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EL MOUDJAHID EDITORIAL-Avancée

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  • EL MOUDJAHID EDITORIAL-Avancée

    PUBLIE LE : 20-05-2019 | 0:00 |

    Les étudiants ont battu le pavé de la capitale, hier, entre la Grande- Poste, l’APN et le Conseil de la nation, dans une ambiance festive. Les mots d’ordre et les slogans, les mêmes que ceux des précédentes marches, sont ponctués par des youyous, soulignant, ainsi, à la fois leur soutien au mouvement populaire, et le caractère pacifique et patriotique de leur sortie, à l’occasion de la commémoration de la journée nationale de l’Etudiant. Une manière de faire le lien entre la guerre de Libération nationale, qui a abouti à la décomposition du pouvoir colonial, et le recouvrement de l’indépendance après de lourds sacrifices, et l’actualité, dont ils sont pour une partie non négligeable des acteurs, qui impose de jeter les bases d’un État de droit et d’un système démocratique. Oui, le lien direct, c’est cette forte volonté d’être libre et de pouvoir édifier des institutions légitimes et représentatives. D’où la symbolique du parcours emprunté hier par des centaines d’étudiants. D’aucuns ont tenté, délibérément peut-être, de minimiser les acquis enregistrés depuis le 22 février, comme la fin du cinquième mandat, le départ du président Bouteflika, l’incarcération de hautes personnalités et d’hommes d’affaires qui jusque-là bénéficiaient de l’immunité et de l’impunité absolues. À l’évidence, de tels acquis demandent à être inscrits dans la durée, à travers des institutions pérennes. Et, avant tout, le retour à la légalité constitutionnelle. C’est tout le débat qui a eu lieu sur tous les supports pendant les trois derniers mois entre toutes les élites, qu’elles soient médiatiques, politiques, syndicales, universitaires, etc. La feuille de route, qui consiste à ne pas rompre avec la légalité constitutionnelle, a été privilégiée, pour éviter tout vide institutionnel et ne pas compromettre la sécurité et la stabilité du pays. Même si elle rencontre des oppositions et que d’autres feuilles de route ont été exposées, qu’elles soient partisanes ou émanant des individualités ou de la société civile, il n’en demeure pas moins que les positions, qui étaient quasiment antagoniques au départ, convergent désormais sur l’impérieuse nécessité d’ouvrir un dialogue inclusif quant à la définition des modalités pratiques de sortie de crise. Avec ce quasi-consensus d’une transition qui soit la plus courte possible. Et cela constitue une avancée importante, dans la mesure où enfin les acteurs en présence sont convaincus que continuer à exacerber les tensions ne sert pas les intérêts du pays et qu’éviter l’impasse et le statu quo est possible, encore faut-il définir la façon de structurer et de conduire un large dialogue politique porteur de résultats palpables, et non pas se réunir pour s’écouter sans s’entendre. Et ne jamais oublier l’essentiel et le fondamental : garantir, dans un premier temps, la tenue, le plus tôt possible, d’une élection présidentielle transparente, pluraliste et démocratique, et faire en sorte, par la suite, que des réformes profondes soient menées afin que la rupture avec l’ancien système, celui de la cooptation, de la rente et de la prédation, soit totale et radicale. Un défi à notre portée, pourvu que chacun privilégie le réalisme et la sérénité, et place les intérêts de l’Algérie au-dessus de toute autre considération.
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Journée nationale de l’étudiant/Situation politique : Sortir de l’impasse
    Marches estudiantines hier : soutenir le mouvement populaire

