M. Kaci Aït Yala, président du groupe Aït Yala n'a pas tord, il faut laisser les grand travaux aux privees, l'Etat doit s'occuper de la reglementation, aider a monter des projets, ou s'associer avec des partenaires afin d'eviter les financements a 100 % et surtout faciliter le rapatriement des capitaux de la diaspora.
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M. Kaci Aït Yala, président du groupe Aït Yala en Europe et présent en Algérie depuis 1993 dans le secteur de l'électronique, estime que la communauté algérienne installée à l'étranger a beaucoup à apporter à l'économie du pays. Il fera remarquer ensuite, qu'actuellement, il n'existe pas d'organisation qui permette à la diaspora d'acheminer de l'argent et de le transformer en investissement en Algérie, comme cela se fait pour la communauté marocaine.
" Les pouvoirs publics ne se sont pas attelés à cela ", dira-t-il. Il rappellera que son groupe a été présent, en Algérie, dès 1993 : "Dieu sait qu'à ce moment-là, plein d'Algériens quittaient l'Algérie. Nous avons investi durant cette période dure. Nous ne regrettons rien, parce qu'en Algérie, il y a un marché très intéressant". Il ajoute qu'aujourd'hui, c'est plus facile pour des étrangers, qui ont des moyens colossaux et de grandes sociétés de venir conquérir le marché par la grande porte, que pour une communauté qui est diverse et qui d'après lui, n'est pas aidée à l'étranger et qui mobilise ses propres moyens pour venir investir dans le pays d'origine. Il faut toujours, selon M. Aït Yala, des mécanismes, à l'instar de ce que font les Marocains et les Tunisiens pour mobiliser les moyens qui sont à l'étranger. Dans ce cadre, il met l'accent sur la levée de certaines contraintes, dit-il " nous sommes dans une période de transition pour passer d'une économie de marché à une autre. Cette période a un temps. Le temps qu'il faut et donc, c'est tous les textes législatifs qui sont en train d'être revus, rediscutés et qui vont conclure par ce qui est apte à être légalisé pour permettre aux entreprises de s'épanouir et aux gens d'avoir plus de confiance dans le système ". Il pense que ce qui " est favorable, c'est le programme de soutien à la croissance lancé depuis quelques années ".
Il dira néanmoins que " ce n'est pas facile de rentrer dans un cadre en perpétuel restructuration ". Il est certain que l'Algérie est en cette période de restructuration depuis quelques années. De l'avis de M. Kaci, il y a un grand problème aujourd'hui en Algérie : " on s'occupe des grands travaux, on les finance nous-mêmes, alors que dans d'autres pays, l'ensemble des grands travaux sont financés par des investisseurs concessionnaires. Au Maroc, l'autoroute est financée par des concessionnaires alors qu'en Algérie le nôtre est financé par l'argent propre à l'Etat ".
Ahmed Saber
19 Mars 2007. Le Maghreb
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M. Kaci Aït Yala, président du groupe Aït Yala en Europe et présent en Algérie depuis 1993 dans le secteur de l'électronique, estime que la communauté algérienne installée à l'étranger a beaucoup à apporter à l'économie du pays. Il fera remarquer ensuite, qu'actuellement, il n'existe pas d'organisation qui permette à la diaspora d'acheminer de l'argent et de le transformer en investissement en Algérie, comme cela se fait pour la communauté marocaine.
" Les pouvoirs publics ne se sont pas attelés à cela ", dira-t-il. Il rappellera que son groupe a été présent, en Algérie, dès 1993 : "Dieu sait qu'à ce moment-là, plein d'Algériens quittaient l'Algérie. Nous avons investi durant cette période dure. Nous ne regrettons rien, parce qu'en Algérie, il y a un marché très intéressant". Il ajoute qu'aujourd'hui, c'est plus facile pour des étrangers, qui ont des moyens colossaux et de grandes sociétés de venir conquérir le marché par la grande porte, que pour une communauté qui est diverse et qui d'après lui, n'est pas aidée à l'étranger et qui mobilise ses propres moyens pour venir investir dans le pays d'origine. Il faut toujours, selon M. Aït Yala, des mécanismes, à l'instar de ce que font les Marocains et les Tunisiens pour mobiliser les moyens qui sont à l'étranger. Dans ce cadre, il met l'accent sur la levée de certaines contraintes, dit-il " nous sommes dans une période de transition pour passer d'une économie de marché à une autre. Cette période a un temps. Le temps qu'il faut et donc, c'est tous les textes législatifs qui sont en train d'être revus, rediscutés et qui vont conclure par ce qui est apte à être légalisé pour permettre aux entreprises de s'épanouir et aux gens d'avoir plus de confiance dans le système ". Il pense que ce qui " est favorable, c'est le programme de soutien à la croissance lancé depuis quelques années ".
Il dira néanmoins que " ce n'est pas facile de rentrer dans un cadre en perpétuel restructuration ". Il est certain que l'Algérie est en cette période de restructuration depuis quelques années. De l'avis de M. Kaci, il y a un grand problème aujourd'hui en Algérie : " on s'occupe des grands travaux, on les finance nous-mêmes, alors que dans d'autres pays, l'ensemble des grands travaux sont financés par des investisseurs concessionnaires. Au Maroc, l'autoroute est financée par des concessionnaires alors qu'en Algérie le nôtre est financé par l'argent propre à l'Etat ".
Ahmed Saber
19 Mars 2007. Le Maghreb
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