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INDUSTRIE DE DÉFENSE Les Turcs lorgnent le marché algérien

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  • INDUSTRIE DE DÉFENSE Les Turcs lorgnent le marché algérien

    De notre envoyé spécial à Istanbul, Tarek Hafid
    Aselsan, géant turc spécialisé dans les systèmes de communication et de défense électronique, se propose d’opérer un transfert de technologie au meilleur prix en faveur des autorités algériennes.
    La Turquie a réussi à se doter d’une industrie militaire performante en l’espace de trois décennies. L’International Defence Industry Fair (Salon international de l’industrie de défense d’Istanbul), qui en est à sa 14e édition, est devenu la vitrine privilégiée de ce secteur grand. L’armée turque reste le principal client des entreprises d’armement et de défense qui parviennent, toutefois, à exporter une partie de leur production.
    Aselsan (Askeri Elektronik Sanayi, Industrie d'électronique militaire) fait partie des principaux groupes turcs. Installée à Ankara, Aselsan dispose de 5 départements : communications et technologies informatiques ; microélectronique, guidance et optronique ; système de radar, guerre électronique et intelligence ; technologies des systèmes de défense ; systèmes de transport, sécurité, énergie et automation. «Initialement, la production de systèmes de communication était notre activité première. Notre groupe a réussi à développer de nouveaux produits selon les besoins de l’armée turque», souligne Osman Devrim Fidanci, vice-président d’Aselsan chargé du marketing.
    «Notre capacité d’évolution nous la devons aux milliers d’ingénieurs et de techniciens de nos unités de production qui sont tous tenus d’avoir des activités de recherche et développement.
    Nous sommes également tenus de nous concentrer sur les nouvelles menaces auxquelles font face les forces armées turques. Voilà pourquoi nous avons développé des systèmes anti-drones», explique Osman Devrim Fidanci. Au sujet des relations avec l’Algérie, le vice-président d’Aselsan a confirmé la mise en œuvre d’un important projet avec le ministère de la Défense nationale.
    «Pour des raisons de confidentialité, nous ne sommes pas tenus de communiquer sur nos réalisations avec un de nos partenaires. Je peux juste vous affirmer que la chaîne de production que nous avons installée fonctionne parfaitement et que nos partenaires sont satisfaits de la fiabilité de nos produits. Nous souhaitons poursuivre notre relation avec l’ANP dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.»
    Pour ce qui est de l’IDEF19, qui s’est tenu du 30 avril au 3 mai 2019, les responsables d’Aselsan ont affirmé ne pas avoir reçu de délégations algériennes. «Nos partenaires algériens sont très exigeants en matière d’acquisition de défense. Nous sommes également conscients que nous activons sur un secteur hautement concurrentiel. Mais Aselsan a la capacité de répondre à toutes les exigences en matière de qualité et de prix, mais aussi en matière de transfert de technologie. C’est ce qui fait notre force», ajoute notre interlocuteur.
    Selon lui, Aselsan doit se soumettre à trois dispositions importantes en matière d’exportation et de transfert de technologie : remettre des codes sources autres que ceux de l’armée turque, respecter une liste de critères soumis par l’OTAN (dont la Turquie est un des membres les plus importants) et se soumettre à l’accord du Parlement turc.
    Osman Devrim Fidanci assure que l’Algérie peut disposer de «grandes facilités» dans la mise en œuvre de ce processus administratif.
    T. H.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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