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Maroc : le canadien Bombardier se désengage de son site de Casablanca

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  • Maroc : le canadien Bombardier se désengage de son site de Casablanca

    Le ministère de l'Industrie se veut rassurant après l'annonce de cession faite par Bombardier. Il annonce que les 400 emplois dans l'usine de Casablanca sont maintenus et que le repreneur augmentera probablement la charge Maroc.

    Il rappelle qu'il s'agit d'une décision interne de Bombardier qui consiste en la cession de ses activités non stratégiques pour rapprocher ses activités d’avions d’affaires et de court courrier. La cession des activités de fabrication aérostructures à Belfast en Irlande et au Maroc fait partie de la stratégie de repositionnement stratégique du groupe.

    Le site de Casablanca, qui emploie plus de 400 personnes, est le plus performant du réseau de production de Bombardier Aéronautique, affirme notre source. Il ne sera pas impacté négativement par la cession réalisée, estime-t-on.

    Bombardier Casablanca assemblait jusqu’ici pour le compte de la maison-mère canadienne des pièces de structure, en aluminium, pour l’aviation d’affaires, notamment à destination du CRJ, du Global 5000 et du Global 6000.

    Ces activités ont été réalisées en colocalisation avec le site irlandais de Belfast. Les deux sites ont d’ailleurs remporté ensemble, fin décembre 2017, le contrat avec Airbus pour l’assemblage des inverseurs de poussée de l’A320NEO.

    Bombardier Aerostructures & Engineering Services (BAES), la maison-mère de Belfast et Casablanca, est la division en charge de la fabrication aéronautique au sein du groupe Bombardier.

    Cette activité de fabrication, la plus fortement soumise aux impératifs de coûts, est concurrencée par les fournisseurs de rang 1 des avionneurs, également fournisseurs de structures comme le leader américain Spirit, ou les Français Stelia et Figeac Aéronautique, déjà présents à Casablanca.

    La tendance du secteur étant à l’optimisation des coûts, le repreneur devrait augmenter la charge Maroc au-delà du seul contrat des inverseurs de poussée, dont le transfert doit démarrer dès 2020 ; et poursuivre les contrats déjà obtenus par Casablanca mais non encore annoncés.

    Parmi les repreneurs potentiels, les grands noms de la fabrication d’aérostructures : l’américain Spirit, en fort développement et proche de Boeing ; mais aussi le britannique GKN, en recherche d’options face au Brexit. Airbus, dont la supply chain est déjà bien ancrée au Maroc, pourrait également être un candidat de poids.

    Media24
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

  • #2
    Bombardier opére à un recentrage son activité !

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