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Entretien avec Me Bachir Mechri, avocat du général Hocine Benhadid

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  • Entretien avec Me Bachir Mechri, avocat du général Hocine Benhadid

    Politique Par: Nadia Mellal 12 Mai 2019 à 21:29

    Me Bachir Mechir est l’avocat du général à la retraite Hocine Benhadid qui a été mis sous mandat de dépôt ce dimanche. Entretien.





    Où se trouve actuellement le général à la retraite Hocine Benhadid ?
    Il est à la prison d’El Harrach, placé sous mandat de dépôt.


    Le général Benhadid a-t-il reçu une convocation par le tribunal ?
    Non. Il a été appréhendé par les services de sécurité qui se sont adressés à lui avec respect et considération et lui ont demandé de les suivre pour le présenter devant le parquet.

    Pourquoi Benhadid a-t-il été arrêté ?
    Parce qu’il a écrit une lettre (publiée dans El Watan, NDLR) à Gaid Salah qu’il m’a chargé de lui traduire d’ailleurs. Je l’ai interrogé sur les raisons de la rédaction de sa lettre. Il m’a dit qu’il faut qu’on soutienne Gaid Salah, qu’on soit à ses cotés et qu’on l’aide. Qu’il ne faut pas qu’on le laisse seul.

    À travers sa lettre il voulait donc aider Gaid salah à trouver une solution à la crise ?
    C’est le cas, en effet, il m’avait dit qu’il faut qu’on l’aide à trouver la solution à la crise. Et que la solution est politique. Il a fait sa lettre dans le but d’appuyer l’état-major de l’ANP. C’était son intention.



    Qu’avez vous conseillé au général Benhadid au sujet de cette lettre ?
    Je lui ai conseillé d’envoyer la lettre à Gaid Salah et par la suite de la rendre publique. Mais, il m’a répondu qu’il ne connaissait pas une personne de confiance qui pouvait la lui transmettre en mains propres. Le moyen le plus sûr que Gaid Salah lise la lettre ouverte était selon Benhadid de la rendre publique. C’est ce qu’il m’a-t-il fait remarquer. Mais le comble, est que la lettre a été mal interprétée.

    Mal interprétée ?
    Il y a des gens qui veulent induire en erreur Gaid Salah, lui nuire et ternir son image. Ils l’ont induit en erreur en lui faisant une mauvaise lecture de la lettre. Ceci alors que le général Benhadid n’a rien fait, il a juste proposé une solution politique à la crise. En considérant que la prise en charge de la crise actuelle du pays n’est aucunement constitutionnelle.

    Par qui la lettre de Benhadid a-t-elle été mal interprétée ?
    Ce sont les gens qui soutiennent l’ancien régime et qui souhaitent être maintenus et demeurer encore. Ce sont ceux que Gaid Salah a appelé el issaba. Il y a des gens justement qui bossent pour ce gang.





    Qui a donné l’ordre d’arrêter Benhadid ?
    On ne sait pas. Le mandat de dépôt a été prononcé par le juge d’instruction. Voilà ce que je sais.

    Quels sont les motifs de son arrestation et de son placement sous mandat de dépôt ?
    Ils lui ont dit que la lettre affecte le moral de l’institution militaire et menace la sécurité du pays.

    Que pensez-vous des arrières pensées de cette affaire ?
    Benhadid avait juste l’intention de soutenir et d’aider Gaid Salah dans la recherche d’une solution adéquate à la crise actuelle. Surtout après que Gaid Salah ait déclaré qu’il était prêt à étudier toutes les propositions. Par son geste Benhadid a voulu dire à l’état-major d’abord qu’il n’était pas seul et que la solution à la crise ne pouvait être que politique. À plus forte raison que Gaid Salah avait pris précédemment des décisions respectables. Maintenant, les gens qui refusent le changement ont plusieurs méthodes d’actions pour nuire à l’image de Gaid Salah.

  • #2
    J'ai l'impression que le culte Boutoz a cédé la place au culte de Gaid Bermil.

    Ils lui ont dit que la lettre affecte le moral de l’institution militaire et menace la sécurité du pays.

    mdrrrrrrrrrrrr de la connerie purement algérienne.

