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Ils ont tout volé, ils ont tout donné à leurs progénitures

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    Ils ont tout volé, ils ont tout donné à leurs progénitures

    algeriepart.com
    Par La Rédaction -14/05/2019


    Aucun algérien ne peut nier qu’il est un trait de caractère affligeant qui domine l’action politique des Hommes qui ont servi ce système maffieux et crapuleux depuis Ben Bella à Bouteflika. Ce trait de caractère, plus exactement, cette tare s’est composée et décomposée du champ culturel, pour se propager et affecter le génome de la société algérienne toute entière. Nommons la Servilité.

    Pas un seul homme qui a servi et s’est servi de ce système n’est parti, par la mort ou par l’éviction, en s’avouant avoir été servile ou ayant le courage de de la dernière minute de reconnaître ses errements et ses méfaits, ses enrichissements sans causes et sa forfaitaire. Nous sommes loin du courage des hommes à se donner la mort, à se suicider pour avoir failli. Encore aujourd’hui, ces hommes et ces femmes, pardon d’écorcher cette langue, ces « hommelettes » et ces « femmelettes » continuent de souiller notre caractère national par l’acceptation avilissante de leur déshonneur.


    Ils ont tout volé, ils ont tout donné à leurs progénitures, affaires et immobiliers; ils font tout pour préserver leurs privilèges indus et, suprême mépris du peuple, ils nous narguent en se présentant devant les tribunaux en costumes-cravates, en voitures rutilantes et en hordes de sécurité personnelle. Ils osent même interpeller la justice d’ouvrir des enquêtes sur ce qu’ils sont accusés comme s’ils sont encore sûrs qu’ils seront blanchis. D’autres jouent les amnésiques et se disent étrangers à toute la prédation sous leur règne. Ces mythomanes sont des menteurs ignorants qu’ils le sont. La preuve, c’est la dénégation que déclenche la preuve donnée à leur mythomanie, une pathologie inguérissable. Pris la main dans le sac, ils nieront qu’il s’agisse d’une main, ni d’un sac, avant de reconnaître qu’il s’agit bien d’un sac avec la main d’autre dedans…Ainsi, à la moindre information sur leur richesse en cause incluant leur progéniture, ils s’offusquent et s’empressent à contre-attaquer, niant les accusations portées par les rares journalistes d’investigations, se confondant dans des « droits de réponse » ou menaçant de recourir à la justice pour défendre leur honneur. A la lâcheté, ils s’ajoutent la perfidie. Il est clair que ce système, à dégager absolument, a aboli la vérité et mis au pouvoir des gens dont le mensonge et le parjure sont le métier.



    Sans préjuger du peu de temps qui leur reste à tenir encore debout et des quelques furtives images médiatiques pour nous impressionner, ces Hommes forts, au faîte de leur puissance et de leur malfaisance, ne sont en réalité que des couards, des poltrons et des lâches. Il est vrai qu’ils nous ont habitués à ignorer tout de l’honneur car ils estiment pouvoir laver une blessure de cet ordre par le virement d’une somme d’argent sur un compte à l’étranger ou remis en mains propres ou pour certains de disposer toujours de bras longs. Mais comment peut-on vivre sans honneur, sans dignité, en prisonnier ? D’une vie sans grandeur, une vie tellement petite qu’elle se rétrécie de jour en jour. Nul n’est tenu d’être un héros, ni même d’avoir essayé mais alors pourquoi, il y a peu de temps, ils se comportaient comme des lions et les maîtres du pays ?



    Aux Etats-Unis ou en Chine, chaque homme qui faillit accepte sa mort lente chargée de cent cinquante ans de peine ou d’être exécuté illico presto.



    Chez nous, un oligarque tente de fuir par une frontière voisine, l’autre, sortant d’une convocation de gendarmerie, communique et commet un tweet qui le dépouille de son honorabilité ou encore un énième, de Nice, il laisse son frère croupir en prison à sa place. Que sait-on encore de la lâcheté de ces hommes, tout comme ces politiques, ces ministres, ces DG, ces chefs de partis de la coalition ou de soumission, qui ne tarderont pas à nous accabler des mêmes mécanismes de la lâcheté, de la félonie, du vice et de l’infamie. Que dire encore de ces avocats qui accourent, qui raflent plusieurs clients d’un coup, qui s’enrichissent en passant, qui prennent leur dîme de l’argent sale, pour espérer racheter avec de l’argent et le verbe fourbe ce qui n’a pas de prix et que leurs clients ont perdu : l’honneur ?



