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tres grande hausse des investissements étrangers en Algerie pour 2007

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  • tres grande hausse des investissements étrangers en Algerie pour 2007

    4 à 6 milliards de dollars d’IDE attendus en 2007
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    Cette hausse des investissements étrangers est favorisée par les vastes projets prévus, notamment le dessalement de l’eau de mer, l’électricité, l’immobilier, l’industrie…

    L’Agence nationale pour le développement de l’investissement (ANDI) a enregistré plus de 3 milliards de dollars US, soit 254 milliards de DA d’investissements directs étrangers (IDE) hors hydrocarbures à la fin de l’exercice 2006.
    Pour l’année 2007, il est attendu que les IDE atteignent un montant qui se situera entre 4 et 6 milliards de dollars. Cette hausse est favorisée par les vastes projets prévus, notamment le dessalement d’eau de mer, l’électricité, l’immobilier, l’industrie… C’est ce qu’a annoncé M. Hammoud Benhamdine, directeur général des investissements au ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI). “Néanmoins, ces investissements ne se réalisent pas en une année, mais après trois, voire quatre ans”, précisera le DG.
    Outre l’amélioration des conditions d’investissement, les IDE ne peuvent être attirés, cependant, qu’avec un taux de croissance élevé. Or, l’Algérie est en phase de redémarrage de son économie, qui nécessite un coût important. Ce ne sont surtout pas les investisseurs étrangers qui viendraient supporter ce coût. Ils attendront que les opérateurs nationaux subissent cette situation pour venir ensuite investir et partager la croissance dans notre pays. Cette analyse est celle de M. Youcef Benabdellah, chercheur au Cread et enseignant à l’INSP. Pour lui, l’Algérie ne reçoit qu’environ 1 milliard de dollars US par an d’IDE. Ceux des Arabes sont les plus dominants surtout dans le secteur des services.
    En termes de financement des investissements totaux de notre pays, ou de produit intérieur brut (PIB), cela reste faible. “Toutes les mesures prises, notamment le code qui a allégé le climat des investissements avec un mode déclaratif, les dispositions qui frappaient de discrimination les étrangers qui ont été levées, les ressources naturelles, le coût de la main-d’œuvre, les ressources humaines, le cadre macroéconomique, la qualité des institutions… sont autant de facteurs qui interagissent et qui donneront lieu ou non à une attractivité des IDE”, soulignera M. Benabdellah. Toutes les entraves sont, selon le chercheur, en voie d’être levées. Mais la plus difficile à lever, avouera cet enseignant, demeure le financement. “Toutefois, compte tenu de toutes ces améliorations, il est fort probable que les IDE deviennent de plus
    en plus intensifs en Algérie”, affirmera-t-il. Les IDE qui arrivent en Algérie sont essentiellement réalisés dans le secteur des hydrocarbures qui connaît une croissance soutenue. Les autres secteurs enregistreront, selon lui, des flux d’IDE une fois leur croissance a atteint un niveau élevé. Toutefois, il faut savoir profiter de ces IDE.
    Il s’agit de tirer avantage du savoir-faire, des nouvelles technologies et de l’innovation dont jouissent ces opérateurs étrangers. Youcef Benabdellah indiquera qu’il existe deux types d’IDE. “Il y a ceux fondés sur un transfert d’activités et de métiers qui sont développés dans les pays de l’Europe de l’Est. En revanche, ceux réalisés dans les pays du Sud comme le nôtre sont dans une logique complémentaire au commerce extérieur. En termes plus clairs, les IDE ne sont pas suivis de transfert de technologie ou de savoir-faire. Les étrangers viennent pour élargir leur marché traditionnel d’exportation”, relèvera le chercheur. D’où la nécessité de bien négocier ces IDE avec les partenaires étrangers. L’Algérie est cependant la plus avantagée pour ce genre d’investissements par les excédents de la balance des paiements qualifiés de structurels.
    Autrement dit, le risque des transferts n’existe pas en Algérie. Car le risque ultime pour un investisseur étranger, expliquera M. Benabdellah, c’est de se voir privé de transférer ses profits. “L’aisance financière dont bénéficie notre pays est telle que ce risque est égal à zéro”, précisera-t-il. Ce qui confère à l’Algérie une bonne position pour négocier le transfert de technologies recherché à travers ces IDE. Pour cela, le climat est actuellement favorable. Il est favorisé par le bon cadre macroéconomique dont jouit l’Algérie et qui l’a classée, selon M. Benabdellah qui a repris les résultats des enquêtes internationales, premier pays au monde. L’idéal pour lui, c’est d’arriver à transposer ce cadre macroéconomique vers le microéconomique en termes de croissance économique. L’Algérie a atteint, selon lui, un stade où la croissance va durer et l’attractivité s’améliorer. Les IDE dans les services sont, certes, les bienvenus, mais les autres secteurs tels que l’industrie, dont la part dans le PIB est de plus en plus faible, doivent être aussi favorisés. Par ailleurs, les 8 milliards de dollars US d’intention d’investissements étrangers annoncés par l’ANDI pour l’année 2007 ne se concrétiseront, avouera-t-il, que sur plusieurs années. Ces statistiques n’ont aucune signification à court terme.

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