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Ce pays est le nôtre, d’Abdel’Alim Medjaoui

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  • Ce pays est le nôtre, d’Abdel’Alim Medjaoui

    Un témoignage sur la guerre d’Algérie…..Dans la préface, Réda Malek écrit : «C’est un livre qui ouvre le cœur des nouvelles générations pour connaître leur histoire.»

    L’ouvrage portant le titre Ce pays est le nôtre, d’Abdel’Alim Medjaoui, parait à Casbah éditions et dédié à la révolution algérienne, il relate l’expérience de son auteur dans sa vie d’étudiant-maquisard puis de détenu déplacé de camp en prison.
    Abdel’Alim Medjaoui rapporte non seulement les faits mais les éclaire aussi dans un style simple et limpide. Il nous entraîne dans le quotidien de son époque. A travers cet ouvrage, on retrouve cette ambiance des années 1950 où l’Algérien doit s’élever au-dessus du niveau du colonisateur pour ne pas sombrer.
    Pour cela, écrit Medjaoui, «les élèves musulmans se distinguaient par leur sérieux». Elève au collège de Tlemcen, Medjaoui s’y met de toutes ses forces et gagne la confiance de ses professeurs qu’il cite : Allal, Haddam, Benmansour, Klouche… Il rencontre à Oran le docteur Mohamed Seghir Nekkache qui l’initie au scoutisme.
    En 1954, Medjaoui s’inscrit à la faculté d’Alger pour y étudier la médecine. En 1955, il prend contact avec Nefissa Hamoud et Ahmed Bouderba. Il assiste alors aux bombardements et aux ratissages. Il séjourne en Kabylie et, en 1957, il est encerclé et emmené au poste de la Kalaâ des Beni Abbès, près d’Akbou.
    Il est interrogé par un général à Sétif et emprisonné à Tichy. La guerre d’Algérie ne cesse d’intéresser les historiens, mais surtout les acteurs, comme le témoignage de Louiza Ighilahriz, moudjahida torturée en 1957 à Alger où, à ce propos, le général Massu avait déclaré au journal le Monde du 21 juin 2000 : «Le principe de la torture était accepté ; cette action, assurément répréhensible, était couverte, voire ordonnée par les autorités civiles qui étaient parfaitement au courant.» Un appel a été fait par douze signataires, dont Madeleine Rebérioux, Pierre Vidal-Naquet, Henri Alleg et Simone de Bollardière.
    Le 31 octobre 2000, douze personnalités lancent dans l’Humanité un appel à la condamnation de la torture lors de la guerre d’Algérie : «Des deux côtés de la Méditerranée, la mémoire française et la mémoire algérienne resteront hantées par les horreurs qui ont marqué la guerre d’Algérie tant que la vérité n’aura pas été dite et reconnue.
    Ce travail de mémoire appartient à chacun des deux peuples et aux communautés, de quelque origine qu’elles soient, qui ont cruellement souffert de cette tragédie dont les autorités françaises portent la responsabilité essentielle en raison de leur obstination à refuser aux Algériens leur émancipation.» Les signataires avaient demandé au président de la République et au Premier ministre de condamner publiquement ces pratiques.
    Or, si l´histoire sert à quelque chose, c´est à ouvrir les yeux… Il connaît alors la torture. Condamné, il passe 5 ans de prison à Lambèse. Il y rencontre les moudjahidine Mohamed Merzougui, Lakhdar Rebbahi, Messaoud Boukadoum, Daniel Timsilt, Cheikh Ahmed Hamoud, Cheikh Ahmed Hamani, Cheikh El-Beidhaoui… Medjaoui est libéré en août 1961 (trois mois après les premières négociations d’Evian) et reprend ses études à Bruxelles.

    - Le Jeune Independant
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