Un activiste politique, Messaoud Leftissi, est poursuivi par le tribunal de Skikda pour incitation à attroupement armé. Il a été convoqué pour une audience le 02 juin prochain, a-t-il annoncé sur sa page Facebook.
Selon la convocation émise par le Procureur de la République près le tribunal de Skikda le 06 mai et partagée par le concerné sur son compte, Messaoud Leftissi est accusé “d’incitation à attroupement armé”, selon le paragraphe 2 l’article 100 du code pénal.
Celui-ci stipule que “toute provocation directe par les mêmes moyens (discours proférés publiquement, soit par écrits ou imprimés affichés ou distribués, NDLR) à un attroupement armé est punie d’un emprisonnement d’un (1) an à cinq (5) ans, si elle a été suivie d’effet et, dans le cas contraire, d’un emprisonnement de trois mois à un an et d’une amende de deux mille (2.000) à dix mille (10.000) DA ou de l’une de ces deux peines seulement”.
Dans son post Facebook, la même personne a affirmé être victime d’“harcèlement et de diffamation”. Il a dénoncé “un pouvoir prêt à aller loin contre ceux qui refusent de se soumettre à sa dictature”.
Messaoud Leftissi s’est notamment fait remarqué durant les dernières marches pacifiques, qui se déroulent chaque vendredi contre le pouvoir en place, par ses pancartes contre “Douwla 3askaria”, Gaid Salah et un “scénario à la Sissi”.
Vendredi passé, des éléments des services de sécurité lui ont confisqué une de ses pancartes, avait-il annoncé.
La LADDH a réagi à la convocation de cet activiste, dénonçant sur sa page Facebook un “harcèlement à l’encontre des militants”.
HuffPost Algérie
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