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Comment l’état-major de l’APN a donné un blanc-seing au général Ahmed Gaïd Salah

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  • Comment l’état-major de l’APN a donné un blanc-seing au général Ahmed Gaïd Salah

    Au fil des semaines, le patron de l’armée algérienne est devenu le « nouveau maître des horloges » du pays. Les arrestations spectaculaires opérées samedi, à l’encontre de personnalités, qui jusqu’à il y a quelques années voire quelques jours, tenaient encore le haut du pavé, sont venues signifier que c’est désormais l’armée qui déteint tous les leviers du pouvoir et cela sans partage. « Mettre aux fers les généraux Mohamed Mediène et Bachir Tartag et Saïd Bouteflika est une décision qui a été prise par Gaïd Salah depuis une quinzaine de jours, mais il a dû attendre de faire l’unanimité au sein des patrons des régions militaires et des chefs des corps de l’armée », explique un diplomate étranger en poste à Alger.En effet, c’est vendredi soir que les choses se précipitent. Le général Gaïd Salah appelle au téléphone tous les grands généraux de l’Armée populaire nationale. Il fait le pressing auprès des compères étoilés afin de procéder à l’arrestation du trio Medinèe-Bouteflika-Taratg déjà pointé du doigt comme agents comploteurs dans plusieurs de ses discours. Les slogans scandés et brandis lors de ce 11ème vendredi de contestation ont véritablement pris de panique le vice-ministre de la Défense. Il est de plus en plus ciblé, vilipendé, accusé de privilégier les règlements de comptes à la Justice. Le vieux général sait qu’il y a péril en la demeure. Les manifestants crient haut et fort que « l’armée appartient au peuple et non à Gaïd Salah ». C’en est trop. Il faut bien tenir jusqu’au 4 juillet. Les hauts gradés consultés le laisse faire. Le samedi 4 mai, Mohamed Mediène, Bachir Tartag et Saïd Bouteflika sont convoqués par le tribunal militaire de Blida ; Ils encourent entre 5 et 1à ans d’emprisonnement atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat ». Le général Ahmed Gaïd Salah vient de tirer sa dernière cartouche en jetant en pâture à la vindicte populaire « trois gros poissons ». Serait-ce suffisant ? La réponse sera connue le vendredi prochain.


    Maghreb Intelligence

  • #2
    Abdelkader Bensalah a parlé. Le général Gaïd Salah veut imposer sa feuille de route au peuple algérien

    ---------------------- Erreur- ----------
    Dernière modification par algerien2014, 07 mai 2019, 09h11. Motif: Erreur de frappe

    Commentaire


    • #3
      bonjour et sahha ramdankoum

      Le hirak ne se satisfera des arrestations intervenues jusqu'ici même s'il ne se refuse pas le plaisir de voir ces figures mises hors état de nuire.

      Le hirak est exigeants, puisqu'il aspire profondément à un état de droit et à l'instauration de nouvelles pratiques dans le cadre de la démocratie. Les tenants du pouvoir finiront par s'en rendre compte bon gré ou mal gré. La transition voulue par le peuple aura lieu.

      Le peuple sait qu'avec une solution dans le cadre de la constitution actuelle est une garantie de survie du système, de ses pratiques via la remise en selle de ses résidus aux visages renouvelés et la reconfiguration de ses satellites qui sont toujours en orbite bien qu'actuellement muets.

      La corruption, le clientélisme, la cooptation, le partage des richesses, l'exclusion et l'interdiction des opinions divergentes est le matériel génétiques constituant les modes de gouvernance du pouvoir mafieux. Les tenants du pouvoir conçoivent l'état comme un moyen d'accaparement et de partage des richesses du pays. Les pratiques mafieuses sont les seules garantes d'une conception pareille. Et inversement, la transparence, l'état de droit, les contres pouvoir et l'alternance démocratique sont des choses à combattre.

      Aujourd'hui rien ne dit et rien ne garantit la fin de cette matrice, bien au contraire, on est certains que le matériel génétique qui a fondé les lois du système est toujours en oeuvre.

      L'image du chef d'état et les interventions du CEM, ses instructions, propositions, ne laissent aucun doute sur qui joue quel rôle. Le chef d'état bien qu'il soit le chef constitutionnellement parlant, il ne prend ni la parole devant le peuple et quand il le fait, il lit un texte sans profondeur, ni conviction, ne prend aucune décision, ne possède aucune autorité, ne contrôle rien et n'est le garant de rien du tout. Le CEM fait office de chef d'état, presse la justice, propose la feuille de route, désigne les ennemis et les comploteurs, les fait emprisonner, .... Ils donnent la preuve à eux deux que la constitution tant étalée n'est qu'un bout de papier sans aucune valeur et n'est l'émanation ou la source d'aucun pouvoir. Ce n'est pas elle qui donne la force et la légitimité puisque ce n'est pas le chef d'état qui décide mais le CEM qui s'attribue les rôles qu'il lui conviennent.

      C'est pour dire qu'il est temps qu'ils passent à autre chose sans d'avantage perdre de temps, avec des manœuvres vides, inutiles, inconsistantes, inconséquentes puisque sans fondements ni assises, et qu'ils saisissent cette occasion pour la nation et son avenir afin qu'elle soit enfin dotée d'institutions modernes fortes qui tirent leurs pouvoir d'une constitution émanation d’une légitimité populaire sans faille. Mettre en place un état moderne dégagé des équilibres et des transactions claniques et des pratiques mafieuses. Edifier un état assis sur le droit, la transparence, l'équilibre des pouvoirs et contres pouvoirs institutionnels, et dont les représentants sont légitimement élus.

      Le mouvement est tel que toutes les gesticulations des tenants du pouvoir sont des singeries dignes d'une ménagerie.

      A ceux qui respectent la longue et difficile chevauchée de ce peuple à travers l’histoire, il faut aller participer positivement dans l’institution d’un état digne de ce nom et qui tire sa force de sa société civile, de ses militants, de ses enfants engagés quotidiennement chacun dans son domaine pour l’intérêt des citoyens et pas dans les intérêts particuliers de mafias civiles/militaires qui se sont succédées depuis la prise du pouvoir par les militaires en 62 et dieux sait qu'est ce qu'il en sortira si encore une fois les militaires restent les maitres du jeu
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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