    PUBLIE LE : 20-05-2019 | 0:00
    el moudjahid
    En effet, la commémoration de cette date historique s’est distinguée par un afflux, des plus considérables, de la communauté estudiantine descendue en masse dans la rue où ont été scandés, à tue-tête, des slogans politiques en rapport avec la conjoncture actuelle. Se faisant, nos étudiants ont affiché une détermination de fer, faite surtout d’«endurance» bien exceptionnelle qui a consisté à battre le pavé plusieurs heures durant, en plein ramadhan.
    C’est ainsi que d’impressionnantes marches, marquées, il faut le préciser, d’un pacifisme hors pair, se sont déroulées, hier, à travers les quatre coins du pays. Au niveau de la capitale, par exemple, ils étaient plusieurs centaines d’étudiants à se regrouper dès les premières heures de la journée près de la Grande Poste d’Alger, où ils s’étaient visiblement donné rendez-vous en ce lieu favori du Hirak. Il faut dire qu’aux yeux des étudiants, une journée comme le 19 mai ne pouvait être vécue que par une énième sortie dans la rue où ils exprimeraient haut et fort leurs souhaits et ambitions pour l’Algérie de demain. Une Algérie meilleure. Débordant d’enthousiasme et énergie, ceux qui sont appelés, à juste titre d’ailleurs, «la force tranquille du mouvement populaire» ont sillonné plusieurs rues et boulevards ne laissant pratiquement aucun espace où ils sont passés, sans faire entendre leur voix. Les processions étaient ainsi incessantes et les slogans nombreux, bien que le message principal, longuement scandé a été le «changement radical du système de gouvernance».
    Les étudiants algériens veulent ainsi réaffirmer qu’ils adhèrent pleinement au mouvement populaire entamé le 22 février dernier et qu’ils seront toujours mobilisés pour accomplir, tout comme leurs aïeux, leur mission de militants d’avant-garde pour l’instauration de la souveraineté du peuple. C’est dans la joie et la bonne humeur propre à ces jeunes âgés d’à peine de vingt ans que la marche s’est étalée jusqu’au milieu de l’après-midi.
    Ainsi et après une présence en force au niveau de la Grande Poste, les grappes humaines, encadrées par un important dispositif sécuritaire, se sont dirigées, autour de 11h15 vers le siège de l’APN et quelques minutes à peine, soit, en moins d’un quart d’heure après, ils se retrouvent devant le tribunal de Sidi M’hamed, situé à la rue Abane Ramdane.
    Les jeunes manifestants déterminés à fêter «bruyamment» leur journée, se sont déplacés d’un lieu à un autre, au gré du dispositif sécuritaire qui essayant, en vain, de les recadrer. De midi à 14h, ils auront marché tout le long de l’avenue Pasteur pour revenir à la rue Didouche Mourad et à la place Audin. Ce qu’il faut aussi remarquer c’est que cette catégorie de la société est bien organisée, puisqu’il y avait même le déploiement des «gilets oranges» à l’occasion. Il s’agit, en fait, de personnes bénévoles, disposées à prêter aide et assistance à toute personne dans le besoin. Les slogans entonnés par les étudiants en ce début de semaine portent notamment sur la nécessité d’opérer une véritable transition démocratique et le départ de toutes les anciennes figures du système.
    Lors de cette marche, les manifestants ont également fait part du «rejet du scrutin du 4 juillet» prochain. Il faut dire enfin que cette marche des étudiants intervient dans le cadre la célébration d’un jour spécial, cher à tout le peuple algérien. Il s’agit du 19 mai 1956 date pendant laquelle les lycéens et les universitaires algériens qui étaient convaincus qu’ils ne feront pas de meilleurs cadavres avec leur diplôme ont répondu à l’appel à la grève illimitée lancé par l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) et ont boycotté les classes.
    Inscrit dans les hauts faits d’armes de l’histoire de l’Algérie contemporaine, l’appel de l'UGEMA à la grève des étudiants et lycéens et à rejoindre l’ALN était on ne peut plus fort et clair. L’on pouvait notamment lire : «À quoi donc serviraient ces diplômes qu’on continue à nous offrir pendant que notre peuple lutte héroïquement, pendant que nos mères, nos épouses, nos sœurs sont violées, pendant que nos enfants et nos vieillards tombent sous la mitraille, les bombes, le napalm. Et nous «les cadavres de demain», on nous offre d’encadrer quoi ?
    D’encadrer… les ruines et les morceaux de cadavres sans doute, ceux de Constantine, de Tébessa, de Philippeville, de Tlemcen et autres lieux appartenant déjà à l’épopée de notre pays.
    La fausse quiétude dans laquelle nous sommes installés ne satisfait plus nos consciences (...) ».
    Les étudiants algériens qui ont toujours milité pour la patrie n’ont pas hésité à adhérer, en 1956, à l’engagement pour libérer le pays du joug colonial. Ce qui a été fait, en recouvrant l’indépendance nationale, le 5 juillet 1962 ; une indépendance, il faut le dire, chèrement acquise au prix de lourds sacrifices consentis, et ce jusqu’au sacrifice suprême, pour que vive l’Algérie libre et indépendante.
    Soraya Guemmouri

