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IL RISQUE DE FAIRE L’OBJET D’UN MANDAT D’ARRÊT INTERNATIONAL Abdeslam Bouchouareb se réfugie au Liban

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  • IL RISQUE DE FAIRE L’OBJET D’UN MANDAT D’ARRÊT INTERNATIONAL Abdeslam Bouchouareb se réfugie au Liban

    Témoin clé et directement concerné par les affaires du groupe ETRHB d’Ali Haddad et du groupe familial KouGC des frères Kouninef, l’ex-ministre de l’Industrie est actuellement en fuite à l’étranger.

    Les enquêteurs de la Gendarmerie nationale ont adressé à l’ex-ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, une deuxième convocation pour l’inciter à se présenter devant la section de recherche de Bab Jdid (SRGN) d’Alger. Selon des sources proches du dossier, M. Bouchouareb, informé de sa première convocation, se trouve actuellement à l’étranger et tente d’échapper à la justice algérienne en choisissant le sol libanais, sachant qu’aucune convention d’extradition n’a été signée entre l’Algérie et ce pays, dans le cadre des enquêtes judiciaires qui touchent des individus en fuite. Selon nos sources, la SRGN devra envoyer, avant la fin de la semaine en cours, une troisième convocation à Abdeslam Bouchouareb pour être entendu dans le cadre d’une enquête préliminaire sur plusieurs faits, notamment sur les soupçons de corruption et les avantages qu’il avait accordés à plusieurs entreprises du bâtiment, de travaux publics et de montage automobile. Sachant qu’il traîne plusieurs affaires de soupçons, notamment de corruption et d’octroi d’indus avantages, l’ex-ministre de l’Industrie risque de ne pas se présenter et, dans ce cas de figure, fera l’objet d’une demande d’extradition, dans un premier temps, avant que le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed ne délivre, à son encontre, un mandat d’arrêt international. Témoin clé, M. Bouchouareb détient des informations censées apporter des réponses sur les avantages qu’il avait accordés au groupe familial KouGC, une entreprise spécialisée dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, le génie civil et l’hydraulique, et qui appartient aux frères Kouninef, actuellement en détention provisoire à la prison d’El-Harrach, d’une part, et, d’autre part, sur les avantages octroyés au groupe ETRHB, dont le président Ali Haddad est, lui aussi, incarcéré à la prison d’El-Harrach.

    Mais pas seulement. L’ex-ministre de la République sous Bouteflika devrait être auditionné dans d’autres affaires, dont le trafic d’influence et le délit d’initié, abus de pouvoir dans l’exercice de ses fonctions, transfert illégal de devises et soupçons et/ou faits avérés de corruption, mais surtout la délivrance de licences d’importation et d’agréments au profit de concessionnaires novices pour le lancement d’usines de montage automobile au détriment des opérateurs économiques historiques. Selon nos sources, l’instruction prolongée de l’affaire d’Ali Haddad verra la présentation d’une vingtaine d’individus, en qualité de témoins et d’accusés, dont des cadres subalternes de certaines banques publiques, de l’Agence nationale de développement des investissements (Andi) et du ministère de l’Industrie seront également convoqués par la justice pour apporter des éléments nouveaux sur l’étude technico-économique des dossiers d’investissement et l’octroi de crédits faramineux au groupe ETRHB. Selon nos sources, certaines personnes présumées dans ce lourd dossier risquent de lourdes peines, allant jusqu’à leur incarcération, alors que d’autres seront frappées d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN) et seront, du coup, placées sous contrôle judiciaire jusqu’à la fin des procès. Idem pour le groupe familial KouGC dont l’instruction sera incessamment ouverte par le même tribunal, ont indiqué nos sources, affirmant que M. Bouchouareb est directement concerné, et ce, au même titre que des P-DG de banques publiques qui, eux aussi, seront convoqués pour s’expliquer sur l’octroi de certains crédits qui se chiffrent en milliers de milliards au profit de ce groupe.

    Les enquêteurs s’intéressent aussi à la démarche entreprise par des directeurs des engagements qui avaient signé des crédits, soit sous pression et/ou sur instructions de leur P-DG de banque ou d’autres parties et d’avoir acté des crédits contrairement à la législation en vigueur. D’ailleurs, cet état de fait constitue l’une des raisons majeures qui ont poussé les comités de crédit à ne plus se réunir depuis quelques semaines. Pour rappel, deux ex-Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, des anciens ministres, Karim Djoudi et Amara Benyounès, ainsi que l’ex-wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, ont comparu, jeudi dernier, devant le tribunal de Sidi M’hamed dans le cadre de la poursuite des enquêtes quant à l’affaire d’Ali Haddad.


    FARID BELGACEM -liberté-
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Je me demande comment il a pu sortir de l'aéroport sans être interpellé puisque les autorités étaient prêtes à recueillir toute tête mafieuse qui osait quitter le pays, je pense que là il y a complicité avec les mafieux qui sont encore au pays
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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    • #3
      Selon des sources proches du dossier, M. Bouchouareb, informé de sa première convocation, se trouve actuellement à l’étranger et tente d’échapper à la justice algérienne en choisissant le sol libanais
      Remercions Bouchouareb de mettre en lumière les liens entre l'Algérie et le Liban. Celui qui a tissé ces liens depuis de longues années va s'inquiéter si la nouvelle est confirmée, la justice ne pourra faire autrement que de chercher à comprendre le pourquoi du comment ...
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Bouchouareb porte la nationalité libanaise..
        Il a acheté son décret de naturalisation à coup de millions dollars auprès d'un certain lobby..
        Ce décret a fait l'objet d'un immense scandale politique au Liban.. et aussi, un dépôt de plainte !

