La crainte d’un passage en force du pouvoir
Le discours prononcé, dimanche 5 mai, par le président par intérim Abdelkader Bensalah, continue de susciter des réactions de rejet mais aussi d’inquiétude au sein de la classe politique ainsi que parmi les organisations de la société civile et les acteurs du mouvement populaire. Le rejet et la dénonciation du discours sont quasi-unanimes.
Son appel au dialogue ne trompe personne. Il a d’ailleurs été formulé sans grandes convictions. Abdelkader Bensalah n’a défini ni les conditions ni les objectifs assignés à ce « dialogue ». En réalité, ce nouvel appel ressemble beaucoup plus à une formalité qu’à une réelle volonté du pouvoir de discuter avec l’opposition sur un plan sérieux de sortie de crise.
Le régime semble avoir un plan qu’il cherche à exécuter, sans prendre en considération les demandes formulées par l’opposition et le Hirak.
Dans ce contexte, le maintien de l’élection présidentielle du 4 juillet, malgré le rejet de la population et l’absence de candidats sérieux, est de plus en plus perçu comme une tentative de passer en force.
« De jour en jour, les doutes se dissipent, le forcing se précise, plus clairement encore aujourd’hui avec le discours de Bensalah, chef provisoire de l’État. En fait, le système, avec son personnel décrié par la rue, décide d’aller dans deux mois, à l’élection présidentielle, pourtant rejetée », a dénoncé hier la Ligue des droits de l’Homme qui s’interroge sur le rôle que compte jouer l’armée :
« Le général major Gaïd Salah, qui incarne aujourd’hui le pouvoir réel, qui détient les leviers de la décision politique, continuera-t-il à tourner le dos au peuple, ira-t-il jusqu’au bout, au risque de faire basculer le pays dans le chaos et l’instabilité certaine. L’armée se dressera-t-elle contre la volonté du peuple ? »
TSA
Le discours prononcé, dimanche 5 mai, par le président par intérim Abdelkader Bensalah, continue de susciter des réactions de rejet mais aussi d’inquiétude au sein de la classe politique ainsi que parmi les organisations de la société civile et les acteurs du mouvement populaire. Le rejet et la dénonciation du discours sont quasi-unanimes.
Son appel au dialogue ne trompe personne. Il a d’ailleurs été formulé sans grandes convictions. Abdelkader Bensalah n’a défini ni les conditions ni les objectifs assignés à ce « dialogue ». En réalité, ce nouvel appel ressemble beaucoup plus à une formalité qu’à une réelle volonté du pouvoir de discuter avec l’opposition sur un plan sérieux de sortie de crise.
Le régime semble avoir un plan qu’il cherche à exécuter, sans prendre en considération les demandes formulées par l’opposition et le Hirak.
Dans ce contexte, le maintien de l’élection présidentielle du 4 juillet, malgré le rejet de la population et l’absence de candidats sérieux, est de plus en plus perçu comme une tentative de passer en force.
« De jour en jour, les doutes se dissipent, le forcing se précise, plus clairement encore aujourd’hui avec le discours de Bensalah, chef provisoire de l’État. En fait, le système, avec son personnel décrié par la rue, décide d’aller dans deux mois, à l’élection présidentielle, pourtant rejetée », a dénoncé hier la Ligue des droits de l’Homme qui s’interroge sur le rôle que compte jouer l’armée :
« Le général major Gaïd Salah, qui incarne aujourd’hui le pouvoir réel, qui détient les leviers de la décision politique, continuera-t-il à tourner le dos au peuple, ira-t-il jusqu’au bout, au risque de faire basculer le pays dans le chaos et l’instabilité certaine. L’armée se dressera-t-elle contre la volonté du peuple ? »
TSA
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