    Commentaire


    • #3
      C’est le cas, en effet, il m’avait dit qu’il faut qu’on l’aide à trouver la solution à la crise. Et que la solution est politique. Il a fait sa lettre dans le but d’appuyer l’état-major de l’ANP. C’était son intention.
      Dommage que la justice indépendante ne le voit pas ainsi !..
      Les lettres ouvertes à l'institution militaire sont apparemment interdites..
      Tous ceux qui ont écrit à Gaid Salah publiquement s'en expliqueront

      Au suivant !..

      Commentaire


      • #4
        si on gratte on trouve

        Cette defense est une gifle a gaid en termes diplomatique "enta hmar matefhamch ou li maak aassaba", ce qui n'est pas faut bermil -10 et les specialistes de la rapines "cachir"

        Commentaire


        • #5
          Liste des gens à avoir écrit une lettre ouverte au CEM :

          Ali Mebroukine
          Hocine Benhadid
          Karim Tabou
          Said Saadi

          Et j'en oublie..

          Comme quoi.. Gaid Salah n'est pas leur copain de la fac !..
          C'est fini d'sara !!.. faut respecter la loi !
          On invite pas un militaire à enfreindre la constitution !

          Avis aux amateurs

          Commentaire


          • #6
            À travers sa lettre il voulait donc aider Gaid salah à trouver une solution à la crise ?
            C’est le cas, en effet, il m’avait dit qu’il faut qu’on l’aide à trouver la solution à la crise. Et que la solution est politique. Il a fait sa lettre dans le but d’appuyer l’état-major de l’ANP. C’était son intention.
            On vous a bien dit qu'il ne sait pas lire.

            Il est tendu du kerch le sac de semoule.

            Quand un argaz plus courageux, plus instruit, pas corrompu... lui écrit le sergent tnah garcia se sent vexé.
            “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
            Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

            Commentaire


            • #7
              je sais pas si l'avocat le fait exprès... à mon avis il va pas tarder à être convoquer lui aussi , pour peu qu'on explique correctement au sergent garcia le sens de son interview!!!

              Commentaire


              • #8
                Disons que l'avocat pèse ses mots.. et sait très bien ce qu'il dit !
                En 2016, il était aussi l'avocat de Benhadid.. et il disait aux médias : « Nous n’avons plus confiance en la justice »

                Commentaire


                • #9
                  Capo
                  Liste des gens à avoir écrit une lettre ouverte au CEM :

                  Ali Mebroukine
                  Hocine Benhadid
                  Karim Tabou
                  Said Saadi

                  Et j'en oublie..
                  Au fait, vous établissez déjà la liste de ceux que vous voulez emprionner et bailloner !

                  Allez-y chiche Capo !

                  Dis surtout à tes maitres maffieux, que vous avez au minimum 20 millions d'algériens à emprisonner.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

                  Commentaire


                  • #10
                    Par qui la lettre de Benhadid a-t-elle été mal interprétée ?
                    Ce sont les gens qui soutiennent l’ancien régime et qui souhaitent être maintenus et demeurer encore. Ce sont ceux que Gaid Salah a appelé el issaba. Il y a des gens justement qui bossent pour ce gang.
                    un p'tit retour en arrière ...décembre 2018
                    Le ministère de la Défense nationale (MDN) a réagi violemment aux déclarations de certains militaires à la retraire sur l’élection présidentielle d’avril 2019. « A l’approche de l’échéance électorale présidentielle, certains individus mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises tentent et par tous les moyens, notamment les médias, de préjuger des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis des élections présidentielles et s’arrogent, même, le droit de parler en son nom », écrit le MDN, dans un communiqué.
                    Pour le Département du général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, « en agissant ainsi, ces individus aigris et sans envergure, qui ne lésinent pas sur l’emploi des moyens les plus déloyaux, visent sans succès à influencer l’opinion publique et de s’affubler de la crédibilité qui leur fait énormément défaut. N’ayant pas trouvé d’échos à leurs interventions écrites récurrentes, diffusées dans les médias, ces derniers qui se sont improvisés pour la circonstance, en experts pluridisciplinaires, ont été a priori, instruits de s’adresser au Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire, comme ultime recours. »
                    Sans citer de noms, le MDN vise des militaires à la retraite, allusion au général Ghédiri. « Ce faisant, ils oublient que les principes immuables qui ont, de tout temps, guidés l’Armée Nationale Populaire, digne héritière de l’Armée de Libération Nationale, font d’elle une institution au service du seul peuple algérien, lequel voit en elle ce rempart inébranlable qui protège l’Algérie contre tous les dangers et lui assure la sérénité et la quiétude.


