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La «bataille» de la Grande-Poste

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  • La «bataille» de la Grande-Poste

    La «bataille» de la Grande-Poste


    Iddir Nadir
    Publié dans El Watan le 18 - 05 - 2019

    Le système est tenté par la répression. Si les vendredis derniers, les services de sécurité ont évité tout accrochage avec les manifestants, hier, ils s'étaient redéployés en force au centre- ville d'Alger pour empêcher tout rassemblement à la Grande-Poste.
    Des fourgons des forces anti-émeute sont disposés de telle sorte à empêcher l'accès au parvis de la Grande-Poste, une des places fortes de la contestation populaire. Des CRS, équipés de fusils lance-grenades s'étaient également déployés autour de l'édifice.
    Les policiers ont d'abord commencé par interpeller des manifestants, parmi lesquels il y aurait l'avocat Me Salah Dabouz. Malgré cette réaction musclée, des manifestants, déterminés, continuaient à affluer sur la place. Les jeunes, qui faisaient face aux policiers, scandaient les slogans hostiles aux figures du régime.
    Le chef-d'état major, Ahmed Gaïd Salah, en aura eu pour son grade. «Gaïd Salah dégage !» répétaient à gorge déployée les manifestants, le drapeau national flottant au-dessus des têtes.
    Les policiers avaient utilisé les sprays (gaz en aérosol) pour repousser des jeunes qui voulaient forcer le dispositif sécuritaire. Une grenade détonante est même jetée dans la foule. Des blessés sont enregistrés, parmi lesquels Drifa Ben M'hidi, la sœur du héros de la Bataille d'Alger, indisposée par les gaz lacrymogènes.
    La wilaya d'Alger s'était empressée de justifier l'interdiction de l'accès à la Grande-Poste. Une expertise du CTC à l'appui, les services expliquent que des fissures auraient été constatées sur les escaliers du bâtiment néo-mauresque, en raison du surpoids qu'ils supportent. Argument maladroit.
    Jeudi, la police a agi autrement avec les radiés de l'armée. Les policiers, placés là, plus tôt que d'habitude, s'étaient tranquillement mis à l'écart pour laisser les militaires se déployer sur les escaliers et scander leur slogan pro-Gaïd. Hier, le long face-à-face manifestants-policiers s'est poursuivi une partie de la matinée et le début d'après-midi.
    Pour repousser les manifestants toujours aussi très déterminés, un policier monte sur le fourgon de la police et asperge à volonté la foule. Les jeunes, dont certains s'étaient agrippés au véhicule, répondent par le jet de projectiles.
    Prenant leur courage à deux mains, deux jeunes montent sur le fourgon et pousse le policier. Des cris de joie parcourent alors la foule : «Policiers, dégagez», «Blad bladna, ouandirou rayna» (Ce pays est le nôtre, et nous ferons ce que nous voulons)… 14h50. Ne pouvant pas tenir face aux flux des marcheurs qui arrivent plus nombreux, les policiers ont fini par céder. Une marée humaine s'est alors dirigée vers le parvis, les policiers se retirant à mesure que s'engagent les marcheurs en direction de l'édifice. Des banderoles sont déployées aussitôt : «Primauté du civil sur le militaire», «Un régime qui ferme les routes vers Alger ne peut pas ouvrir la voie de la démocratie»…
    Les services de sécurité ont effectivement renforcé leur présence contrairement au dernier vendredi. De nombreux barrages filtrants sont installés aux entrées de la capitale. A Reghaïa, des gendarmes ont gardé une seul voie, une procession de véhicules s'était formée sur plusieurs kilomètres.
    Le barrage installé sous le pont de Bab Ezzouar, sur l'autoroute de l'Est, a été également renforcé. Les véhicules immatriculés hors Alger étaient sommés de prendre la bretelle de Bab Ezzouar.
    En dehors d'Alger, les gendarmes s'étaient redéployés en force sur les grands axes routiers. A Bordj Bou Arréridj, le même dispositif est installé pour empêcher l'afflux des manifestants dans cette ville devenue, selon les mots en usage «3ssimat el hirak», la «capitale du mouvement», un tifo géant y est déployé chaque vendredi sur une place remplie comme un œuf.

