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  • Les détails de ce « complot » attribué à Saïd Bouteflika, général Toufik et Bachir Tartag

    Exclusif. Les détails de ce « complot » attribué à Saïd Bouteflika, général Toufik et Bachir Tartag

    algeriepart.com
    Par Abdou Semmar -05/05/2019

    Le juge d’instruction militaire près le tribunal militaire de Blida a ordonné, dimanche, le placement en détention provisoire de Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Said Bouteflika pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat », indique un communiqué de la Cour d’appel militaire de Blida. Cette annonce inédite a fait l’effet d’une bombe au-delà des frontières de l’Algérie. Mais quels sont les dessous de ce « séisme politique » ?,



    Selon des sources proches de ce dossier très complexe, les enquêteurs de la direction générale de sécurité intérieure (DGSI), l’une des directions des services secrets algériens, supervisés par des contrôleurs et des responsables de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DSCA), ont découvert des éléments troublants concernant un plan secret qui a été établi par Saïd Bouteflika et le général Toufik dans le but, dans un premier temps, de limoger le chef d’État-Major de l’Armée nationale populaire, Ahmed Gaïd Salah, avant de le « mettre en quarantaine » pour l’isoler totalement du haut commandement militaire de l’ANP.

    Les manœuvres de ce plan ont commencé, soulignent nos sources, entre le 21 et 28 mars 2019 période durant laquelle Saïd Bouteflika s’est rendu à trois reprises à Hydra, le quartier chic et résidentiel d’Alger, pour rencontrer le général Toufik. Ces rencontres se sont déroulées dans un domicile situé dans les alentours de la villa personnelle de l’ex-patron du DRS à Hydra. Durant ces trois rencontres, le général Toufik et Saïd Bouteflika ont abordé ouvertement le scénario d’une mise à l’écart du pouvoir du chef de l’Etat-Major de l’ANP d’Ahmed Gaïd Salah. Saïd Bouteflika et le général Toufik ont reçu des informations concordantes indiquant que l’institution militaire conduite par Ahmed Gaïd Salah était en train de préparer son alignement sur les revendications du mouvement populaire qui organise des manifestations grandioses à travers le pays depuis le 22 février 2019.

    Au sein du haut commandement militaire de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah et son entourage ont commencé depuis la mi-mars à étudier la possibilité de recourir à l’article 102 pour destituer le Président Abdelaziz Bouteflika comme il était réclamé haut et fort par la rue en colère depuis l’annonce du 5e mandat.

    Saïd Bouteflika appréhendait énormément ce scénario qui va mettre fin au règne du clan présidentiel en Algérie. Cette crainte a redoublé lorsque le Chef d’Etat-Major de l’ANP a refusé catégoriquement l’option de décréter l’état d’urgence ou l’état d’exception. Une option réclamée par Saïd Bouteflika depuis le début du mois de mars.

    C’est à ce moment-là que le général Toufik entre en scène pour prodiguer ses « conseils » à Saïd Bouteflika. Les deux hommes vont établir une stratégie visant à apporter des changements politiques conséquents, mais tout en sauvant la face du régime honni par la population algérienne qui manifeste chaque vendredi. Aux yeux du général Toufik, aucune solution n’était réalisable ou envisageable avec le maintien d’Ahmed Gaïd Salah à la tête de l’ANP. Le général Toufik et Saïd Bouteflika voulaient tous les deux un processus de transition qui leur permettrait de conserver toujours la « télécommande » du pouvoir. Il s’agissait de trouver une personnalité nationale consensuelle qui conduirait une période de transition tout en acceptant de faire certains compromis comme le maintien dans ses fonctions de conseiller à la Présidence de… Saïd Bouteflika.

    Mais comment concrétiser ce plan et mettre hors d’état de nuire Ahmed Gaïd Salah ? Le général Toufik et Saïd Bouteflika vont élaborer un plan consistant à démettre de ses fonctions le Chef d’Etat-Major de l’ANP tout en annonçant rapidement son remplacement par un haut gradé issu de leur clan. Mais pour ce faire, le général Toufik et Saïd Bouteflika avait besoin d’un troisième allié de poids. Et c’est là que Bachir Tartag, le patron de la D.S.S, l’agence relevant de la Présidence de la République qui gère les services secrets algériens, est entré en jeu pour soutenir ce plan imaginé par les deux premiers hommes. Tartag a mis à la disposition de ses acolytes tous « les dossiers » qui peuvent justifier le limogeage d’Ahmed Gaïd Salah.

