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Kim Jong Un a lancé un barrage de roquettes et de missiles lors d'une démonstration de force inattendue

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  • Kim Jong Un a lancé un barrage de roquettes et de missiles lors d'une démonstration de force inattendue

    Kim Jong Un a lancé un barrage de roquettes et de missiles lors d'une démonstration de force inattendue
    Ryan Pickrell 5 mai 2019, 13h50
    Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a ordonné un exercice de frappe impromptu au cours duquel son armée a lancé une salve de roquettes et de missiles.
    L'exercice inattendu comprenait une nouvelle "arme tactique guidée" - un missile balistique à courte portée que certains experts comparent au missile russe Iskander.
    Il s'agit du premier lancement de missile balistique depuis que la Corée du Nord a testé le missile balistique intercontinental Hwasong-15 en novembre 2017.
    L’exercice est perçu comme un avertissement à l’administration Trump que la patience de la Corée du Nord s’épuise.
    Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a personnellement ordonné le lancement de diverses roquettes et missiles lors d'un exercice de frappe impromptu samedi matin, selon les médias.

    L'exercice de frappe, mené sans préavis par les troupes nord-coréennes , impliquait un système de lancement de roquettes multiples (MLRS) de 240 mm, un MLRS de 300 mm et un missile balistique à courte portée non identifié, ont révélé des observateurs experts .


    "D'après ce qui a été analysé jusqu'à présent, ce que nous comprenons, c'est que (la Corée du Nord) a lancé de nombreux lance-roquettes multiples de 240 mm et 300 mm, y compris un nouveau modèle d'armes à guidage tactique, et a estimé que la portée est d'environ 70 à 240 km", a déclaré l' armée sud-coréenne. dans un communiqué, utilisant la même terminologie que celle du Nord pour le nouveau missile balistique lancé au cours de l’exercice.

    L'exercice aurait été organisé pour "augmenter la capacité de combat" des forces nord-coréennes. Kim a demandé aux membres du service de maintenir une posture d'alerte élevée.


    Le lancement et la publication ultérieure de photos de ce qui semble être des missiles balistiques à courte portée, ce que certains appellent la version nord-coréenne du missile russe Iskander, est la première indication claire que "Rocket Man" est de retour dans le secteur des essais de missiles.

    Cela fait plus d'un an que Kim a lancé un missile balistique, le dernier étant le missile balistique intercontinental Hwasong-15 testé à la fin du mois de novembre 2017.


    Cette démonstration de force est perçue comme un signal adressé à l'administration Trump, un message indiquant que la patience de Pyongyang s'épuise.

    "C'est en grande partie un avertissement à Trump qu'il pourrait perdre les discussions à moins que Washington ne prenne des mesures partielles de dénucléarisation proposées par Kim", a déclaré à Reuters Shin Beom-chul, chercheur à l'Institut Asan pour les études politiques . "Une reprise du test à long terme pourrait être la prochaine, à moins que Kim obtienne ce qu'il veut bientôt."


    L'exercice intervient après plusieurs séries de négociations infructueuses, notamment deux sommets sur le leadership auxquels ont assisté Kim et le président Donald Trump.

    La réponse de Trump a été étonnamment mesurée. "Tout dans ce monde très intéressant est possible", a-t-il tweeté samedi, ajoutant que Kim "savait que je suis avec lui et ne voulait pas rompre avec sa promesse." Le président a ensuite insisté sur le fait qu'un "accord sera conclu".
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