  • #2
    Fallait-il ... lyncher ce déchet!!! ...ou juste lui briser ... la nuque.

    Sans égard pour leur jeûne en ce jour du Ramadhane, et pour les risques qu'il fait encourir aux manifestants, .... sans raisons apparentes, il les "spraye" à distance z&eo avec du gaz lacrymogène...

    Dernière modification par Egomis, 18 mai 2019, 15h21.

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    • #3
      La grande poste devient le symbole de la confiscation de la volonté populaire , ainsi chaque vendredi la devanture de cet edifice est accaparé par une foule venant des environ pour donner l'illusion du nombre (20 millions ) avancent certains !!!Si on a tant de voies pourquoi a-t-on peur d'aller aux elections ???
      une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

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      • #4
        Quelles sont les raisons de ce policier d'avoir asperger les gens de gaz lacrymo
        Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
        (Paul Eluard)

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        • #5
          Voir toute la video et juger:

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          • #6
            no comment
            mais ce qui sur appris le mois du karame en va passer a l'états civille
            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              D’après la vidéo de Lakhdari , je constate des voyous qui ne se sont pas gênés de monter sur le toit du véhicule de la police , et ça c'est grave , c'est même passible de prison , les policiers ont été gentils de n'avoir pas utiliser les gros moyens , donc la faute incombe indéniablement à ces voyous qui se sont mélangé aux manifestants pacifiques , faut être prudents .
              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
              (Paul Eluard)

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              • #8
                D’après la vidéo de Lakhdari , je constate des voyous qui ne se sont pas gênés de monter sur le toit du véhicule de la police , et ça c'est grave , c'est même passible de prison , les policiers ont été gentils de n'avoir pas utiliser les gros moyens , donc la faute incombe indéniablement à ces voyous qui se sont mélangé aux manifestants pacifiques , faut être prudents .
                ce qui preuve qu'il ya des inflitration ....heureusement que la masse populaire est plus grande
                dz(0000/1111)dz

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                • #9
                  L’Algérie retient son souffle

                  un faisceau d’indices plaide pour que la présidentielle fixée au 4 juillet soit remise en cause. Le premier, le plus probant, réside dans la force, toujours intacte, de la pression populaire exercée sur les autorités tous les vendredis et mardis.
                  hier encore, en dépit d’un fort déploiement sécuritaire, le hirak a clamé haut et fort son rejet du système ainsi que l’annulation pure et simple de la présidentielle du 4 juillet prochain avec, dans la foulée, le départ du chef d’etat par intérim, abdelkader bensalah, et du chef du gouvernement, noureddine bedoui.

                  L’autre revendication majeure est la mise sur pied d’une période transitoire durant laquelle devront être élaborés un nouveau dispositif juridique électoral et un projet de constitution. Elle serait conduite par des personnalités indépendantes et un gouvernement d’étape.

                  Le second indice plaidant pour le report de la présidentielle réside dans le refus des leaders politiques de poids de l’opposition ou indépendants de déclarer leurs candidatures. A deux jours de la date limite du dépôt de dossier, seuls des personnages anonymes ont déposé les leurs : On imagine les conséquences si un illustre inconnu venait à être élu à la tête d’un pays aussi important que l’algérie.

                  Le troisième élément est d’ordre constitutionnel : Le mandat du chef d’etat par intérim s’achèvera le 9 juillet, ce qui entraînera inévitablement un vide juridique dans le pays et une situation ingérable s’il surgissait un second tour d’un vote maintenu le 4 juillet contre vents et marées. Enfin, comme la population rejette ce scrutin, elle serait amenée à décider d’un boycott massif et l’élection serait inévitablement invalidée en cas de taux de participation extrêmement bas.

                  Autre facteur, l’organisation du vote s’en ressentirait si les fonctionnaires chargés de ce travail optaient pour le boycott : Des magistrats et des élus communaux ont déjà fait part de cette intention et d’autres catégories de fonctionnaires seraient susceptibles de le faire. La balle est dans le camp des décideurs militaires, qui ne peuvent pas ne pas être conscients de l’impasse créée par les fausses solutions qu’ils ont mises en place.