    Les trois hommes ne se sont pas arrêtés à ce stade. Ils ont décidé également de préparer l’arrestation d’Ahmed Gaïd Salah pour « le mettre en quarantaine » le temps de mettre en place consistant à téléguider de loin un nouveau homme fort de l’ANP qui n’osera jamais recourir à l’article 102 pour destituer Abdelaziz Bouteflika.

    D’après nos sources, une équipe au sein de la D.S.S se préparait pour intervenir afin de mettre la main sur Ahmed Gaïd Salah lorsque ce dernier allait contester vigoureusement son « limogeage » et son remplacement par un haut gradé « plus docile ».

    Il s’avère que ce plan ne verra jamais le jour car le chef d’Etat-Major de l’ANP finit par débusquer ces manœuvres et se lance rapidement dans sa riposte. Le 26 mars 2019, Ahmed Gaïd Salah appelle à l’application de l’Article 102 pour destituer Abdelaziz Bouteflika.

    Le 30 mars, il réunit son cercle restreint pour les informer des dessous du plan qui le ciblait. Le 02 avril 2019, les événements s’accélèrent et la situation bascule en faveur du chef d’Etat-Major de l’ANP : tous les chefs de régions et les principaux généraux-majors soutiennent Gaïd Salah tout en réclamant le départ des Bouteflika. Le dernier récalcitrant, le général-major Ben Ali Ben Ali, le chef de la Garde Républicaine, lâche Saïd Bouteflika et rejoint Ahmed Gaïd Salah en lui assurant qu’il refuse de s’associer à une « tentative de décapitation du haut commandement de l’ANP ». L’alliance entre Saïd Bouteflika, le général Toufik et Bachir Tartag se solde finalement par un échec retentissant. Les trois hommes ont perdu le match depuis le 02 avril dernier.

    Aujourd’hui, ils se retrouvent à la prison militaire de Blida et seront poursuivis pour les chefs d’inculpation d' »atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat », des faits prévus et punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal.

  • #2
    En gros :

    1) Les mafieux rab zayer et sergent garcia veulent garder le pouvoir en éliminant l'autre et en se forgeant des alliances.
    2) le gros sergent mafieu a eu le dessus sur rab zayer
    3) le peuple a donc la version du vainqueur : le mafieu sergent garcia.

    Si rab zayer avait eu le dessus, on aurait eu sa version à lui le gentil contre le gros méchant.

    Ok ok

    Vendredi prochain : "cher sergent garcia, merci pour rab zayer mais maintenant dégage, car le seul gaïd c'est le peuple". "ne le prend pas mal, on aurait fait pareil avec l'autre s'il avait eu ta peau".

    J'ai bon ?
    “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
    Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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    • #3
      La voix de son maitre

      "l’institution militaire conduite par Ahmed Gaïd Salah était en train de préparer son alignement sur les revendications du mouvement populaire qui organise des manifestations grandioses à travers le pays depuis le 22 février 2019."

      l'art et la maniere de prendre les gens du bon dieu pour des canards sauvages, merci mrs Semmar de participer a ce cinema mais bon vu le chantage à ta famille on comprend mais on n'apprecie pas

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      • #4
        Règlement de comptes entre anciens amis de la même mafia pour qui sauve sa position et donc ses privilèges.

        Le chkara de Gaid est le nouveau parrain
        مالي و للناس كم يلحونني سفها
        ديني لنفسي و دين الناس للناس

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        • #5
          CHIF



          que propose tu comme alternative dans tout ce foutoir

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          • #6
            Si je comprend bien , la présidence et le patron des services secrets se faisaient espionnés par l'armée , mais tant que gaid bermil n'était pas en danger , tout était " normal ". Ils sont vraiment ridiculement ridicules .
            La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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            • #7
              Sachant que les mafieux du cartel ANP/FLN sont de grands marchands des théories du complot qui manipulent les Algériens à coups de mensonges et d'intox depuis des décennies, je ne serais pas surpris qu'on nous révèle prochainemnt que des dizaines de barbouzes de la DGSE, la CIA et le Mossad ont été récemment arrêtés dans une grotte secrète située au coeur du Hoggar en flagrant délit de préparation d'un complot high-tech pour destituer le gros mafieux Gaid Salah et le remplacer par un larbin aux ordres des mafieux Toufik et Tartag!

