HuffPost Algérie
Journaliste depuis le début des années 80, Ihsane El Kadi, a travaillé dans la presse publique et a milité au sein du Mouvement des Journalistes Algériens (MJA) qui sous le parti unique, et avant même l’ouverture provoquée par les émeutes d’octobre 1988, défendait un journalisme de service public et non de servitude politique. Il a également été du combat démocratique. Il a fait partie des personnes arrêtées au lendemain du 20 avril 1980.
Ihsane El Kadi a fait partie, au moment de la crise de janvier 92, à la suite du premier tour des législatives du 26 décembre 1991, des rares journalistes qui étaient contre l’arrêt du processus électoral.
Une position qu’il maintiendra en soutenant le “contrat de Rome”, la proposition de solution de la crise de l’opposition algérienne, violemment dénoncée par le pouvoir et par une grande partie partie des médias algériens. Il sera, l’un des fondateurs du journal La Tribune dirigé par Kheireddine Ameyar en octobre 1994.
Il fait partie de l’équipe d’Algeria Interface, journal électronique fondé en 1999, avec un soutien de la fondation suédoise Olof-Palm. Un site pionnier qualifié par Courrier International de journal en ligne qui “offre de l’information politique et économique pointue ainsi que de nombreux reportages et une galerie de portraits très bien documentés. Algeria Interface est souvent repris par les quotidiens algériens pour ses informations de qualité.” C’est cette expérience qui donnera naissance par la suite au lancement d’Interface Media qui édite le journal en ligne Maghreb Emergent.
Dans un pays où le poids du pouvoir sur les médias est pesant, militer pour les libertés va de soi pour le journaliste. Ihsane El Kadi fera partie en 2008, avec notamment Boudoukha Ali.Bey, Baya Gacemi, Yassine Temlali, Abed Charef, Saïd Djaafer et d’autres de l’Initiative civile pour le respect de la Constitution (ICRC) qui a tenté de mobiliser l’opinion et les acteurs de la société contre la révision de la constitution pour permettre à Bouteflika d’aller vers un troisième mandat et même la présidence à vie… Ihsane El Kadi, passionné de football, est un journaliste politique et économique.
Avec Interface Media, il fait le pari, encore peu partagé en 2008 et malgré un écosystème hostile, de la presse en ligne. Après le journal en ligne Maghreb Emergent, il lance Radio M, dont l’émission phare, le Café Presse Politique (CPP) lancée à la veille du 4eme mandat, bouscule les tabous de la presse par sa liberté de parole et d’analyse.
Le prix Amar Ouatilène récompense un journaliste totalement engagé dans les batailles pour les libertés et la démocratie en Algérie.
Journaliste depuis le début des années 80, Ihsane El Kadi, a travaillé dans la presse publique et a milité au sein du Mouvement des Journalistes Algériens (MJA) qui sous le parti unique, et avant même l’ouverture provoquée par les émeutes d’octobre 1988, défendait un journalisme de service public et non de servitude politique. Il a également été du combat démocratique. Il a fait partie des personnes arrêtées au lendemain du 20 avril 1980.
Ihsane El Kadi a fait partie, au moment de la crise de janvier 92, à la suite du premier tour des législatives du 26 décembre 1991, des rares journalistes qui étaient contre l’arrêt du processus électoral.
Une position qu’il maintiendra en soutenant le “contrat de Rome”, la proposition de solution de la crise de l’opposition algérienne, violemment dénoncée par le pouvoir et par une grande partie partie des médias algériens. Il sera, l’un des fondateurs du journal La Tribune dirigé par Kheireddine Ameyar en octobre 1994.
Il fait partie de l’équipe d’Algeria Interface, journal électronique fondé en 1999, avec un soutien de la fondation suédoise Olof-Palm. Un site pionnier qualifié par Courrier International de journal en ligne qui “offre de l’information politique et économique pointue ainsi que de nombreux reportages et une galerie de portraits très bien documentés. Algeria Interface est souvent repris par les quotidiens algériens pour ses informations de qualité.” C’est cette expérience qui donnera naissance par la suite au lancement d’Interface Media qui édite le journal en ligne Maghreb Emergent.
Dans un pays où le poids du pouvoir sur les médias est pesant, militer pour les libertés va de soi pour le journaliste. Ihsane El Kadi fera partie en 2008, avec notamment Boudoukha Ali.Bey, Baya Gacemi, Yassine Temlali, Abed Charef, Saïd Djaafer et d’autres de l’Initiative civile pour le respect de la Constitution (ICRC) qui a tenté de mobiliser l’opinion et les acteurs de la société contre la révision de la constitution pour permettre à Bouteflika d’aller vers un troisième mandat et même la présidence à vie… Ihsane El Kadi, passionné de football, est un journaliste politique et économique.
Avec Interface Media, il fait le pari, encore peu partagé en 2008 et malgré un écosystème hostile, de la presse en ligne. Après le journal en ligne Maghreb Emergent, il lance Radio M, dont l’émission phare, le Café Presse Politique (CPP) lancée à la veille du 4eme mandat, bouscule les tabous de la presse par sa liberté de parole et d’analyse.
Le prix Amar Ouatilène récompense un journaliste totalement engagé dans les batailles pour les libertés et la démocratie en Algérie.
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