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Le Sahara Occidental n'est ni le Rif, ni la Kabylie et l’Ambazonie

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  • Le Sahara Occidental n'est ni le Rif, ni la Kabylie et l’Ambazonie

    Le cas de l'Ambazonie est l'exemple type qui diffère de l'affaire de la colonisation du Sahara Occidental et de celle de la Palestine. En effet, les deux dictatures israélienne et marocaine ne possédaient pas la Palestine et le Sahara Occidental lors de leurs créations (en 1948 pour Israël et en 1956 pour le Maroc).

    D'où il est question de colonisation de la Palestine et du Sahara Occidental, alors que tel n'est pas le cas du Rif, de la Kabylie, de l'Ambazonie, de Ceuta et Melilla ilot de Persil; territoires reconnus internationalement appartenir à une nation.

    - Cameroun : «hormis la séparation et la sécession», Yaoundé se dit prêt à dialoguer

    Face aux pressions internationales, le président Paul Biya se dit prêt à organiser un dialogue pour résoudre la crise anglophone au Cameroun. Une ouverture tranchant avec l'intransigeance affichée jusque-là par Yaoundé, qui exclut cependant toujours toute discussion sur la partition du pays comme le prônent les séparatistes.

    « Le président m’envoie dire aux populations du Nord-ouest que, hormis la séparation et la sécession, tout sujet politique peut être discuté et il se prépare à le faire », a annoncé le Premier ministre Joseph Dion Ngute, en tournée dans les régions anglophones depuis jeudi où il est arrivé, une branche de Fekeng, l’arbre de la paix camerounais, à la main.

    Le président est « en train d’organiser des rencontres » dans le cadre de ce dialogue, a révélé Joseph Dion Ngute, sans en préciser les contours ni l’agenda.
    (...).
    Bien qu’excluant toute discussion sur une possible indépendance des régions anglophones, le président se dit prêt « à discuter de tout ».

    « Cela inclut alors de parler du régionalisme, du fédéralisme, voire de la confédération », souligne Hans de Marie Heungoup.

    « Le discours du Premier ministre peut s’avérer apaisant », estime, quant à lui, Blaise Chamango, acteur de la société civile établi à Buea, chef-lieu du Sud-Ouest, l’une des deux régions anglophones. Surtout que « la sécession n’a jamais été l’agenda premier des anglophones », selon lui.

    La crise, qui a déjà contraint 530 000 personnes à fuir leur domicile, a commencé en novembre 2016, avec essentiellement des revendications d’enseignants ou de juristes, réclamant plus de représentativité anglophone.

    Les leaders de la contestation demandaient en majorité un retour au fédéralisme et, pour une minorité, l’indépendance et la proclamation d’un nouvel État, l’Ambazonie-.

    Jeune Afrique
    Dernière modification par rago, 11 mai 2019, 17h33.
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