Des figures de l’opposition et des universitaires attendus demain à Kherrata

[Anzoul]

Bouchachi, Bouhired, Tabou, Bourgâa, Lalmas… Des figures de l’opposition et des universitaires attendus demain à Kherrata
Par Hakim Megatli | 07 Mai 2019 | 13:19
C’est une bonne brochette de personnalités de l’opposition et des universitaires qui s’inscrivent dans la perspective du Hirak populaire qui est attendue demain mercredi à Kherrata pour y discourir à l’occasion de la commémoration des massacres du 8 mai 1945.

Mustapha Bouchachi, Lakhdar Bourgaâ, Djamila Bouhired, Karim Tabou, Louiza Ait Hamadouche, Fodil Boumala, Smail Lalmas Nacer Djabi et Ghafir Mohamed vont tous se retrouver à la salle de cinéma de la ville de Kherrata, dans le cadre d’une conférence débat sur les tragiques événements de 1945 et la situation actuelle de l’Algérie.

Ce rendez-vous historique mais aussi politique qui aura lieu à 21h c’est-à-dire juste après la rupture du jeûne, permettra aux conférenciers de croiser leurs mots sur les similitudes qui pourraient y avoir entre les manifestations de 1945 contre le système colonial et celle que connait l’Algérie aujourd’hui contre le système tout court.

Pour cause, c’est à partir la ville de Kherrata qu’est partie l’étincelle de l’insurrection populaire un certain 16 février 2019 qui a abouti à l’annulation du 5ème mandat et la démission forcé de l’ancien Président Bouteflika.

«Nous sommes en deuil et nous le resterons jusqu’à la chute de ce régime», proclamait une banderole noire» hissé au début de la marée humaine qui marchait comme dans un cortège funèbre.

C’est une sorte de retour sur le lieu d’où était partie la protestation citoyenne contre le régime Bouteflika pour en tenter d’expliquer le cheminement du Hirak et ses perspectives de lutte à la lumière de la stratégie du nouveau pouvoir.

[Anzoul]

Il faut les soutenir pour exclure les militaires des décisions politiques.

[Pomaria]

T'inquiète pas trop Anzoul !

Les algériens les soutiennent déjà.

C'est notre pouvoir qui ne les aiment pas, et qui a fait et qui fera tout pour les discréditer, brouiller leur message et leurs actions sur le terrain.

[hbibnaali]

Il faudra scander et afficher leurs noms dans les banderoles lors des prochaines manifestations, pour forcer nos militaires à négocier avec eux.

[Anzoul]

C'est notre pouvoir qui ne les aiment pas, et qui a fait et qui fera tout pour les discréditer, brouiller leur message et leurs actions sur le terrain.

Biensur qu'il va pas l'aimer(il risquera de perdre ses privilèges) et qu'il fera tout ce qui est dans ses moyens pour les discréditer aux yeux des algériens.
Mais le dernier mot revient au peuple algérien,uni derrière ces hommes et ces femmes de bonnes volonté,il va infléchir les forces obscures qui tiennent les leviers des décisions.
La balle est dans le camp du peuple c'est aussi simple que ça.

[nacer-eddine06]

connais tu au moins ghafir mohamed
le marocain

[danube]

La mayonnaise commence à prendre , on doit avoir une solution politique avant la fin du ramadhan avec cette brochette et d'autres pour animé la transition sinon enaaydou bik yal bermil

[houari16]

posté par ANZOUL

Il faut les soutenir pour exclure les militaires des décisions politiques.

.
Tes intentions sur la toile " FA " , l intox ??
ça n a rien a voir avec ton poste ..( massacre des innocents par l armée française )....
Le sujet : commémoration des massacres du 8 mai 1945.

[infinite1]

Il faut les soutenir pour exclure les militaires des décisions politiques.

Nuance, il faut les soutenir et exclure ceux qui sont gangrénés des militaires comme leurs comparses civils ...sinon l'Algérie a besoin du corps PROPRE de son armée en ce moment plus que jamais.


Arezki HAMOUDI
(Ce n'est pas parce qu'on est nombreux à avoir tort qu'on a forcément raison.)

[Anzoul]

Infinite,
Je ne crois pas qu'en temps de paix l'armée a le droit de s'immiscer dans le vie des civils et la politique,elle doit normalement recevoir ses ordres du gouvernement élu démocratiquement et même en temps de guerre ça doit être le cas,les militaires ont dans ce cas le droit de faire la guerre suivant leurs stratégies mais toujours en se référant au gouvernement, c'est comme ça que ça devrait fonctionner une démocratie moderne.

[zemfir]

les intervenants

[Anzoul]

J'espère qu'ils auront la confiance de l'écrasante majorité des. Algériens, c'est essentiel d'avoir des leaders du mouvement populaire et que de cette façon les militaires s'affaceront dans leurs casernes et laisseront les algériens avec l'aide de ces leaders prendre leur destin en main sans l'interférence de l'armée.

[houari16]

@ANZOUL

Une armée " Populaire " pour la souveraineté du pays

Pas une armée " Royale " pour l intérêt des Rois qui se succèdent au royaume

[Laari1]

et même en temps de guerre ça doit être le cas,les militaires ont dans ce cas le droit de faire la guerre suivant leurs stratégies mais toujours en se référant au gouvernement

"La guerre est une chose trop grave pour être confiée aux militaires. 'Clemenceau)"
La politique aussi.

[infinite1]

Infinite,

Je ne crois pas qu'en temps de paix l'armée a le droit de s'immiscer dans le vie des civils et la politique,elle doit normalement recevoir ses ordres du gouvernement élu démocratiquement et même en temps de guerre ça doit être le cas,les militaires ont dans ce cas le droit de faire la guerre suivant leurs stratégies mais toujours en se référant au gouvernement, c'est comme ça que ça devrait fonctionner une démocratie moderne.

En temps normal oui !... ce qui n'est pas le cas en Algérie, donc qui en dehors de l'armée peut encadrer la transition et surtout éviter le chaos et tous les débordements en cette période cruciale du pays ? ...

Mener une contestation avec des slogans dans la joie et le folklore c'est une chose ...Désigner, choisir des responsables dans la cohésions et un consensus de tous est une autre... ce qui n'est pas une mince affaire !..

Déjà au sein d'une cellule familiale il n'est pas facile de trouver une entente, que dire alors d'un compromis étendue à plus de 42 millions d'habitants ? ...


Arezki HAMOUDI
(Ce n'est pas parce qu'on est nombreux à avoir tort qu'on a forcément raison.)