    C’est dire combien la mort de ces Hommes bien de chez nous est une nécessité valant vertu et exemplarité pour que les algériens n’héritent pas de leurs saletés. Ils ne se rendront pas, ils ne rendront rien de ce qu’ils ont volé, ils n’avoueront jamais, il faut donc aller les chercher. Que les juges ne s’embarrassent pas de dossiers trop remplis ni de preuves flagrantes, encore moins de procédures lentes et coûteuses, il suffit contre les uns, ceux du secteur public dont le seul revenu connu est le salaire, d’effectuer une simple addition de leur salaire d’un côté, enfants et épouses comprises élargis à une fratrie, et d’un autre côté, les biens et la valeur des entreprises qu’ils possèdent. Procédez ensuite à une soustraction, du résultat à leur incarcération, la preuve par une comptabilité double simpliste est irréfragable. La simplicité est la reine de la mesure, il faut donc poursuivre de la même méthode avec ceux du secteur privé. L’addition de ses feuilles d’impôts de revenus nets annuels et leur soustraction de tous les biens qu’ils possèdent, directement et indirectement.



    Le seul brevet que l’algérien malfaisant a inventé et dont le droit d’auteur est tombé dans le domaine de Monsieur Import-Import, c’est la surfacturation. Il est de ce fait impossible de vérifier et de confondre toutes les factures de chaque importateur ou investisseur-importateur d’intrants et d’équipements, c’est pourquoi les opérations d’addition et de soustraction sont les plus recommandées. Les juges ne sont pas les seuls à interpeller, il y a ces administrateurs qui se font sciemment oublier. Citons les administrations fiscales, douanières et de commerce, la Cour des Comptes… A elles seules, elles peuvent en débusquer des millions et la charge des juges n’en sera qu’allégée. Première source sinon la mère des mères de la corruption, ce sont les banques. C’est là qu’il faut aller inventorier et éplucher l’Etat des crédits octroyés, la valeur des garanties fournies et les calendriers de remboursements. Des milliards d’Euros peuvent être récupérés par le redressement fiscal de tous les loyers non déclarés et payés dans des comptes à l’étranger depuis de longues années…D’autres milliards par une simple vérification des revenus et des biens de toutes les professions libérales, particulièrement les notaires…Des niches et des niches peuvent alléger les charges budgétaires du trésor Public…



    Avec bonheur, un heureux accident est arrivé en ce 22 Février 2019. Depuis, tous les algériens, partout dans le pays, se sont donné rendez-vous chaque Vendredi. Un rendez-vous historique à proprement parler, c’est-à-dire dans le sens de l’histoire en marche vers le futur. Dès le 1er Vendredi, ils se sont secoués pour faire tomber tous les « poux » que ce système et ses hommes pestiférés avaient posés sur leur tête. Ils se sont dépouillés de toutes les saletés de la servilité. Ils ont commencé à se laver eux-mêmes avant de revendiquer le nettoyage du pays des souillures. Ils se sont tout de suite mis sur le registre poétique et lyrique pour aller plus vite dans la démonstration. « Klitou Leblad, Ya Sarrakine », scandé des milliards de fois et chanté dans tout le répertoire musical populaire, force l’âme du plus grand nombre qu’une analyse qui n’est audible que par une poignée. Cette minorité riquiqui a tout écouté mais n’a rien entendu. Décomposée en pouvoir en place, pas pour longtemps, d’Ex-Premier Ministre qui ne connaît que la sinistrose pour ne proposer qu’une Politique d’Austérité comme si les algériens n’en sont pas déjà assez accablés. Et d’Expert, verbeux et vociférant, qui s’alarme de l’état actuel de l’économie pour proposer des Plans de relance alors que l’urgence est dans la légitimité du pouvoir du peuple et au peuple. Contrairement à ces manœuvriers politiciens, le peuple a renoué avec le courage, cette vertu du commencement. Ce courage de l’instant même, il faut maintenant durer, non pas chaque Vendredi, mais jour après jour, matin après matin, et endurer les nuits, le jeûne, ne pas désespérer, ne pas abandonner. C’est une question de vie ou de mort d’un peuple.



    Plus vite nous nous débarrasserons de ces véreux, plus vite notre économie retrouvera de la vigueur. Plus vite, le pouvoir d’achat des algériens augmentera.





    Par Chadli DAHMANE
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