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Algérie… Algérité… Algéritude

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    L'Algérie… Algérité… Algéritude





    Peu importe ta couleur. La couleur de peau importe peu. La couleur de ton âme nous éclaire encore plus, encore mieux. Elle indique jusqu’à quel point tu es proche ou loin de Dieu. Jusqu’à quel point tu peux être obscur ou lumineux, sans valeur ou valeureux, dégénéré ou généreux… car notre rapport à l’absolu est ce que nous avons de plus sérieux. Plus dignes d’être pris au sérieux.
    L’Absolu n’est visible à l’œil nu qu’à travers deux choses : la patrie et le parti pris éthique ou religieux. Parce qu’il n’y a pas d’âme sans lieu et sans Dieu.
    Mon propos peut sembler abstrait ou curieux. Pour l’illustrer, j’ai choisi de vous rapporter en quelques mots le profil d’un pays où je n’ai que des amis : l’Algérie.

    J’ai fait comme si c’était une dame et je me suis interrogée sur la couleur de son âme.
    Ce qui la distingue c’est le tout ou rien… toute l’âme ou rien de l’âme… la vie vécu ou perçue comme une session sans concession. Exigence pure qui va jusqu’à la démesure.

    L’Algérien c’est soit tout, soit rien. Il n’est pas plus arabe que berbère, pas plus ceci que cela, il est avant tout et surtout Algérien.
    C’est son identité première et dernière : son Algérité… son Algéritude.
    Certains diront son idiosyncrasie : tout Algérien est Algérien par défaut et par excès parce qu’il a une faim sans fin, un rêve sans trêve, un dépit sans répit.

    Sa vie quelle qu’elle soit est trop petite pour lui. Pour la supporter il utilise deux points d’appui : sa patrie et son infini. Et les deux réunis le dispensent de toute position d’abri, de tout repli. C’est pour cette raison que l’Algérien n’a peur de rien.

    C’est Albert Camus, l’Algérien, qui nous apprit plus que n’importe qui ce que c’est que le courage impavide… de celui qui saute avant et réfléchit après.

    C’est Kylian MBappé même s’il n’est Algérien qu’à moitié, qui déclare aux bons entendeurs qu’il faut cesser d’avoir peur. C’est ce qui s’appelle être entier… entièrement Algérien.


    C’est Eric Zemmour l’Algérien, qui en veut aux Algériens de l’avoir chassé du paradis et rêve de les voir brûler en enfer ! et pourtant il doit à l’Algérie toute l’audace qu’il utilise pour faire de l’esprit.
    Ah j’ai failli oublier le coup de boule de Zidane ! qui signifie que « son honneur se situe bien au-dessus des honneurs ».
    Oui à la gloire… mais pas à n’importe quel prix ! C’est ça l’Algérie… l’Algérité… l’Algéritude.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    Excellent !

    On sent vraiment que ca sort de son coeur et ses entrailles. Une égérie plus algériennes que plusieurs algériens réunis.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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    • #3
      La confession d’un jeune algérien



      Je ne suis comme on dit que "la cendre de la grande lassitude"...
      qui mine et donne mauvaise mine à mon pays depuis 1954.
      Sur mon pays, j'ai vu plus d'une fois plus d'un mal s'abattre...

      J'ai envie de quitter mon pays, j'ai envie de sauver mon pays.
      Et on ne cesse de me dire que c'est interdit dans les deux sens !
      Je n'ai ni le droit de partir,
      ni le droit de me sentir chez moi sans être en proie à cet étrange délire...

      Le délire de celui qui va sans savoir où il va et pour quoi ?
      Je suis fatigué de défoncer des portes fermées tout en sachant qu'elles n'ouvrent sur rien,
      comme si j'étais pris en otage par un redoutable destin...
      Je suis un jeune algérien qui veut tout, qui veut rien, les deux en même temps ou le lien entre les deux...
      au fait, je n'en sais rien !

      Parfois je me dis que je ne suis désormais que le résumé de la surdité des hommes devant le bien,
      leur absurdité comme dirait l'auteur de l'Exil et le Royaume.
      Et parfois je me dis que je crois savoir où se situe l'origine de mon drame :
      C'est que je ne m'entends pas avec moi-même.
      C'est la raison de mon mal- être,
      aussi étrange que cela puisse paraître...
      je ne m'entends pas avec moi-même.

      Et devant ce mur, je me murmure :
      j'ai tout mais je ne suis rien...
      Je suis tout mais je n'ai rien...
      Dieu, pourquoi m'as-tu fait algérien ?

      Un désir enfoui dans un désert...
      je cherche le grain de sable qui a décimé tout le troupeau.
      Une pomme de discorde qui a fait de nous une horde sauvage...
      Quel serpent nous empêche donc de traverser le pont qui sépare la bête humaine de Dieu ?

      Je veux bien risquer ma vie en tentant de reprendre le pouvoir à ceux qui l'ont confisqué
      mais pour le confier à qui ?

      Je ne vois hélas que deux catégories : les opportunistes et les islamistes...

      Les premiers s'en fichent de l'homme,
      les seconds s'en fichent de Dieu...

      et moi au milieu... jeune, je me sens déjà très vieux.

      Je n'ai pas de doléances mais un seul vœu :
      que Dieu bénisse l'Algérie !
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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      • #4
        C'est qui la femme sur la première vidéo Pomaria ? T'as son Snapchat ou WhatsApp ?

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        • #5
          Aucune idée.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            Sérieusement, elle fait penser à .Raphaël Enthoven. Je parle du style bien sûr.

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