Le ministère algérien de la défense a annoncé il y a quelques jours que des caches et des positions terroristes ont été localisées, bombardées et détruites par des drones de reconnaissance et d’attaque de type “Al-Jazair 54” et “Al-Jazaïr 55” sans préciser les lieux où ces raids ont eu lieu.
Ces drones appartiendraient à la 5ème escadre de reconnaissance de l’Armée de l’air algérienne et seraient fabriqués en Algérie à partir des modèles Yabhon United Block 5 et Yabhon Flash-20 du constructeur émirati Adcom Systems, eux-mêmes dérivés de plans ukrainiens. Il semble que l’Algérie a soit acquis les droits et brevets d’Adcom Systems ou carrément acheté ce constructeur dont le site n’a plus été actualisé depuis 2016.
Les drones algériens bimoteurs baptisés “AlJazair 54″ et AlJazaïr 55”, modifiés et très grandement améliorés, disposent de capacités impressionnantes avec dix points d’emport, une autonomie de 72 heures, une vitesse de croisière de 220 km/h, des détecteurs d’anomalies magnétiques, un radar amélioré et la possibilité d’emporter des torpilles ou des mines navales pour les modèles dédiés à la lutte anti-navires. Les stations de contrôle sont dotés d’écrans plus larges et portés par des Mercedes Zetros.
Le choix de dédier des drones ISR (Intelligence, surveillance et reconnaissance) MALE (Medium Altitude Long Endurance) armés à la lutte anti-navire est assez judicieux et permet de libérer des chasseurs-bomabrdiers Sukhoï Su-30 MKA affectés à cette mission.
Les besoins de l’Algérie en drones de reconnaissance et de combat ont toujours été une priorité pour ce pays pour lutter contre les groupes terroristes et les contrebandiers ainsi que pour surveiller de longues frontières avec avec la Tunisie, la Libye, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Maroc.
L’Algérie a demandé à deux reprises aux États-Unis d’Amérique de lui permettre d’acquérir des drones de combat de type “Predator” ou “Reaper” mais le Congrès US avait à chaque fois refusé toute vente d’armes sensibles à ce pays Nord-Africain en arguant de considérations assez invraisemblables et fictives. Ce qui avait amené les Algériens à se tourner vers d’autres fournisseurs comme l’Afrique du Sud, l’Ukraine, la Chine et les Émirats Arabes Unis, avant de décider d’en produire localement d’une façon ou d’une autre. Un pari tenu. L’Algérie prévoit de produire des centaines de drones armés pour alléger les coûts d’entretien et d’utilisation de son aviation pilotée par des humains.
Strategika 51
Ces drones appartiendraient à la 5ème escadre de reconnaissance de l’Armée de l’air algérienne et seraient fabriqués en Algérie à partir des modèles Yabhon United Block 5 et Yabhon Flash-20 du constructeur émirati Adcom Systems, eux-mêmes dérivés de plans ukrainiens. Il semble que l’Algérie a soit acquis les droits et brevets d’Adcom Systems ou carrément acheté ce constructeur dont le site n’a plus été actualisé depuis 2016.
Les drones algériens bimoteurs baptisés “AlJazair 54″ et AlJazaïr 55”, modifiés et très grandement améliorés, disposent de capacités impressionnantes avec dix points d’emport, une autonomie de 72 heures, une vitesse de croisière de 220 km/h, des détecteurs d’anomalies magnétiques, un radar amélioré et la possibilité d’emporter des torpilles ou des mines navales pour les modèles dédiés à la lutte anti-navires. Les stations de contrôle sont dotés d’écrans plus larges et portés par des Mercedes Zetros.
Le choix de dédier des drones ISR (Intelligence, surveillance et reconnaissance) MALE (Medium Altitude Long Endurance) armés à la lutte anti-navire est assez judicieux et permet de libérer des chasseurs-bomabrdiers Sukhoï Su-30 MKA affectés à cette mission.
Les besoins de l’Algérie en drones de reconnaissance et de combat ont toujours été une priorité pour ce pays pour lutter contre les groupes terroristes et les contrebandiers ainsi que pour surveiller de longues frontières avec avec la Tunisie, la Libye, le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Maroc.
L’Algérie a demandé à deux reprises aux États-Unis d’Amérique de lui permettre d’acquérir des drones de combat de type “Predator” ou “Reaper” mais le Congrès US avait à chaque fois refusé toute vente d’armes sensibles à ce pays Nord-Africain en arguant de considérations assez invraisemblables et fictives. Ce qui avait amené les Algériens à se tourner vers d’autres fournisseurs comme l’Afrique du Sud, l’Ukraine, la Chine et les Émirats Arabes Unis, avant de décider d’en produire localement d’une façon ou d’une autre. Un pari tenu. L’Algérie prévoit de produire des centaines de drones armés pour alléger les coûts d’entretien et d’utilisation de son aviation pilotée par des humains.
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