Algérie : La LADDH lance un appel à Gaïd Salah
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a lancé un appel au chef de l’état-major de l’armée pour qu’il renonce à sa feuille de route, notamment en ce qui concerne l’organisation des élections présidentielles du 4 juillet.
Le communiqué de la LADDH, rendu public le 12 mai, justifie cette requête adressée au chef des armées par le fait qu’il soit le centre incontestable du pouvoir, le qualifiant de celui qui « incarne aujourd’hui le pouvoir réel ».
La LADDH appelle le chef de l’état-major à revoir ses décisions afin de répondre aux attentes du peuple, qui conteste son mécontentement du système actuel depuis le mois de février. Elle considère qu’il « peut encore se ressaisir et se mettre du côté du peuple qui nourrit encore de l’espoir de voir son armée l’accompagner vers la nouvelle République, à travers une période de transition ».
a LADDH dénonce une feuille de route « dangereuse pour la cohésion et la stabilité de l’Algérie »
La ligue de défense des droits de l’Homme, à travers ce communiqué signé par son vice-président Saïd Salhi, souligne la complexité de la crise actuelle et les dérives qui peuvent en découdre, dans le cas où l’option des présidentielles est maintenue : « le chef d’état-major de l’armée devra afficher clairement sa bonne foi et sa volonté d’être au service de son peuple, en déclarant l’abandon de la feuille de route qui est dangereuse pour la cohésion et la stabilité du pays ». La LADDH explique que l’entêtement du pouvoir à organiser des élections rejetées par le peuple ne fera que perdurer la crise politique et à « pousser au pourrissement et au chaos ».
La ligue appelle le Général Ahmed Gaïd Salah à « amorcer le processus de transition et d’ouvrir un dialogue sérieux avec le peuple à travers les dynamiques du mouvement populaire, de la société civile et politique de l’opposition ».
Enfin, la LADDH met le chef de l’état-major devant ses responsabilités, affirmant que « dans cette conjoncture aussi délicate que porteuse de dangers, l’armée se trouve face à une responsabilité historique : se dresser contre ou se mettre aux côtés de son peuple ».
ObserverAlgérie
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a lancé un appel au chef de l’état-major de l’armée pour qu’il renonce à sa feuille de route, notamment en ce qui concerne l’organisation des élections présidentielles du 4 juillet.
Le communiqué de la LADDH, rendu public le 12 mai, justifie cette requête adressée au chef des armées par le fait qu’il soit le centre incontestable du pouvoir, le qualifiant de celui qui « incarne aujourd’hui le pouvoir réel ».
La LADDH appelle le chef de l’état-major à revoir ses décisions afin de répondre aux attentes du peuple, qui conteste son mécontentement du système actuel depuis le mois de février. Elle considère qu’il « peut encore se ressaisir et se mettre du côté du peuple qui nourrit encore de l’espoir de voir son armée l’accompagner vers la nouvelle République, à travers une période de transition ».
a LADDH dénonce une feuille de route « dangereuse pour la cohésion et la stabilité de l’Algérie »
La ligue de défense des droits de l’Homme, à travers ce communiqué signé par son vice-président Saïd Salhi, souligne la complexité de la crise actuelle et les dérives qui peuvent en découdre, dans le cas où l’option des présidentielles est maintenue : « le chef d’état-major de l’armée devra afficher clairement sa bonne foi et sa volonté d’être au service de son peuple, en déclarant l’abandon de la feuille de route qui est dangereuse pour la cohésion et la stabilité du pays ». La LADDH explique que l’entêtement du pouvoir à organiser des élections rejetées par le peuple ne fera que perdurer la crise politique et à « pousser au pourrissement et au chaos ».
La ligue appelle le Général Ahmed Gaïd Salah à « amorcer le processus de transition et d’ouvrir un dialogue sérieux avec le peuple à travers les dynamiques du mouvement populaire, de la société civile et politique de l’opposition ».
Enfin, la LADDH met le chef de l’état-major devant ses responsabilités, affirmant que « dans cette conjoncture aussi délicate que porteuse de dangers, l’armée se trouve face à une responsabilité historique : se dresser contre ou se mettre aux côtés de son peuple ».
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