                    Pour le MDN, « c’est d’autant plus regrettable, que ces faits sont l’œuvre de certains militaires à la retraite qui, après avoir servi longtemps dans les rangs de l’Armée Nationale Populaire, rejoignent des cercles occultes et ce, dans le seul but d’assouvir des ambitions personnelles démesurées, qu’ils n’ont pu réaliser à l’intérieur de l’institution ».
                    « Pour parvenir à leur fin, ces gens-là qui ont fait abstraction de toute considération à l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, en vertu de la loi n°16-05 du 03 août 2016 et sous peine de laquelle ils peuvent être poursuivis en justice, s’essayent à la politique, avec comme seul attribut l’esprit revanchard et se permettent, sans respect de toute forme d’éthique et de déontologie, de s’ériger en donneurs de leçons », prévient le MDN.
                    Poursuivant ses critiques, le MDN ajoute, sur un ton menaçant : « Perdant le sens de la mesure, ces individus s’accordent une vocation et une dimension qui ne sont pas les leurs, et se lancent, sans aucun scrupule, dans des affabulations débridées, découlant d’un narcissisme maladif, qui les pousse jusqu’à prétendre bien connaitre le Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire, pour prévoir sa position vis-à-vis des élections présidentielles ; grave dérive qui dénote d’un seuil inquiétant d’inconscience que seule l’ambition aveugle peut provoquer. À ce propos, l’Armée Nationale Populaire, faut-il le noter, dont la démarche est dictée par son caractère éminemment légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel, n’a pas de leçons à recevoir d’individus qui n’existent que par les cercles qui les commanditent ».
                    Pour le département de Gaïd Salah, ces militaires à la retraite n’agissent pas seuls. « L’incohérence du discours développé par ces derniers, notamment concernant la question lancinante d’accorder la chance aux jeunes pour assumer des responsabilités au sommet de l’État, qui leur est, vraisemblablement, dicté par leurs mentors, trahit leurs véritables intentions et leur approche maladroite, en ce sens que cette question n’a absolument pas lieu d’être posée et, pour cause, la quasi-totalité des hautes fonctions de l’État sont occupées à l’heure actuelle par des cadres, issus de la période post-indépendance ».
                    Et au MDN de rappeler : « S’agissant de l’Armée Nationale Populaire, ce principe est consacré dans la pratique, où seuls les critères de mérite et de compétence sont pris en ligne de compte lors des désignations dans les différentes responsabilités ».
                    Le MDN rejette et critique les appels lancés par des militaires à Gaïd Salah : « D’autre part et feignant méconnaitre les missions constitutionnelles de l’Armée Nationale Populaire, ces individus demandent publiquement au Vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’État-major de l’Armée Nationale Populaire, à prendre ses responsabilités pour, selon eux, consolider les acquis démocratiques, dans un discours à la fois alarmiste et malintentionné. Il ressort, malheureusement, de l’acharnement de ces individus contre l’institution qui les a vu grandir, aux sens propre et figuré, que leur démarche, qui ne saurait être individuelle tant les arguments qui la sous-tendent sont fallacieux, et semble obéir à une machination fomentée par des cercles occultes ».
                    Sur un ton méprisant, le MDN poursuit : « Dans une tentative ratée de se faire prévaloir d’un soi-disant pragmatisme et réalisme, l’analyse développée sur le statut de l’Algérie au niveau régional par ces apprentis analystes révèle, à bien des égards, que la connaissance dans le domaine géostratégique, dont ils se targuent sans en maitriser les contours, ne les prédisposent, même pas, à saisir le sens du concept « État pivot », et trahit leur intention de minimiser les acquis réalisés à la faveur de la stratégie sécuritaire adoptée par le Haut Commandement, y compris en termes de coopération régionale et internationale, qui est mise en œuvre dans le cadre du strict respect des dispositions de la législation nationale ».
                    Le MDN termine en menaçant de recourir à la justice : « Cette stratégie clairvoyante, qui a permis de relever les multiples défis auxquels fait face notre région, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, où la contribution de notre pays et de ses forces armées dans la stabilité de la région lui a value la reconnaissance à l’échelle internationale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, dont la stratégie et les modes d’action sont devenus un cas d’école. Enfin, compte tenu de ces agissements récurrents qui ont dépassé, par leur indécence, le seuil de l’intolérable, notre institution se réserve le droit de faire appliquer à l’encontre de leurs auteurs, les mesures légales appropriées ».