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        • #5
          Il s'est réfugié chez ses complices ? comme ça,il est sur qu'ils ne vont pas le donner aux algériens ? mdrr,il connait mal les libanais .
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            il ya quelque chose qui se passe la haut je pense que les gens n'ont plus la raison..ils font des choses bizard..il n ya pas de la logique et du bon sens..

            bouchouarab a été cité dans l'affaire wikilixe en principe un chef de gouvernement aura prie ces dispositions pour le prier de quiter le gouvernement en attendant que des eclairissement soit faite..sinon il va affiblir le gouvernement

            eyt ensuite vient un ex importateur et lance dans le pavé une affaire de l'actuelle ministre des industrie qui a été attrapé en plein action de vol par l'x ministre de l'enrgie..et qu'il l'avait menacé soit de demissionné soit de passer son dossier a la jusrtice..mais elle est toujours minsitre

            c'est quoi ce siecle?? on va directement au mur avec Macron

            on va chanter la revolution française d'en haut les gilet jaune et le hirak en gilet vert...et on va chanter

            revolutionnaiiiiiiire l'vez vous
            notre daaaaaaame est en flemme
            revolutionnaiiiiiiire l'vez vous
            la planéééééte va mal

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            • #7
              De ministre à tricard!... Faut le faire!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                Liban? tiens donc... Je ne serai pas surpris de voir un lien direct avec un autre individu..

                e fils de l’actuel PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, aurait essayé de transférer des fonds depuis le Liban vers Hong Kong par le biais notamment du cabinet Mossack Fonseca, impliqué dans le scandale financier des Panama Papers, rapporte le site E-Bouse d’Algérie qui cite une enquête du journal arabophone libanais Daraj.

                L’éclatement du scandale des Panama Papers a poussé Abdelhakim Benferhat, fils de Noureddine Benferhat, ancien officier du DRS reconverti dans le business, à se retirer en juin 2016 d’un montage offshore où était associé avec Nacim Ould Kaddour, fils du patron de Sonatrach.

                Synergex Group S.A, est le nom de l’une des compagnies seychelloise fournies à Ould Kaddour par Mossack Fonseca via la société fiduciaire libanaise Saad, Debs & Partners Law Firm. La deuxième compagnie est dénommée Farahead Equipment Energy Limited et a été constituée en 2013.

                Ces deux entreprises devaient prendre part dans une société à constituer à Hong Kong, qui serait gérée par des administrateurs locaux et servirait à l’ouverture d’un compte dans une banque hongkongaise.

                « Les collègues de Hong Kong nous ont indiqué qu’il n’y a aucune garantie pour l’ouverture du compte même s’ils fournissent les services nécessaires à la création d’une société à Hong Kong parce que les banques de la place vont devoir examiner la nature du business de votre client », a expliqué un responsable de Mossack Fonseca, avant d’affirmer au sujet de la compagnie d’Ould Kaddour : « Votre business est sensible et l’Algérie qui représente l’essentiel de son marché est un pays à haut risque. Cela ne plaide pas pour l’ouverture du compte. Ils vous demandent si la compagnie exerce d’autres activités et si vous pouvez fournir les pièces justificatives ».

                Le pessimisme inhabituel de Mossack Fonseca trouverait son explication dans les informations que lui avait fournies Saad, Debs & Partners Law Firm quant à la provenance des revenus de la société seychelloise Farahead Equipment Energy Limited, qui fait partie du montage offshore associant Ould Kaddour à Benferhat.

                Une pièce jointe d’un email où Nacim Ould Kaddour est mis en copie avec Abdel Hakim Benferhat détaille l’objet et la nature du business de cette compagnie Seychelloise.

                « Une société, ayant une expérience de quinze années et réalisant un chiffre d’affaires annuel de 10 à 12 millions d’euros, qui fournit des biens et des services pour l’industrie pétrolière. Elle compte des administrateurs et des actionnaires libanais et désignés par Mossack Fonseca, 88 employés en Algérie, 20 employés au Liban et 12 employés aux Emirats Arabes Unis. Son principal business se fait en Algérie, elle a une présence aux Emirats Arabes Unis et bientôt à Hong Kong et prévoit un volume d’activité mensuel de 1 à 1,5 million d’euros ».

                Or selon Daraj, la description est fausse. La compagnie Farahead ne serait en effet pas enregistrée au Centre national du registre de commerce (CNRC) algérien et elle n’a jamais fourni de services à Sonatrach, à ses filiales ou à ses associés.

                Selon la même source, l’activité de la compagnie qui lui aurait permis de provisionner les comptes libanais de Nacim Ould Kaddour à la Société Générale de Banque au Liban (SAL) et à la First National Bank aurait permis de financer l’acquisition de l’appartement de Neuilly-sur-Seine, où le mètre carré est le plus cher en France. C’est dans cet appartement que l’actuel PDG de Sonatrach et sa famille se seraient installés à la sortie de prison d’Ould Kaddour en 2009.

                Le fils du PDG de Sonatrach est également propriétaire de près de 72.000 m² de terrains à Ibiza, selon des documents révélés par TSA en juillet 2017.
                Dernière modification par Karfou, 21 mai 2019, 16h49.

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