Un mois après sa démission: le régime BOUTEFLIKA est toujours en place, les buts de GAID SALAH se précisent !
Il y un mois, le 2 avril dernier, Abdelaziz Bouteflika annonçait officiellement sa démission. L’ancien président avait cédé sous la pression de la rue et de l’état-major de l’armée.
Son départ devait ouvrir la voie à une transition démocratique, facilitée par l’armée, qui avait multiplié les messages rassurants en direction des manifestants, en s’engageant notamment à les accompagner jusqu’à la satisfaction de l’ensemble de leurs revendications.
Un mois après, aucune des revendications du peuple n’a été réalisée.
Pire, au lieu d’une transition démocratique, le régime, désormais appuyé par l’armée, veut imposer la tenue d’une élection présidentielle le 4 juillet prochain. Le prétexte avancé, à savoir le respect de la Constitution, ne convainc personne. De plus en plus d’Algériens considèrent que l’argument constitutionnel est brandi pour confisquer la révolution.
L’opération « mains propres » lancée à l’initiative de l’armée et les séries de limogeages qui touchent des personnages secondaires (conseillers, PDG, responsables d’institutions…) sont également perçus comme des manœuvres destinées à faire oublier la principale revendication exprimée par les Algériens depuis le 22 février : une véritable transition démocratique.
DJELFA: Échec de la tentative de marche pour soutenir « l’armée et le choix constitutionnel »
Hier, pour la première fois depuis le début des événements, une tentative de marche pour soutenir « l’armée et le choix constitutionnel » a eu lieu à Djelfa. Elle a échoué mais c’est déjà un premier signe des desseins du régime pour se maintenir, au détriment de la volonté populaire.
En effet des appels anonymes à des marches de « soutien au choix constitutionnel avec l’accompagnement de l’institution militaire » ont été lancés tout au long de la semaine sur les réseaux sociaux.
Même s’ils ne le disent pas clairement, ces appels visent à apporter un soutien politique à l’état-major de l’armée et à sa décision d’imposer l’élection présidentielle comme unique choix. Autrement dit, les initiateurs ont cherché à diviser le mouvement populaire.
La tentative a clairement échoué. Même l’ENTV, dans son journal de 20 Heures, n’a pas réussi à montrer grand-chose : « à Djlefa des citoyens sont sortis pour une marche pacifique », annonce le présentateur sans indication chiffrée. Dans une autre séquence de quelques secondes, on voit un groupe de six personnes brandir une banderole dénonçant ceux qui refusent l’élection présidentielle et souhaitent une période de transition.
Echec de la tentative à DJELFA
Naima Salhi chassée à DJELFA
L’ENTV n’a pas fait mention de l’incident qui s’est produit lors de cette tentative de diviser le mouvement populaire : des citoyens ont chassé la députée Naima Salhi, venue participer à la marche. Aux cris de dégage, elle a été contrainte de quitter son hôtel puis la ville en compagnie de son mari.
Sur les réseaux, la réaction des habitants de Djelfa a été saluée par les internautes comme un acte de bravoure.
Naima salhi et son mari chassé par les habitants de Djelfa "Naima Dégage !"
Il y un mois, le 2 avril dernier, Abdelaziz Bouteflika annonçait officiellement sa démission. L’ancien président avait cédé sous la pression de la rue et de l’état-major de l’armée.
Son départ devait ouvrir la voie à une transition démocratique, facilitée par l’armée, qui avait multiplié les messages rassurants en direction des manifestants, en s’engageant notamment à les accompagner jusqu’à la satisfaction de l’ensemble de leurs revendications.
Un mois après, aucune des revendications du peuple n’a été réalisée.
Pire, au lieu d’une transition démocratique, le régime, désormais appuyé par l’armée, veut imposer la tenue d’une élection présidentielle le 4 juillet prochain. Le prétexte avancé, à savoir le respect de la Constitution, ne convainc personne. De plus en plus d’Algériens considèrent que l’argument constitutionnel est brandi pour confisquer la révolution.
L’opération « mains propres » lancée à l’initiative de l’armée et les séries de limogeages qui touchent des personnages secondaires (conseillers, PDG, responsables d’institutions…) sont également perçus comme des manœuvres destinées à faire oublier la principale revendication exprimée par les Algériens depuis le 22 février : une véritable transition démocratique.
DJELFA: Échec de la tentative de marche pour soutenir « l’armée et le choix constitutionnel »
Hier, pour la première fois depuis le début des événements, une tentative de marche pour soutenir « l’armée et le choix constitutionnel » a eu lieu à Djelfa. Elle a échoué mais c’est déjà un premier signe des desseins du régime pour se maintenir, au détriment de la volonté populaire.
En effet des appels anonymes à des marches de « soutien au choix constitutionnel avec l’accompagnement de l’institution militaire » ont été lancés tout au long de la semaine sur les réseaux sociaux.
Même s’ils ne le disent pas clairement, ces appels visent à apporter un soutien politique à l’état-major de l’armée et à sa décision d’imposer l’élection présidentielle comme unique choix. Autrement dit, les initiateurs ont cherché à diviser le mouvement populaire.
La tentative a clairement échoué. Même l’ENTV, dans son journal de 20 Heures, n’a pas réussi à montrer grand-chose : « à Djlefa des citoyens sont sortis pour une marche pacifique », annonce le présentateur sans indication chiffrée. Dans une autre séquence de quelques secondes, on voit un groupe de six personnes brandir une banderole dénonçant ceux qui refusent l’élection présidentielle et souhaitent une période de transition.
Echec de la tentative à DJELFA
Naima Salhi chassée à DJELFA
L’ENTV n’a pas fait mention de l’incident qui s’est produit lors de cette tentative de diviser le mouvement populaire : des citoyens ont chassé la députée Naima Salhi, venue participer à la marche. Aux cris de dégage, elle a été contrainte de quitter son hôtel puis la ville en compagnie de son mari.
Sur les réseaux, la réaction des habitants de Djelfa a été saluée par les internautes comme un acte de bravoure.
Naima salhi et son mari chassé par les habitants de Djelfa "Naima Dégage !"
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