Arrêtée le 4 décembre 2018, Nezha Khalidi, militante sahraouie, risque jusqu’à deux ans de prison pour avoir affirmé être journaliste. Dans une note publiée ce 16 mai, l’ONG Human Rights Watch dénonce cette poursuite, mentionnant que « les autorités marocaines se servent d’une loi visant à prévenir l’usurpation de fonction pour attaquer pénalement ceux qui tentent de dénoncer les violations des droits humains ».
Il est reproché à la militante, affiliée au groupe d’activistes Equipe Media et qui devrait être jugée ce 20 mai, est le fait d’avoir diffusé en direct sur Facebook une scène de rue tout en dénonçant « la répression marocaine ». « Ceux qui s’expriment pacifiquement ne devraient jamais craindre la prison pour avoir ‘‘prétendu’’ être des journalistes », a déclaré Eric Goldstein, Directeur adjoint Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch pour souligner que « les autorités ne devraient pas utiliser une loi conçue pour empêcher quelqu’un de non qualifié de prétendre être un médecin, par exemple, pour punir ceux dont les positions leur déplaisent ».
L’ONG rappelle que cette affaire n’est pas sans précédent. « En avril 2019, la Cour d’appel de Casablanca a confirmé la condamnation d’au moins deux journalistes pour usurpation du titre de journaliste », souligne-t-on, pour rappeler que cette condamnation a eu lieu alors que Mohamed El Asrihi (directeur de Rif24) et Fouad Essaidi (administrateur de la page Facebook Awar TV) filmaient une tentative d’arrestation de Nasser Zefzafi, leader du mouvement du Hirak au Rif.
Le duo a été condamné à cinq et trois ans de prison. Argument du parquet : les deux activistes n’avaient pas de cartes de presse et leurs plateformes n’étaient pas officiellement enregistrées. HRW souligne que, selon un document officiel consulté, El Asrihi était en train de demander une carte de presse et d’enregistrer son site Web au moment de son arrestation…
ledesk.ma
Il est reproché à la militante, affiliée au groupe d’activistes Equipe Media et qui devrait être jugée ce 20 mai, est le fait d’avoir diffusé en direct sur Facebook une scène de rue tout en dénonçant « la répression marocaine ». « Ceux qui s’expriment pacifiquement ne devraient jamais craindre la prison pour avoir ‘‘prétendu’’ être des journalistes », a déclaré Eric Goldstein, Directeur adjoint Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch pour souligner que « les autorités ne devraient pas utiliser une loi conçue pour empêcher quelqu’un de non qualifié de prétendre être un médecin, par exemple, pour punir ceux dont les positions leur déplaisent ».
L’ONG rappelle que cette affaire n’est pas sans précédent. « En avril 2019, la Cour d’appel de Casablanca a confirmé la condamnation d’au moins deux journalistes pour usurpation du titre de journaliste », souligne-t-on, pour rappeler que cette condamnation a eu lieu alors que Mohamed El Asrihi (directeur de Rif24) et Fouad Essaidi (administrateur de la page Facebook Awar TV) filmaient une tentative d’arrestation de Nasser Zefzafi, leader du mouvement du Hirak au Rif.
Le duo a été condamné à cinq et trois ans de prison. Argument du parquet : les deux activistes n’avaient pas de cartes de presse et leurs plateformes n’étaient pas officiellement enregistrées. HRW souligne que, selon un document officiel consulté, El Asrihi était en train de demander une carte de presse et d’enregistrer son site Web au moment de son arrestation…
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