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FFS: le pouvoir veut « instaurer une dictature sur les ruines de l’ancien régime »

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  • FFS: le pouvoir veut « instaurer une dictature sur les ruines de l’ancien régime »

    Le FFS a accusé, mercredi 08 mai, les détenteur du pouvoir de vouloir « imposer une feuille de route politique à contre courant des attentes populaires ».

    « Malheureusement, malgré la détermination et la mobilisation infaillible du peuple algérien, les détenteurs du vrai pouvoir dans le pays, continuent à ruser et à multiplier ses manœuvres afin d’aboutir à l’essoufflement de la contestation populaire et pour instaurer une dictature sur les ruines de l’ancien régime qui a duré vingt temps », prévient le FFS.

    Le FFS indique, dans son communiqué rendu public mercredi, qui « n’a jamais cessé de dénoncer l’entêtement du pouvoir incarné par l’état Major de l’armée, qui en plus de son recours systématique à la répression des marches pacifiques et aux intimidations contre toutes les voix discordantes, il s’active à imposer une feuille de route politique à contre courant des attentes populaires ».

    Et d’ajouter: « Cette déferlante humaine tenace et pacifique a réussi à ébranler les plans machiavéliques du pouvoir politique algérien et à provoquer une panique indescriptible au sein du sérail ».

    fidèle à sa position quant à l’intervention du chef de corps d’armée Ahmed Gaid salah, le FFS n’a pas manqué de réitérer son appel « au chef suprême des armées, de ne plus impliquer cette institution dans le destin politique du pays ».

    Évoquant les massacres du 8 mai 1945, le plus ancien parti du pays a affirmé que « depuis le 22 Février dernier, le peuple Algérien s’est engagé dans une autre révolution. Une révolte joyeuse et pacifique qui a mobilisé la quasi-totalité de notre peuple sous un seul mot d’ordre. Le droit à l’autodétermination ».

    Le FFS a appelé une nouvelle fois les acteurs sociopolitiques et les forces vives de la nation « de redoubler les efforts afin de trouver ensemble une issue qui nous permettra de nous engager, le plus vite possible dans une vraie transition démocratique ».

    Inter-lignes
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    1 dictature sur les ruines de l'ancienne dictature , jusqu'à ce qu'ils comprennent ...

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    • #3
      Le FFS a accusé, mercredi 08 mai, les détenteur du pouvoir de vouloir « imposer une feuille de route politique à contre courant des attentes populaires ».
      Ben Salah est devenu incredible est sa feuille de route est entrain affaiblie de jour ajours
      dz(0000/1111)dz

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      • #4
        La feuille de route est celle de Sissi l'impératrice qui se prépare à prendre constitutionnellement les reines de ce pays, quelque soit la mascarade que pourra être la future élection...

        Et pourtant, ils avaient été prévenus des stratégies qui se dessinaient...

        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=438730
        Dernière modification par ott, 10 mai 2019, 06h07.
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          MOUVEMENT POPULAIRE : Mouloud Hamrouche salue le rôle de l’armée
          Mouloud Hamrouche s’est exprimé de nouveau sur le Mouvement populaire qui agite l’Algérie depuis huit semaines, réclamant le départ du système, encensant dans le même contexte, le rôle de l’armée nationale dans la gestion de la crise politique que connaît le pays.


          L’ancien Premier ministre commence par noter que « La marche du 22 février a brisé le mur de la peur et mis un terme à la résignation. Elle a été suivie par d’autres vendredis avec la participation de toutes les catégories sociales, syndicales, partisanes, associatives, corporatistes et sociétés civiles. C’est salutaire. » Après cette appréciation liminaire, l’auteur se livre à un réquisitoire au vitriol contre le système qui a produit cette « révolté pacifique et austère » en égrenant ses travers. « Des décennies de blocages, de manque flagrant de progrès politique et social et de refus d’accès au statut du citoyen par une gouvernance des plus absurdes et des plus figées. Une gouvernance qui a fabriqué et installé des réseaux d’obédience et d’allégeance qui disputent aux Algériens leur sécurité, leurs droits et leurs libertés au quotidien et empêche l’édification de l’Etat national de droit. Des gouvernants successifs se sont contentés de se maintenir au sommet de la pyramide et exercer des pouvoirs faits de brutalités, de violations des lois et des droits, et la transgression des règles élémentaires de l’éthique. Ils ont laissé s’ériger la prébende, le passe-droit et la répression comme seuls instruments de gestion du pays et de contrôle de la société dans toutes leurs dimensions et leurs composantes. L’absence de capacités en leadership et en gouvernance politique ne relève pas d’une simple idéologie mais de faiblesses sociales et organisationnelles. Ces faiblesses sont dues à une mécanique sociologique ahurie qui refuse la constitution de toute force politique et sociale, empêche toute propension à l’adhésion et à l’engagement, et prive la société entière de toute capacité organique, organisationnelle et institutionnelle. » Parlant de l’aboutissement de ce mouvement ; l’ancien premier ministre souligne qu’ « Une mobilisation populaire, quelles que soient sa dimension et sa profondeur, ne donnera pas facilement de prolongements humains, politiques et institutionnels, même à travers des instances transitoires ou des conférences nationales. Cela reste de la responsabilité et du devoir de l’armée et de toutes les élites nationales ! »

          Ismain
          Reflexiondz
          Lundi 15 Avril 2019 - 19:27
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            Mouloud Hamrouche : « L’armée ne peut aller contre les aspirations du peuple »

            Mouloud Hamrouche estime que l’institution militaire ne doit en aucun cas tourner le dos aux aspirations du peuple algérien. « Le peuple et l’armée sont seuls. Il ne faut pas qu’ils se tournent le dos ni se trouvent face à face. L’armée ne peut aller contre les aspirations du peuple », écrit l’ancien chef de gouvernement, dans une contribution sous le titre « Du régalien et du légitime », publiée ce dimanche 5 mai par El Watan et El Khabar.

