La France change- t-elle le fusil d’épaule au Mali ? : Le Drian appelle à une mise en œuvre "accélérée"de l'accord d'Alger
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Par Moumène Belakram | 18 Mai 2019 | 09:54
Alors qu’elle a de tout temps privilégié l’action armée, traduite notamment par l’opération Serval ou encore celles entreprises par le truchement d’entités sous contrôle telles ‘’ Barkhane’’ et le ‘’G5- Sahel’’ la France semble amorcer un virage à 180° quant à résoudre une équation politique, devenue très ardue avec le temps, au Mali.
C’est Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, qui s’attèle à tracer un nouveau cap dans ‘’l’affaire malienne’’ en appelant, vendredi à l'issue d’un entretien avec son homologue malien Tiébilé Dramé, à «une mise en œuvre accélérée de l'accord d'Alger ainsi qu'à l'approfondissement du dialogue inter-malien», tel que rapporté par un communiqué du Quai d’Orsay qui a sanctionné l’échange entre les deux hommes.
Plus loin, le chef de la diplomatie française, s’il rappelle «l'engagement fort de la France en faveur de la sécurité du Sahel» n’en revient moins à souligner son souhait «d'appuyer les actions de stabilisation du Mali et des autres pays de la région, en particulier dans le cadre du G5 Sahel».
Il serait utile de rappeler et de mettre en exergue que ‘’L'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali’’, issu du processus d'Alger, a été signé le 15 mai 2015 à Bamako entre le gouvernement malien et les mouvements armés du nord du pays.
Il vise notamment à reconstruire l'unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle.
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Par Moumène Belakram | 18 Mai 2019 | 09:54
Alors qu’elle a de tout temps privilégié l’action armée, traduite notamment par l’opération Serval ou encore celles entreprises par le truchement d’entités sous contrôle telles ‘’ Barkhane’’ et le ‘’G5- Sahel’’ la France semble amorcer un virage à 180° quant à résoudre une équation politique, devenue très ardue avec le temps, au Mali.
C’est Jean-Yves Le Drian, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, qui s’attèle à tracer un nouveau cap dans ‘’l’affaire malienne’’ en appelant, vendredi à l'issue d’un entretien avec son homologue malien Tiébilé Dramé, à «une mise en œuvre accélérée de l'accord d'Alger ainsi qu'à l'approfondissement du dialogue inter-malien», tel que rapporté par un communiqué du Quai d’Orsay qui a sanctionné l’échange entre les deux hommes.
Plus loin, le chef de la diplomatie française, s’il rappelle «l'engagement fort de la France en faveur de la sécurité du Sahel» n’en revient moins à souligner son souhait «d'appuyer les actions de stabilisation du Mali et des autres pays de la région, en particulier dans le cadre du G5 Sahel».
Il serait utile de rappeler et de mettre en exergue que ‘’L'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali’’, issu du processus d'Alger, a été signé le 15 mai 2015 à Bamako entre le gouvernement malien et les mouvements armés du nord du pays.
Il vise notamment à reconstruire l'unité nationale du pays sur des bases novatrices, qui respectent son intégrité territoriale, tiennent compte de sa diversité ethnique et culturelle.
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