                    Commentaire


                    • #11
                      Quelques extraits d'une TRIBUNE.. publiée aujourd'hui par Ali Mebroukine


                      La justice algérienne n’est pas instrumentalisée

                      Tous les citoyens et citoyennes épris de justice, d’équité et de liberté doivent se mobiliser pour l’effectivité de ces droits, quelle que soit la personne visée, ses idées, ses opinions, sa race, sa religion et quels que soient même les chefs d’inculpation retenus contre elle par l’accusation.

                      Ceci posé, celles et ceux qui accusent l’État-major de l’ANP de chercher à instrumentaliser la justice pour régler des comptes avec des clans et des factions plus ou moins identifiés, doivent être cohérents avec eux-mêmes et éviter de verser dans des paradoxes qui affaiblissent singulièrement la crédibilité du procès qu’ils instruisent contre l’institution militaire.

                      La population s’est adressée à l’Armée pour que la justice passe

                      Que l’on sache, depuis le début du Hirak, c’est la population algérienne tout entière qui scande, chaque vendredi, «Bande de voleurs, vous avez pillé le pays (« Ya seraqquin, khlitou lebled») exhortant ainsi l’institution la plus puissante, celle qui détient le pouvoir effectif, au minimum à ne pas laisser quitter le territoire national, ceux qui sont présumés avoir dilapidé les ressources de ce pays et vidé les caisses de l’Etat en agissant à l’ombre de l’ancien Président de la République et de son frère cadet.

                      Dès lors que tout le monde admet que les magistrats (notamment ceux du Parquet) n’ont jamais disposé d’une indépendance réelle (surtout dans les affaires dites sensibles pour les impétrants) pour exercer leur office, quelle institution est la mieux placée pour préserver les intérêts du pays face à une gabegie institutionnalisée, inédite par son ampleur, si ce n‘est celle qui a obtenu la démission du Président de la République, en conséquence de la défaillance du Conseil constitutionnel et des deux chambres du Parlement.

                      De plus, la population algérienne, en cette période où le fonctionnement des pouvoirs publics est affecté par la crise politique, s’adresse à ceux qui disposent du pouvoir d’arrêter la saignée et non à telle ou telle institution en particulier. C’est donc un très mauvais procès fait aussi bien à l’État-major qu’à la justice.

                      Les règles de procédure pénale ont été rigoureusement respectées
                      L’institution militaire n’a aucune envie d’être au premier plan. Le Haut Commandement Militaire (ci-après HCM) s’est déjà fait violence pour contraindre l’ancien Président de la République à démissionner, prenant ainsi des libertés avec la Constitution que, par ailleurs, ses contempteurs machiavéliques jugent obsolète.

                      Dans les affaires civiles, c’est le Procureur de la République dont il faut rappeler qu’il relève du Garde des sceaux (Code de procédure pénale, article 30) qui a mis en mouvement l’action publique puis désigné un juge d’instruction chargé de l’instruction préparatoire.

                      Ce n’est pas le cas de la justice militaire où la procédure au cours de l’enquête et de l’instruction est secrète sous peine de sanctions pénales à l’encontre des contrevenants (CJM, article 41). C’est la raison pour laquelle le Procureur militaire de la République ne pourra fournir aucun élément au sujet de la procédure impliquant Saïd Bouteflika, Mohamed Lamine Mediène, Bachir Tartag et Louisa Hanoune, sauf à violer la loi.

                      Si les charges qui pèsent sur les trois premiers sont accablantes, c’est à l’instruction qui devra être menée à charge et à décharge pour ce qui est le Louisa Hanoune, de dire si celle-ci a réellement participé à un complot contre l’Armée ou si elle a été simplement manipulée par l’ex-patron du DRS, orfèvre en coups tordus.