                  En toute logique, ils devraient décider de l’annulation le plus tôt possible du scrutin du 4 juillet et entrer en contact avec les éléments constitutifs de la société et de l’opposition politique dans le but d’installer cette fameuse période de transition et les instruments qui vont avec.

                  Un dialogue est impératif pour la recherche d’un compromis, à la condition que cela se fasse dans l’esprit et la lettre du mouvement populaire, qui doit rester la référence suprême et non la constitution faite sur mesure pour bouteflika et maintes fois bafouée. L’état-major de l’anp se débarrasserait ainsi d’une épine du pied en même temps que le pays se remettrait à fonctionner dans un nouvel esprit.

                  Les citoyens seraient soulagés, apaisés et confiants en l’avenir du pays et le hirak n’aurait plus de raison d’exister, sauf si de nouvelles manœuvres surgissaient tendant à faire dévier de son cours le fleuve de la révolution. Car le mouvement citoyen a également une fonction d’alerte. Dans l’esprit des algériens, il est désormais inscrit comme un instrument privilégié de protection de leur pays.

                  Il a déjoué toutes les manœuvres visant à le dévitaliser et il possède toute la légitimité et la force pour devenir un partenaire incontournable des autorités politiques et militaires. C’est une nouvelle réalité de l’algérie post-bouteflika qui doit s’atteler à de lancinantes difficultés, une fois levée l’hypothèque de l’élection du 4 juillet.

                  Le premier défi est de remettre sur les rails la machine économique. Depuis des mois, les transactions concernant les entreprises et les particuliers ont considérablement faibli et les investisseurs potentiels refusent de s’engager sur un avenir hypothétique, notamment les étrangers frileux par définition dans le placement de leurs capitaux. Le chômage et la cherté de la vie font des ravages.

                  L’ambiance est délétère sur fond d’incarcérations et de procès de personnalités civiles et militaires au nom de la lutte anticorruption et également au nom de «la sécurité de l’armée et de l’etat». Pour l’heure donc, alors que le hirak en est à son 13e vendredi, le pays retient son souffle, attendant une décision salvatrice relative au scrutin présidentiel.
                  ali bahmane 18 mai 2019 à 9 h 00 min
                  dz(0000/1111)dz

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                  • #10
                    D’après la vidéo de Lakhdari , je constate des voyous qui ne se sont pas gênés de monter sur le toit du véhicule de la police , et ça c'est grave ,........
                    .
                    Énerver les policiers ???
                    Carrément , des énergumènes incitent les policiers à un comportement violent afin de casser le mouvement " pacifique " ...
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      Lakhdari

                      Belle trouvaille cette vidéo...

                      Faudrait la transmettre à TSA & Co

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                      • #12
                        et la puanteur va venir défendre ces voyous.

                        Commentaire


                        • #13
                          D’après la vidéo de Lakhdari , je constate des voyous qui ne se sont pas gênés de monter sur le toit du véhicule de la police , et ça c'est grave ,.......
                          Oui ... mais la vidéo est-elle d'avant ou d’après le gazage du policier monté sur le toit du véhicule ? ...

                          Parce que d’après les présents sur les lieux c'est la police en premier qui ne s'est pas conttenter d’immobiliser la foule sur le parvis mais aussi par les cieux ! ...

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                          • #14
                            S'il faut allez au début.. allons au tout début !!
                            Le hirak a toujours été pacifique et il démarre toujours après la prière du Vendredi !
                            La question qui se pose.. que font certains gens à la Grande Poste de bon matin ???
                            Et que font de jeunes voyous sur les fourgons de la police tout à coup ?

                            Image datant d'hier matin

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                            • #15
                              Envoyé par Lakhdari
                              Voir toute la video et juger:
                              Je viens de voir toute la vidéo, j'ai jugé et arrêté que le ... dechet n'est pas ce que je ccroyais ...

                              Je fais mon mea culpa

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