L’Armée Nationale Populaire s’est encore exprimée sur la situation politique du pays à travers un éditorial, dans le dernier numéro de ce mois de mai, de la revue El Djeïch, organe officiel de l’armée. La feuille de route de l’armée est la seule disponible et possible
Dans la même perspective du dernier discours du chef de l’état-major Gaïd Salah, le rédacteur de l’éditorial de la revue réaffirme la volonté de l’armée à imposer sa feuille de route, il commence par dénoncer les voix discordantes qui refusent cette dernière « en rejetant toutes les solutions disponibles et possibles, à même de permettre à notre pays de surmonter cette épreuve, et donc de couper la route aux aventuristes qui concoctent des plans et projettent de les exécuter à tous les échelons, dans le but d’entraîner le pays vers l’anarchie et le chaos ».
Le complot date d’il y a quelques années
El Djeïch remonte à des origines lointaines de la crise, qui serait le résultat de plusieurs complots et tentatives bien construites depuis quelques années pour porter atteinte à la stabilité du pays : « aujourd’hui, nul n’ignore que les exécutants de ce plan machiavélique, ceux qui leur ont confié cette tâche et ceux qui gravitent dans leur giron, ont attendu, durant les années passées, la moindre occasion pour le mettre à exécution en ayant recours à diverses voies et moyens ».
Il n’y aura pas de période de transition
L’armée rejette, à travers sa revue, toute période de transition qu’elle juge anticonstitutionnelle et dangereuse pour le pays, elle qualifie ceux qui la revendiquent d’aventuriers qui veulent profiter de cette période pour faire passer leurs dessins. « Il n’est pas surprenant de voir que ce sont les mêmes voix qui avaient sollicité l’intervention de l’armée dans le champ politique durant les précédentes décennies qui tentent aujourd’hui, sournoisement, de l’entraîner sur cette voie en cette étape cruciale. Ceci par des voies multiples dont la plus courante est de faire pression, à travers des “messages ouverts”, “débats”, “avis” et “points de vue” publiés dans les colonnes de certains médias, appelant à une période de transition calquée à leur mesure durant laquelle ils se conduiront comme il leur plaira et feront passer leurs projets et les agendas de leurs parrains qui vouent à l’Algérie une haine et une rancœur infinies ».
Le peuple et l’armée sont soudés
L’éditorial conclu en affirmant que l’armée et le peuple ont la même volonté et vivent en cohésion totale : « l’ANP demeurera aux côtés du peuple jusqu’à ce qu’il atteigne ses objectifs de concrétiser le changement attendu comme elle demeurera mobilisée en permanence pour accompagner le peuple et le protéger des agissements d’individus que le temps a fini par dévoiler les contours du vil complot qu’ils ont mis en œuvre contre la patrie des chouhada ».
Qu’en est-il des revendications populaires
L’armée hausse ainsi le ton et persiste dans sa volonté de ne pas sortir de la feuille de route tracée par son État-major, elle rejette toute autre solution venant de l’opposition et s’accapare la volonté populaire sans pour autant répondre à ses revendications.
Dans la même perspective du dernier discours du chef de l’état-major Gaïd Salah, le rédacteur de l’éditorial de la revue réaffirme la volonté de l’armée à imposer sa feuille de route, il commence par dénoncer les voix discordantes qui refusent cette dernière « en rejetant toutes les solutions disponibles et possibles, à même de permettre à notre pays de surmonter cette épreuve, et donc de couper la route aux aventuristes qui concoctent des plans et projettent de les exécuter à tous les échelons, dans le but d’entraîner le pays vers l’anarchie et le chaos ».
Le complot date d’il y a quelques années
El Djeïch remonte à des origines lointaines de la crise, qui serait le résultat de plusieurs complots et tentatives bien construites depuis quelques années pour porter atteinte à la stabilité du pays : « aujourd’hui, nul n’ignore que les exécutants de ce plan machiavélique, ceux qui leur ont confié cette tâche et ceux qui gravitent dans leur giron, ont attendu, durant les années passées, la moindre occasion pour le mettre à exécution en ayant recours à diverses voies et moyens ».
Il n’y aura pas de période de transition
L’armée rejette, à travers sa revue, toute période de transition qu’elle juge anticonstitutionnelle et dangereuse pour le pays, elle qualifie ceux qui la revendiquent d’aventuriers qui veulent profiter de cette période pour faire passer leurs dessins. « Il n’est pas surprenant de voir que ce sont les mêmes voix qui avaient sollicité l’intervention de l’armée dans le champ politique durant les précédentes décennies qui tentent aujourd’hui, sournoisement, de l’entraîner sur cette voie en cette étape cruciale. Ceci par des voies multiples dont la plus courante est de faire pression, à travers des “messages ouverts”, “débats”, “avis” et “points de vue” publiés dans les colonnes de certains médias, appelant à une période de transition calquée à leur mesure durant laquelle ils se conduiront comme il leur plaira et feront passer leurs projets et les agendas de leurs parrains qui vouent à l’Algérie une haine et une rancœur infinies ».
Le peuple et l’armée sont soudés
L’éditorial conclu en affirmant que l’armée et le peuple ont la même volonté et vivent en cohésion totale : « l’ANP demeurera aux côtés du peuple jusqu’à ce qu’il atteigne ses objectifs de concrétiser le changement attendu comme elle demeurera mobilisée en permanence pour accompagner le peuple et le protéger des agissements d’individus que le temps a fini par dévoiler les contours du vil complot qu’ils ont mis en œuvre contre la patrie des chouhada ».
Qu’en est-il des revendications populaires
L’armée hausse ainsi le ton et persiste dans sa volonté de ne pas sortir de la feuille de route tracée par son État-major, elle rejette toute autre solution venant de l’opposition et s’accapare la volonté populaire sans pour autant répondre à ses revendications.
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