                      Khalida Toumi dont la proximité avec le Général Mediène est un secret de polichinelle, ne s’est pas exprimée une seule fois sur le Hirak et vient de voler au secours de son amie Louisa Hanoune. Faut-il rappeler à l’intéressée et à ceux et celles que son émoi pourrait circonvenir, qu’elle porte une part de responsabilité très grande dans la gestion calamiteuse des Finances de l’Etat, comme l’avait démontré, en son temps, preuves à l’appui, la Cour des comptes. A se taire, voire à disparaître définitivement des écrans radar de la politique, Khalida Toumi aurait beaucoup gagné.

                      L’État-major est le garant de l’indépendance et de la souveraineté nationale

                      Le Hirak revendique une chose et son contraire. Il réclame une justice rendue par les seuls magistrats en leur âme et conscience, tout en leur déniant toute aptitude à l’indépendance.

                      Plus généralement, demander le départ de tous les dirigeants algériens, c’est demander la départ de tout le HCM et l’État-major. C’est donc vouloir créer les conditions idéales de l’effondrement définitif de l’Etat algérien.

                      Ceci reviendrait à violer, ni plus ni moins, les Tables de la loi inscrites dans le marbre dans la Proclamation du 1er Novembre 1954. C’est l’objectif visé par des officines étrangères hostiles à notre pays et avec lesquelles certaines figures emblématiques du Hirak entretiennent des rapports étroits.

                      C’est oublier que nos services de sécurité qui relèvent tous désormais de l’État-major détiennent des preuves irréfutables de cette collusion ; le moment venu, elles seront exhumées.

                      L’Algérie dont le Président Boumediene (qui, soit dit au passage, manque cruellement à l’Algérie) aimait à dire qu’elle est un peu increvable, ne risque pas d’imploser, car son Armée et son État-major n’ont jamais été aussi résilients qu’aujourd’hui.


                      Ali Mebroukine, Professeur de droit

                      12 Mai 2019

                      Commentaire


                      • #12
                        Comme je l’avais dit dans un autre post, le général Benhadid a été arrêté á cause de sa lettre. Cette lettre est adressée personnellement á Gaid Salah. Elle ne contient rien d’offensant au Chef d’État-Major ou á l’institution militaire. Au contraire elle est pleine d’amabilités á l’égard de Gaid Salah et fait appel á son sens patriotique :

                        Monsieur Gaïd Salah, à travers l’institution militaire respectable et respectueuse du peuple, vous êtes aujourd’hui le seul rempart qui peut empêcher ces forces extraconstitutionnelles d’agir et ce faisant, vous rentrerez dans l’histoire par la grande porte comme étant celui qui a sauvé l’Algérie des forces du mal.

                        Faites en sorte que ce magnifique élan salvateur qui est en train de libérer l’Algérie ne soit pas vain et aboutisse sur des solutions qui mettront définitivement l’Algérie sur les rails du développement durable et surtout qui feront renaître l’espoir dans le cœur des Algériens.

                        Nous vivons aujourd’hui un processus révolutionnaire historique et unique de par son pacifisme exceptionnel et il vous appartient, Monsieur Gaïd Salah, de le capitaliser pour le bien-être de nos enfants et pour l’avenir de notre pays.

                        L’appel du général à la retraite Benhadid à Gaïd Salah
                        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=440586
                        Ces agissements prouvent que Gaid Salah est devenu très dangereux. Il n’a aucune faculté de discernement et voit des ennemis partout !

                        C’est quoi la prochaine étape, de cette dérive dictatoriale, s’attaquer á toute personne qui brandit une pancarte contre Gaid Salah ? Le vendredi passé une manifestante a été arrêtée car elle brandissait une caricature sur Gaid Salah d’El Moustach !

                        Dernière modification par shadok, 13 mai 2019, 01h18.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                        Commentaire


                        • #13
                          Ces agissements prouvent que Gaid Salah est devenu très dangereux. Il n’a aucune faculté de discernement et voit des ennemis partout !
                          C'est le problème essentiel de toute institution militaire.

                          Ami / Ennemi

                          C'est pour cela que le pouvoir ne doit jamais être sous leurs bottes.

                          Leur vision politique s'arrête à la caserne et à la force.
                          “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                          Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                          Commentaire


                          • #14
                            Capo
                            Disons que l'avocat pèse ses mots.. et sait très bien ce qu'il dit !
                            Dire qu'on a induit en erreur Gaid Salah pour faire arrêter le général Benahdid c'est dire que Gaid Salah est 1 crétins manipulable à souhait

                            Commentaire

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