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Le Big Brother de l’Internet est libanais

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  • Le Big Brother de l’Internet est libanais

    Magid Abraham, un self made boss, PDG de ComScore, une société spécialisée dans la mesure d’audience sur Internet, le Libano-Américain Magid Abraham a été distingué lors du dernier Forum économique mondial de Davos comme l’un des pionniers technologiques de 2007.
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    48 ans, 4 enfants. Diplômé de Polytechnique et du MIT (Massassuchets Institute of Technology). Fondateur et PDG de ComScore, entreprise de mesure d’audience des sites internet. Adepte du golf, de la lecture et des discussions politiques. S’il est un self made man, un homme qui s’est bâti seul, c’est bien Magid Abraham. Première étape, naître. Ce sera dans un village rural du sud du Liban. Il a 11 ans lorsque la famille acquiert son premier téléphone. Mais il en a 16 lorsque les Abraham achètent leur première voiture.

    Deuxième étape, se dégoûter des travaux physiques : « Ramasser des fruits m’a donné envie d’échapper au milieu agricole et poursuivre des études ». Magid Abraham quitte la terre rouge de la plaine de la Bekaa pour Beyrouth où il suit ses études secondaires au lycée francophone des Jésuites. Bac en poche, il obtient une bourse du gouvernement français. Direction l’École Polytechnique. « Je voulais être physicien nucléaire puis je me suis tourné vers les maths appliquées aux affaires ». Le business... Il pense tout naturellement aux États-Unis. « Je parlais mal anglais mais c’est un pays très ouvert pour les étrangers. Pourvu qu’on soit compétent, peu importe qu’on ait un accent ou qu’on vienne du Moyen-Orient. » Le voilà étudiant au MIT (Massassuchets Institute of Technology) puis salarié de Management Decision Systems, entreprise de logiciels de marketing fondée par des profs de l’Institut. À 26 ans, direction Chicago. Il intègre IRI, parmi les leaders mondiaux des études de marché. En 1993, il s’installe dans le fauteuil du PDG.

    Dernière étape ? Vous plaisantez... Deux années plus tard, Magid lance Paragreen, sa propre boîte de logiciels pour marketing. Il ne faut que 24 mois à la société pour réaliser un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros. Il vend. Crée ComScore en 1999. Ce spécialiste de la mesure des audiences et des comportement des consommateurs sur les sites Internet surfe sur la vague du web et enregistre une croissance record. En 2006, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 51 millions d’euros tout en multipliant ses bénéfices par sept. Magid Abraham dirige, recherche et développe. Il dépose un brevet pour un logiciel de mesure d’audience, son oeuvre personnelle. « L’application va établir le profil de l’utilisateur de l’ordinateur. En analysant la vitesse de frappe du visiteur, on détermine quelle personne de la famille se rend sur le site. » Whao ! Cet espionnage intime va gentiment aider les entreprises de commerce en ligne à déterminer leur clientèle cible. C’est le plein succès. ComScore et ses six antennes dont deux à l’étranger (Londres et Toronto) vont ouvrir cette année des bureaux à Tokyo, Paris et Pékin. La grosse PME de 370 salariés actuels va recruter à grande échelle. « Le succès de ComScore s’explique par la cohésion de l’équipe dirigeante. Nous sommes très motivés pour battre notre concurrent mondial Nielson Médiamétrie. » Vous voilà prévenus. « La semaine dernière, à Davos, l’entreprise a été distinguée comme pionnière technologique de l’industrie Internet » s’enorgueillit Magic Magid. Avec son épouse impliquée dans la conquête et ses 60 heures de travail hebdomadaire, le boss ne néglige-t-il pas un peu sa famille ? « Tous les week-ends, je consacre au moins une après-midi à mon fils. J’assiste à ses matchs de basket-ball ou je joue avec lui, même si je suis très mauvais ! » Nous voilà rassurés...

    8:30. Lecture des innombrables mails qu’il a reçus la veille. Y répondre l’occupe au moins une heure. Vous remarquez ? C’est le passage quasi obligé de tous les managers de nos « journées » : mais certains calent ce dépouillement en fin de journée.

    9:00. Réunion avec Delphine Gatignol et Bob Ivins, responsables Europe de l’entreprise. Souvent, ils travaillent par vidéoconférence avec leurs collaborateurs des bureaux de Londres et Toronto.

    13:00. Deux fois par semaine, un déjeuner avec des clients. Sinon, il avale un sandwich en une demi-heure. « j’ai besoin de m’arrêter 30 minutes pour garder une bonne santé mentale » explique Abraham.

    13:30. Réunion avec les responsables produit. Il suit de près la conception et le développement des logiciels. Il a lui-même déposé plusieurs brevets.

    15:30. Réunion financière. Il établit avec ses collaborateurs les prévisions de ventes et définit les points de stratégie.

    17:00. Appels téléphoniques avec ses collaborateurs de Californie. Puis il profite de la fin de la journée pour écrire des articles pour la presse et collaborer à des ****s.

    18:30. Fin de la journée de travail... au siège, Dernier échange avec Delphine Gatignol .

    De 21 h 30 à 23 h 30, il travaille à la maison. Avec sa femme, chef du développement et du marketing des produits, il résout au calme les questions à trancher.

    http://www.economiematin.com/article...d_article=4950
    Dernière modification par zek, 18 mars 2007, 01h29.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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