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Le groupe émirati Emaar ne s’est pas retiré

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  • Le groupe émirati Emaar ne s’est pas retiré

    8 milliards d'intention d'investissements pour 2007, et surtout ne pas croire aux rumeurs ou au telephone arabe.
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    Le ministère de Hamid Temmar table sur un investissement étranger à hauteur de 4 à 6 milliards de dollars pour l’année 2007.


    Le directeur général de l’investissement au ministère des Participations et de la Promotion des investissements (Mppi), M.Hamoud Ben Hamdine, a apporté, hier, un démenti catégorique à l’information selon laquelle le groupe immobilier émirati Emaar, aurait renoncé à investir en Algérie à cause de blocages d’ordre bureaucratique qu’il aurait rencontrés. «Je peux vous confirmer qu’ils n’ont pas renoncé à être parmi nous puisque leurs sociétés sont en phase d’être créées», a soutenu Hamoud Ben Hamdine, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III.
    Plus précis, il ajoute: «Officiellement, nous n’avons enregistré aucun retrait. Les choses s’établissent, leur société se crée. Nous travaillons pour la préparation de ce qui lui est nécessaire en terrains. Des sites ont été identifiés», a affirmé M.Ben Hamdine sans plus de précisions. A noter que le groupe Emaar avait obtenu le feu vert d’Alger pour des investissements évalués à 28 milliards de dollars en Algérie sur plusieurs années.
    Le président d’Emaar, Mohammed Ben Ali Al-Abbar, avait, rappelons-le, présenté, en juillet 2006, au président Bouteflika les maquettes des grands chantiers qu’il comptait lancer à Alger. Il s’agit de la restructuration urbaine de la ville d’Alger, portant surtout sur le réaménagement et l’agrandissement de la gare centrale pour accueillir 80.000 voyageurs par jour. Il est question aussi de construire un hôtel, un centre commercial et trois tours de bureaux. Le second projet du groupe porte sur la construction de marinas, d’hôtels de luxe, de bureaux et d’appartements de haut standing, ainsi que d’une «cité de santé», sur le front de mer, face à la baie d’Alger.

    Emaar prévoit, également, de mettre sur pied à Zeralda un complexe touristique, comprenant des résidences de vacances, un hôtel de 500 chambres, un terrain de golf et des centres commerciaux. Un exemple d’engagement en matière d’investissements directs étrangers en Algérie. A propos, justement des IDE, le ministère de Hamid Temmar table sur un panier à hauteur de 4 à 6 milliards de dollars pour l’année 2007 alors qu’il n’a pas dépassé, en 2006, les 3,5 milliards de dollars, à en croire Hamoud Ben Hamdi. Le nouveau texte sur la promotion de l’investissement donne un peu plus de tonus aux facilitations destinées à améliorer le cadre législatif et simplifier les procédures et les mécanismes d’investissement. Toutefois, le ministre des Participations et de la Promotion des investissements fait face, depuis la diffusion des grands axes de la nouvelle stratégie industrielle, à une sorte d’isolement. Experts, Ugta et patronat ont, en tête, l’idée selon laquelle la nouvelle stratégie industrielle n’est, en fin de compte, qu’une énième tentative d’attirer les IDE. Une note d’optimisme.
    Le DG de l’investissement affirme que plusieurs investisseurs sont déjà en négociation avec la partie algérienne. L’Agence nationale pour le développement des investissements (Andi), chargée de faire le recensement des projets d’IDE, a déclaré avoir répertorié «8 milliards de dollars d’intentions d’investir».

    A-t-on évalué le risque de retrait, d’autant que sur le terrain existe un éternel maillon faible appelé «petite administration»? Selon le bras droit de Hamid Temmar, le nouveau texte ne fait que réaffirmer la volonté d’améliorer le cadre de travail, accorder des facilitations, écourter les délais de réponse et donner une meilleure visibilité au sujet des activités ouvertes aux IDE. Un petit calcul rétrospectif: de 1991 à 2002, l’Algérie a financé, grâce aux IDE, 4,5% de son investissement. La barre a atteint le seuil des 8% en 2001 et 2002, mais sans pour autant être du niveau des autres pays maghrébins. La finalité de la nouvelle politique des IDE est de revoir à la hausse la cagnotte de l’investissement. «Tabler sur les IDE est notre cheval de bataille», précise Hamoud Ben Hamdi.
    La politique d’attraction des IDE joue sur trois cordes; le développement du marché local et la promotion de l’investissement privé et les exportations, la relance à moyen terme de l’activité économique par une politique de l’offre ainsi que la réduction du gap technologique.
    Quant à la stratégie dite de privatisation, sujet-polémique qui a valu à Hamid Temmar des reproches acerbes, son directeur général des investissements a fait savoir que l’opération a touché environ 300 unités, y compris des PME publiques et des grandes entreprises, à l’instar de la Cnan et de Asmidal.

    18 mars 2007 Ali TITOUCHE
    http://www.lexpressiondz.com/T20070318/ZA4-0.htm
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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