    ------------------------

    En faveur d’une nouvelle Algérie démocratique

    Les étudiants sont sortis massivement, hier, dans la rue pour exiger, en cette journée symbolique, d’instaurer un Etat de droit. Dans le centre de la capitale, un dispositif sécuritaire important a été dressé et des milliers d’étudiants ont battu le pavé pour réclamer une véritable transition démocratique. Drapés de l’emblème national, les étudiants, qui brandissaient des banderoles à l’effigie de Taleb Abderrahmane, ont marché de la faculté centrale au tribunal de Sidi M’hamed, en passant par la rue Larbi-Ben M'hidi. Scandant des slogans hostiles au régime en place, ils ont dénoncé la pression de la police, en disant «Ya lil aar, ya lil aar policie hagar». Face à cette pression, des étudiants ont été arrêtés avant d’être libérés. Avec la même détermination, les étudiants maintiennent la dynamique, en précisant qu’ils vont revenir demain mardi pour manifester contre le système politique, jusqu’à l’aboutissement de toutes leurs revendications, en disant «Mazal Thelata» (Reste encore le mardi). Il convient de rappeler que chaque mardi depuis le 22 février les étudiants marchent à travers le pays. Dans la bonne ambiance, les étudiants ont entonné des chants patriotiques et l’hymne national. Ils ont également scandé «Djazaïr hora dimocratia (Algérie libre et démocratique)». H. Hichem
    Dernière modification par nacer-eddine06, 19 mai 2019, 22h09.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Je note 2 choses dans l'éditorial d'Al Moudjahid.

      - Maintien des élections du 04 juillet:

      La feuille de route, qui consiste à ne pas rompre avec la légalité constitutionnelle, a été privilégiée, pour éviter tout vide institutionnel et ne pas compromettre la sécurité et la stabilité du pays.
      - Ouverture vers le dialogue et une période de transition :

      les positions, qui étaient quasiment antagoniques au départ, convergent désormais sur l’impérieuse nécessité d’ouvrir un dialogue inclusif quant à la définition des modalités pratiques de sortie de crise. Avec ce quasi-consensus d’une transition qui soit la plus courte possible.
      Le pouvoir veut aller vers les élections du 04 juillet pour provoquer un vide constitutionnel et ouvrir le dialogue pour déboucher sur une période transition ?
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        je n ai pas la meme lecture que toi

        la presidence ne sera pas touchee

        le gouvernement sera demissionne
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          un genou a terre mais prudence

          Moi j'ai une autre lecture la boué ibrahimi a ete adopté par le pouvoir et il met genoux a terre pour une transition , mais comme il est pernicieux avec les meme mots il prepare sa feuille de route pour juste que la legalité soit de son coté , le pire pour eux est l'art 7 des nations unis en cas de violence et ce serai leurs actes de "mort" politique et physique en ce sens qu'ils finiront a la queue leuleu devant le jury populaire

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          • #6
            c est dans l equation

            il faut comme meme un semblant de legalite
            preuve les receptions d ambassadeurs oublies
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Le pouvoir veut aller vers les élections du 04 juillet pour provoquer un vide constitutionnel et ouvrir le dialogue pour déboucher sur une période transition ?
              Il veux aller à une periode de transition avec un president élu.
              Et avec un president élu, il n'y a pas de vide constitutionnel.

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              • #8
                EL MOUDJAHED est devenus une source de ce qui ce passe en haut lieu !

                on dirait la diseuse de bonne aventure chacun a droit a sa divination selon ses désirs oeilfermé
                "sauvons la liberté , la liberté sauve le reste"

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