Le journaliste Marc Endeweld a récemment publié un ouvrage intitulé « Le grand manipulateur ». Dans ce livre, Marc Endeweld revient sur les mystérieux liens que le président français Emmanuel Macron a tissés avec deux riches hommes d’affaires algériens : Ali Haddad et Issad Rebrab.
Dans ce livre, dont Observ’Algérie possède une copie, le journaliste Marc Endeweld explique le réseau d’Emmanuel Macron et ses relations mystérieuses avec des hommes d’affaires algériens. Ainsi, le journaliste écrit : « au cours de son voyage de campagne en Algérie, le candidat français est allé discrètement à la rencontre de plusieurs responsables économiques. Moins médiatisées, ou carrément organisées à l’écart de la presse. Ces entrevues sont particulièrement importantes ».
Emmanuel Macron rencontre Ali Haddad
Pendant son séjour en Algérie, « le 14 février 2107, en fin de matinée, un petit déjeuner de travail est organisé sur la terrasse de l’hôtel El Aurassi avec les représentants du FCE, le Forum des chefs d’entreprise […] et le grand patron algérien Ali Haddad, un dirigeant très proche du clan de Saïd Bouteflika, le frère du président » a écrit le journaliste.
Cette rencontre médiatisée n’est pas la plus intéressante. En effet, Endeweld cite une autre réunion. « Ce matin-là, un peu plus tôt, Emmanuel Macron participe à un autre petit déjeuner dans le même hôtel. Une rencontre en petit comité, confidentielle. Autour de la table, Ali Haddad et François Touazi (François-Aïssa Touazi est un ancien diplomate, NDLR). Loin des photographes et des caméras ».
Emmanuel Macron rencontre Issad Rebrab
Lors de ce voyage de campagne à Alger, « ce ne fut pas la seule rencontre confidentielle. Le soir précédent, le 13 février, Macron dîne avec l’un des plus grands patrons algériens, le milliardaire kabyle Issad Rebrab, propriétaire du conglomérat Cevital, premier groupe privé algérien qui représente en 2017 un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros ». « Macron et Rebrab n’ont pas réellement besoin d’un tiers pour rompre la glace, car ils se connaissent déjà, et même très bien », note l’auteur. « Un rapprochement, beaucoup moins anecdotique qu’il n’y paraît, interroge sur les liens d’Emmanuel Macron avec ces différents personnages et leurs réseaux algériens », a-t-on pu lire dans ce livre.
Rebrab et Haddad à la rescousse de Macron ?
À cette époque « Emmanuel Macron se trouvait dans une situation financière très périlleuse », écrit Marc Endeweld, expliquant que « l’argent [lui] manquait terriblement pour poursuivre la campagne présidentielle. Le budget était déjà très entamé ».
L’auteur du livre « Le grand manipulateur » insinue alors que le voyage de Macron à Alger aurait été programmé pour récolter des fonds de campagne. Endeweld prétend que ces deux hommes d’affaires algériennes seraient une source de financement pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.
Observ’Algérie
15 Mai 2019
Dans ce livre, dont Observ’Algérie possède une copie, le journaliste Marc Endeweld explique le réseau d’Emmanuel Macron et ses relations mystérieuses avec des hommes d’affaires algériens. Ainsi, le journaliste écrit : « au cours de son voyage de campagne en Algérie, le candidat français est allé discrètement à la rencontre de plusieurs responsables économiques. Moins médiatisées, ou carrément organisées à l’écart de la presse. Ces entrevues sont particulièrement importantes ».
Emmanuel Macron rencontre Ali Haddad
Pendant son séjour en Algérie, « le 14 février 2107, en fin de matinée, un petit déjeuner de travail est organisé sur la terrasse de l’hôtel El Aurassi avec les représentants du FCE, le Forum des chefs d’entreprise […] et le grand patron algérien Ali Haddad, un dirigeant très proche du clan de Saïd Bouteflika, le frère du président » a écrit le journaliste.
Cette rencontre médiatisée n’est pas la plus intéressante. En effet, Endeweld cite une autre réunion. « Ce matin-là, un peu plus tôt, Emmanuel Macron participe à un autre petit déjeuner dans le même hôtel. Une rencontre en petit comité, confidentielle. Autour de la table, Ali Haddad et François Touazi (François-Aïssa Touazi est un ancien diplomate, NDLR). Loin des photographes et des caméras ».
Emmanuel Macron rencontre Issad Rebrab
Lors de ce voyage de campagne à Alger, « ce ne fut pas la seule rencontre confidentielle. Le soir précédent, le 13 février, Macron dîne avec l’un des plus grands patrons algériens, le milliardaire kabyle Issad Rebrab, propriétaire du conglomérat Cevital, premier groupe privé algérien qui représente en 2017 un chiffre d’affaires de 2,7 milliards d’euros ». « Macron et Rebrab n’ont pas réellement besoin d’un tiers pour rompre la glace, car ils se connaissent déjà, et même très bien », note l’auteur. « Un rapprochement, beaucoup moins anecdotique qu’il n’y paraît, interroge sur les liens d’Emmanuel Macron avec ces différents personnages et leurs réseaux algériens », a-t-on pu lire dans ce livre.
Rebrab et Haddad à la rescousse de Macron ?
À cette époque « Emmanuel Macron se trouvait dans une situation financière très périlleuse », écrit Marc Endeweld, expliquant que « l’argent [lui] manquait terriblement pour poursuivre la campagne présidentielle. Le budget était déjà très entamé ».
L’auteur du livre « Le grand manipulateur » insinue alors que le voyage de Macron à Alger aurait été programmé pour récolter des fonds de campagne. Endeweld prétend que ces deux hommes d’affaires algériennes seraient une source de financement pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.
Observ’Algérie
15 Mai 2019
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