              N'oublions pas que le gros porc mafieux Gaid Salah répète depuis février le mensonge honteux selon lequel des pays étrangers sont derrière les manifestations en Algérie et que les manifestants sont des pions des services étrangers qui veulent déstabiliser et détruire l'Algérie.

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              • #8
                En off , il se dit que ces arrestations sont la consequence du decret mettant gaid salah a la retraite apres son discours ou il menace le mouvement pour en faire un preuve de bonne volonté et ainsi declencher une transition avec zeroual; dans tous les cas c'est un reglement de compte a ok corrail et cela ne nous regarde pas car c'est la meme bande

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                • #9
                  Même Khaled Nezzar l'a évoqué en parlant des conseils qu'il a prodigué à Said Bouteflika mais il me semblait que le clan présidentiel voulait l'isoler en usant des prérogatives du président Bouteflika avant qu'il démissionne.

                  Maintenant si AGS affirme que le président n'est pas capable de prendre cette décision seul donc pourquoi AGS a soutenu sa candidature? AGS ne devrait-il pas être jugé pour cela?

                  La complexité de l'affaire tient des adhérences entre la justice civile et la justice militaire. Said Bouteflika n'est pas un militaire donc en l'absence d'un complot avec l'étranger, il ne doit pas être jugé par un tribunal militaire wa allah A3lam.

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                  • #10
                    Qu'ils se mangent entre eux ,où est le problème ?

                    Qu'il s'auto-éliminent ,c'est notre but ...
                    On sait que c'est une guerre de clans et Alors !
                    Qui aurait imaginé cette scène ,il y a à peine 3 mois (trois mois c'est très peu dans la vie d'une nation ),nous qui étions partis vers un troisième mandat (5 ans ) de Bouteflika .
                    Qui aurait imaginé que des millions d'algériens sortiraient pour demander l’arrêt du massacre .....
                    En attendant la consécration finale ,tous les corrompus et les mafiosis tremblent et c'est déjà en soi une victoire .
                    L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                    • #11
                      Si rab zayer avait eu le dessus, on aurait eu sa version à lui le gentil contre le gros méchant.
                      Mais le problème c’est que Zeroual confirme la version de gaid, tout comme le fait Nezzar.

                      Sans être pro-gaid, de quel droit, un civil qui n’a aucune fonction au niveau de l’état, rencontre un autre civil, ancien général du DRS et un général en poste pour proposer la présidence a un ancien président, et la destitution du chef d’état de l’armée en place (aussi contestable qu’il peut l’être) pour mettre à sa place un agent qui accepte d’établir l’état d’urgence et d'arrêter les manifestations par la force des militaires.

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                      • #12
                        J'ai bon ?
                        oui c'est a peu près ca ..!
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                        • #13
                          je l'ai dit il y a plusieurs semaines, le vent soufflé par la révolution des marcheurs souriants a affaibli la position du principal concerné, le cartel présidentiel, celui ci s'est allié avec son vieil ennemi, la mafia DRSiste pour contrecarrer les projets du régime des power rangers qui a profité de l'affaiblissement de son premier adversaire, le cartel présidentiel, l'autre ennemi, à savoir la mafia du DRS était affaibli mais loin d'être complétement neutralisé sans pour autant représenter une menace immédiate.

                          la dangerosité est venue de cette alliance infâme et contre nature ... on sait tous de quoi sont capables les gars de Toufik.


                          l'inconnue, celle que tous ces comploteurs sans scrupules ont oublié, c'est le patriotisme au sein de la société civile et militaire ... je reste, persuadé que cet élément a un rôle décisif dans cette étape de notre Histoire.
                          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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