ls seraient interpellés pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » : Les généraux Toufik et Tartag ainsi que Saïd Bouteflika auditionnés par la DGSI
Par Adlène Badis - 5 mai 2019
reporters.dz
Les généraux Toufik Mediene, Bachir Tratag et Saïd Bouteflika auraient été convoqués hier par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Des informations ont fait état également d’arrestation pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Il pourrait s’agir d’interpellations dans le cadre de la fameuse réunion à laquelle aurait assisté les trois hommes et l’ex-président Liamine Zeroual.
Une réunion qui a suscité une forte appréhension. Les deux fameux patrons des services de renseignements et le frère de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika ont été accusés directement et publiquement de comploter contre l’Armée et le mouvement populaire par le chef d’état-major de l’ANP Gaïd Salah. Selon notre source, leurs noms ont paru lors des interpellations et interrogations avec des conseillers à la Présidence, qui ont eu lieu ces derniers jours et qui ont abouti à des informations impliquant directement Bachir Tartag, Saïd Bouteflika et le général Toufik dans des manœuvres politiques hostiles et dangereuses à l’égard du général Gaïd Salah. Un autre site électronique, Algérie Patriotique en l’occurrence, a fait état de la convocation du général Toufik au tribunal militaire de Blida, citant des sources concordantes. Il y a lieu de remarquer que cette convocation de Saïd Bouteflika intervient quelques jours après une déclaration du général à la retraite Khaled Nezzar citant des détails intriguants sur les circonstances précédant la démission d’Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, l’interpellation de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du Président, serait considérée comme une évolution notable de la crise. Ces interpellations d’une autre nature sur un plan politique dénotent avec ceux visant les hommes d’affaires qui rythment jusque-là la chronique algérienne. La nature et les postes occupés par ces personnalités augurent déjà d’une évolution importante de la crise politique dans laquelle est bloqué le pays depuis des mois. Ce ne sont pas les premiers militaires à avoir fait l’objet d’interpellations depuis la démission de Bouteflika. L’ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, avait comparu la semaine dernière devant le Procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour être auditionné dans l’affaire de la tentative d’introduction de 701 kg cocaïne au port d’Oran ainsi que devant le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa dans le cadre des enquêtes ouvertes sur des affaires liées à «des activités illégales» et «trafic d’influence». Rappelant également que le 21 avril, un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre de l’ancien commandant de la 2e Région militaire, le général Bey Saïd, et un mandat d’arrêt émis à l’encontre de l’ancien commandant de la 1re RM, le général Chentouf
Habib. Il est reproché notamment à Habib Chentouf la «dissipation et
recel d’armes et de munitions de guerre et infraction aux consignes de l’Armée », selon la Cour d’appel militaire de Blida.
Par Adlène Badis - 5 mai 2019
reporters.dz
Les généraux Toufik Mediene, Bachir Tratag et Saïd Bouteflika auraient été convoqués hier par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Des informations ont fait état également d’arrestation pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Il pourrait s’agir d’interpellations dans le cadre de la fameuse réunion à laquelle aurait assisté les trois hommes et l’ex-président Liamine Zeroual.
Une réunion qui a suscité une forte appréhension. Les deux fameux patrons des services de renseignements et le frère de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika ont été accusés directement et publiquement de comploter contre l’Armée et le mouvement populaire par le chef d’état-major de l’ANP Gaïd Salah. Selon notre source, leurs noms ont paru lors des interpellations et interrogations avec des conseillers à la Présidence, qui ont eu lieu ces derniers jours et qui ont abouti à des informations impliquant directement Bachir Tartag, Saïd Bouteflika et le général Toufik dans des manœuvres politiques hostiles et dangereuses à l’égard du général Gaïd Salah. Un autre site électronique, Algérie Patriotique en l’occurrence, a fait état de la convocation du général Toufik au tribunal militaire de Blida, citant des sources concordantes. Il y a lieu de remarquer que cette convocation de Saïd Bouteflika intervient quelques jours après une déclaration du général à la retraite Khaled Nezzar citant des détails intriguants sur les circonstances précédant la démission d’Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, l’interpellation de Saïd Bouteflika, frère et conseiller du Président, serait considérée comme une évolution notable de la crise. Ces interpellations d’une autre nature sur un plan politique dénotent avec ceux visant les hommes d’affaires qui rythment jusque-là la chronique algérienne. La nature et les postes occupés par ces personnalités augurent déjà d’une évolution importante de la crise politique dans laquelle est bloqué le pays depuis des mois. Ce ne sont pas les premiers militaires à avoir fait l’objet d’interpellations depuis la démission de Bouteflika. L’ancien Directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, avait comparu la semaine dernière devant le Procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour être auditionné dans l’affaire de la tentative d’introduction de 701 kg cocaïne au port d’Oran ainsi que devant le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa dans le cadre des enquêtes ouvertes sur des affaires liées à «des activités illégales» et «trafic d’influence». Rappelant également que le 21 avril, un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre de l’ancien commandant de la 2e Région militaire, le général Bey Saïd, et un mandat d’arrêt émis à l’encontre de l’ancien commandant de la 1re RM, le général Chentouf
Habib. Il est reproché notamment à Habib Chentouf la «dissipation et
recel d’armes et de munitions de guerre et infraction aux consignes de l’Armée », selon la Cour d’appel militaire de Blida.
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