« Est-ce que les militaires peuvent dialoguer directement avec l’opposition ? Légalement, ils n’ont pas le droit de le faire. L’une des demandes de l’opposition est que les militaires s’occupent des questions sécuritaires. Cela dit, il y a un moyen de trouver des canaux pour entamer un dialogue. Les militaires peuvent être représentés par des civils. Tôt ou tard, il faudra dialoguer », explique Mohcine Belabbas, président du RCD, contacté par TSA.
Selon M. Belabbas, il existe un problème de différence d’âge qui se pose entre celui des dirigeants, des opposants et des présents dans les manifestations populaires. « Les vieux du pouvoir veulent discuter avec les vieux de l’opposition. Il est difficile de discuter lorsque la différence d’âge est importante. Maintenant, il faut bien dialoguer un jour. Mais, dialoguer autour de quoi et pour quels objectifs ? Même par rapport à cela, il n’y a pas de consensus. Ils sont prêts à dialoguer du côté du pouvoir mais autour de l’élection présidentielle du 4 juillet 2019. Ils veulent d’une manière ou d’une autre sauver le système. Et l’essentiel des acteurs de l’opposition, ceux qui sont dans la rue, veulent entamer un dialogue pour se mettre d’accord sur une feuille de route qui nous permet de gérer une transition démocratique pour changer le système politique », explique-t-il.
Pour Mohcine Belabbas, il est impossible d’organiser l’élection présidentielle le 4 juillet 2019. « Mais, le report de l’élection présidentielle ne règle pas le problème tant qu’on n’a pas mis en place des mécanismes qui garantissent une transition démocratique. Rien ne changera si on organise la présidentielle en juillet ou en septembre avec les mêmes lois, les mêmes dirigeants et les mêmes schémas d’organisation », prévient-il.
TSA
Selon M. Belabbas, il existe un problème de différence d’âge qui se pose entre celui des dirigeants, des opposants et des présents dans les manifestations populaires. « Les vieux du pouvoir veulent discuter avec les vieux de l’opposition. Il est difficile de discuter lorsque la différence d’âge est importante. Maintenant, il faut bien dialoguer un jour. Mais, dialoguer autour de quoi et pour quels objectifs ? Même par rapport à cela, il n’y a pas de consensus. Ils sont prêts à dialoguer du côté du pouvoir mais autour de l’élection présidentielle du 4 juillet 2019. Ils veulent d’une manière ou d’une autre sauver le système. Et l’essentiel des acteurs de l’opposition, ceux qui sont dans la rue, veulent entamer un dialogue pour se mettre d’accord sur une feuille de route qui nous permet de gérer une transition démocratique pour changer le système politique », explique-t-il.
Pour Mohcine Belabbas, il est impossible d’organiser l’élection présidentielle le 4 juillet 2019. « Mais, le report de l’élection présidentielle ne règle pas le problème tant qu’on n’a pas mis en place des mécanismes qui garantissent une transition démocratique. Rien ne changera si on organise la présidentielle en juillet ou en septembre avec les mêmes lois, les mêmes dirigeants et les mêmes schémas d’organisation », prévient-il.
TSA
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