            Hamrouche revient dans son texte sur l’analyse du mouvement du 22 février après onze semaines, faisant remarquer que « la situation ne s’améliore pas en terme de perspectives ». Pour lui, « le peuple ne veut plus être gouverné comme par le passé à travers des façades ’’politiques’’ préfabriquées. Des façades investies de sans-scrupule, de sans-vergogne, de sans-responsabilité et de sans-éthique. Ce sont toutes ces façades et ces comportements illégitimes que le hirak a disqualifiés ». Il explique d’ailleurs que « le hirak est un mouvement historique né de cette crise majeure de gouvernance ».

            « Le changement des hommes ne sera jamais déterminant »

            Tout en avertissant qu’il serait « naïf » de croire que le changement des hommes est la réponse et que leur remplacement par d’autres honnêtes et engagés garantirait les espérances du hirak, il soutient que « le changement des hommes ne sera jamais déterminant ». « Ce ne sera jamais une garantie suffisante pour une bonne gouvernance et une bonne justice », tranche-t-il.

            A ce sujet, il ajoute : « Au risque de paraître un briseur d’enthousiasme, aucune solution ni aucune démarche ne peut être envisagée comme un kit à prendre ou à laisser pour un hirak pacifique et unitaire de cette ampleur et qui exige en plus un changement profond de mode de gouvernement ».

            L’homme des Réformes pose, par la suite, un certain nombre de questions, notamment « C’est quoi une bonne solution politique ? C’est quoi une possible solution constitutionnelle ? ». Avant de poursuivre que « la Constitution ne recèle aucun instrument ni aucune mécanique de solution de crises ou de conflits ». Il fera remarquer sur ce que « des crises et des conflits de cette nature ont été, par le passé, solutionnés hors Constitution, chose que le hirak interdit aujourd’hui ».

            Pour l’application des articles 7 et 8

            D’autre part, Hamrouche s’interroge « en quoi consiste une transition conduite par des personnalités honnêtes, compétentes et non impliquées ? », non sans admettre que « toute instance de transition aura énormément de difficultés à embrayer sur des réalités et des pouvoirs, et à surmonter d’autres embûches et adversités ».

            L’ancien chef de gouvernement se positionne directement en faveur de la restitution de la souveraineté au peuple, lorsqu’il estime « pertinente » la revendication de l’application des articles 7 et 8 de la Constitution. Cependant, « il reste à obtenir un accord sur le comment, la forme, les méthodes de travail et le schéma final des institutions démocratiques, un avant-projet de Constitution et le mode de son approbation par une Constituante ou par un référendum », a-t-il plaidé.

            Hamrouche explique que « l’article 7 comporte deux voies par lesquelles le peuple exerce sa souveraineté et demeure source de tout pouvoir. La voie électorale pour élire un Président et des élus et la voie référendaire pour l’adoption d’une Constitution et la création d’institutions ».

            Le chef d’Etat n’a pas de légitimité

            A l’opposé, Mouloud Hamrouche ne va par trente-six chemins pour enfoncer le chef d’Eta intérimaire, contesté, Abdelkader Bensalah. Pour lui, « toutes ces questions ne peuvent être résolues par un pouvoir chargé du régalien dépouillé de sa légitimité électorale, ni par des partis, toutes obédiences confondues vu leur état organique et organisationnel ».

            « Nul n’a le droit de contester l’exercice du régalien qui échoit au chef d’Etat intérimaire ; par contre, il n’a pas de pouvoir ni de légitimité pour mettre en œuvre les articles 7 et 8 de la Constitution », a-t-il asséné.

            C’est pourquoi, il conclut que « toute démarche ou toute élection restent tributaires de la participation et la contribution consensuelle de tous pour être et rester dans le sillage du hirak ». « Une telle approche permet de ne pas contester le régalien, de bénéficier de forts engagements et contributions, d’obtenir une stabilité relative et de continuer à dire la volonté algérienne », écrit Hamrouche.
            Mohamed Benchargui 5, Mai, 2019
            dm-algerie
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Hamrouche et d'autres ont compris le danger du peuple et de l'armée qui se tournent le dos.

              Le sergent.... lui.. il lui faut du temps et prépare tranquillement sa mue de garcia vers sissi.

              Beaucoup de ceux qui le conseillent derrière le savent également.

              Le probleme : ils n'ont aucune solution de rechange.

              Ça me rappelle un film avec quelqu'un qui tombe d'un immeuble.

              "L'important ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage !"
              “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
              Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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              • #8
                Quand on est aveuglé par les instruments de son pouvoir, de pompier pyromane, et qu'on a l'illusion d'un pouvoir central prépondérant, intoxiqués par des puissances mondiales qui se foutent du sort intrinsèque de la société algérienne, de sa vitalité et des dynamiques vertueuses qu'elle peut générer, pire, cette société algérienne représente pour ces puissances un danger, un modèle qu'il ne faut surtout pas suivre, on en est réduit à transformer le crash de ce pays en un atterrissage, je dirais un alunissage dans les ténèbres des longues nuits polaires, au nom des impératifs de sécurité nationale, seul domaines d'expertise de nos casquettes...

                Ces potentats seront responsables devant l'histoire des pires risques qu'ils auront fait courir à ce pays et qui veulent transférer vers des "comploteurs" internes au service de comploteurs "externes", ne connaissant que la théorie du complot des autres pour masquer leurs complots contre le peuple et le destin irréversible de ce pays vers la liberté et la démocratie...
                Dernière modification par ott, 10 mai 2019, 06h21.
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire

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