Par Shérazade 9 mai 2019
Depuis plusieurs années, la chasse aux non-jeûneurs est lancée à chaque mois de ramadan. Les non-jeûneurs se sentent criminalisés par les autorités, chose qui a poussé un collectif à exprimer ouvertement son exaspération en créant une page Facebook dédiée : « Yawmiyates Fatiroune Djazairiounes (chroniques de non-jeûneurs algériens) ».
La page des non-jeûneurs algériens est loin de représenter une provocation pour les jeûneurs, mais est plutôt une « manifestation » pour revendiquer la liberté individuelle et les droits des non-jeûneurs, qu’ils soient algériens ou étrangers. Ces individus issus de diverses wilayas du pays déplorent chacun à sa manière le fait qu’ils soient obligés de manger en cachette. S’exprimant librement sur des commentaires ou à travers des messages envoyés à la page Facebook, les internautes demandent plus de liberté individuelle, de laïcité et de liberté des pratiques religieuses, puisqu’il n’y a pas de législation spécifique sur le respect du jeûne.
Aucun texte de loi n’oblige un Algérien à jeûner
En effet, juridiquement parlant, aucun texte n’oblige un Algérien à jeûner lors du mois de Ramadan. Mais malgré cela, il reste très difficile de faire baisser une certaine pression sociale de plus en plus forte sur les personnes qui n’observent pas le jeûne. La fermeture des cafés et des restaurants dans la journée est imposée. En plus d’une chasse continue aux non-jeûneurs, que ces derniers éprouvent quotidiennement.
Pour rappel, chaque année, des non-jeûneurs sont arrêtés et parfois condamnés comme cela fut le cas en 2010 et en 2013. Les motifs des condamnations se fondent sur le non-respect des préceptes de l’islam, qui est la religion de l’État (Article 2 de la Constitution). Le Code pénal algérien condamne quiconque offense le prophète ou dénigre le dogme et les préceptes de l’islam ».
OBSERVALGERIE
Depuis plusieurs années, la chasse aux non-jeûneurs est lancée à chaque mois de ramadan. Les non-jeûneurs se sentent criminalisés par les autorités, chose qui a poussé un collectif à exprimer ouvertement son exaspération en créant une page Facebook dédiée : « Yawmiyates Fatiroune Djazairiounes (chroniques de non-jeûneurs algériens) ».
La page des non-jeûneurs algériens est loin de représenter une provocation pour les jeûneurs, mais est plutôt une « manifestation » pour revendiquer la liberté individuelle et les droits des non-jeûneurs, qu’ils soient algériens ou étrangers. Ces individus issus de diverses wilayas du pays déplorent chacun à sa manière le fait qu’ils soient obligés de manger en cachette. S’exprimant librement sur des commentaires ou à travers des messages envoyés à la page Facebook, les internautes demandent plus de liberté individuelle, de laïcité et de liberté des pratiques religieuses, puisqu’il n’y a pas de législation spécifique sur le respect du jeûne.
Aucun texte de loi n’oblige un Algérien à jeûner
En effet, juridiquement parlant, aucun texte n’oblige un Algérien à jeûner lors du mois de Ramadan. Mais malgré cela, il reste très difficile de faire baisser une certaine pression sociale de plus en plus forte sur les personnes qui n’observent pas le jeûne. La fermeture des cafés et des restaurants dans la journée est imposée. En plus d’une chasse continue aux non-jeûneurs, que ces derniers éprouvent quotidiennement.
Pour rappel, chaque année, des non-jeûneurs sont arrêtés et parfois condamnés comme cela fut le cas en 2010 et en 2013. Les motifs des condamnations se fondent sur le non-respect des préceptes de l’islam, qui est la religion de l’État (Article 2 de la Constitution). Le Code pénal algérien condamne quiconque offense le prophète ou dénigre le dogme et les préceptes de l’islam ».
OBSERVALGERIE
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