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PUBLIE LE : 23-05-2019 | 0:00 |
Sur la situation politique, le chef d’état-major s’est une nouvelle fois exprimé, hier, lors de la troisième journée de sa visite en 4e Région militaire. Moudjahid, républicain et respectueux de la Constitution, à ceux qui l’accusent de vouloir prendre les rênes du pouvoir, en établissant un parallèle avec l’Égypte, il affirme qu’il n’a d’autre ambition que «d’accompagner le peuple algérien, de manière rationnelle, sincère et franche, dans ses marches pacifiques et matures, ainsi que les efforts des institutions de l’État et de l’appareil de justice». Il ajoute, de la manière la plus claire : «Et que tout le monde sache que nous nous sommes engagés à maintes reprises et en toute clarté que nous n’avons aucune ambition politique, mis à part servir notre pays conformément à nos missions constitutionnelles et le voir prospère et en sécurité. Telle est notre ultime finalité.»
Il s’agit d’un engagement personnel et patriotique auquel il ne renoncera jamais. Et il faut le croire, parce que son seul et unique objectif, dans un moment aussi délicat où la nation est appelée à relever plusieurs défis en même temps, c’est de sortir le plus tôt possible de la crise dans laquelle on se trouve, en évitant l’impasse voulue et planifiée par la «bande», ses réseaux et ses clientèles au sein de certaines formations politiques, associations-écrans et organisations non gouvernementales (minés, infiltrés et manipulées), ainsi d’ailleurs que des médias, sans parler des lobbys au sein de l’Administration. À l’évidence, l’opération «Mains propres» — menée par la justice, non pas contre le menu fretin, mais bien contre les gros requins — a eu une forte réaction, qui s’est traduite par le brouillage des enjeux de l’heure, celle portée par le mouvement citoyen du 22 février.
La désinformation en marche vise à la fois à empêcher coûte que coûte la tenue d’une élection présidentielle transparente, parce que la «bande» et ses «démembrements» occultes n’ont jamais cru à l’urne ; pour eux, le peuple n’est pas mûr pour la démocratie, et c’est pour cette raison qu’ils ont toujours préféré la cooptation et l’allégeance à la compétence et à la performance, parce que, de cette manière, ils peuvent placer des hommes malléables à des postes à responsabilités, pour satisfaire leurs propres doléances, grossir leurs fortunes en ruinant le pays et en décimant ses élites. Le démantèlement de la machine à fraude par la création d’une instance indépendante, qui sera chargée, non pas de la surveillance, mais de l’organisation des élections du début jusqu’à la fin, signifie tout simplement la mise à mort d’un régime dont la corruption et la prévarication lui étaient consubstantielles. Aussi, le schéma véhiculé par certains, celui d’une présidence collégiale avec les attributs d’un président de la République élu, est l’exacte réplique de celui préconisé au début des années 1990 et dont l’efficacité n’a pas été prouvée ; bien au contraire, on paie encore aujourd’hui son caractère manipulateur et antipopulaire.
Son objectif aujourd’hui est de faire en sorte que les prédateurs échappent à la justice et le peuple mis sous tutelle pendant une période indéterminée, au moment où les problèmes économiques s’accumulent et les convoitises extérieures se réactivent. La sortie de crise est possible, car les enjeux de la période que nous traversons sont visibles et accessibles à une jeunesse éduquée et cultivée, ambitieuse et soucieuse de voir son pays évoluer au rythme des grandes nations, en bannissant l’impunité et en jetant les bases d’un État de droit. Un long processus qui ne saurait faire l’économie de l’urne et de l’élection. Et, en ce moment, le plus urgent est de préparer les bonnes conditions d’un scrutin présidentiel transparent, la seule issue qui nous préservera de l’arbitraire et de l’instabilité, nous permettra de neutraliser durablement la «issaba» et nous ouvrira de belles perspectives, dans tous les domaines.
EL MOUDJAHID
Sur la situation politique, le chef d’état-major s’est une nouvelle fois exprimé, hier, lors de la troisième journée de sa visite en 4e Région militaire. Moudjahid, républicain et respectueux de la Constitution, à ceux qui l’accusent de vouloir prendre les rênes du pouvoir, en établissant un parallèle avec l’Égypte, il affirme qu’il n’a d’autre ambition que «d’accompagner le peuple algérien, de manière rationnelle, sincère et franche, dans ses marches pacifiques et matures, ainsi que les efforts des institutions de l’État et de l’appareil de justice». Il ajoute, de la manière la plus claire : «Et que tout le monde sache que nous nous sommes engagés à maintes reprises et en toute clarté que nous n’avons aucune ambition politique, mis à part servir notre pays conformément à nos missions constitutionnelles et le voir prospère et en sécurité. Telle est notre ultime finalité.»
Il s’agit d’un engagement personnel et patriotique auquel il ne renoncera jamais. Et il faut le croire, parce que son seul et unique objectif, dans un moment aussi délicat où la nation est appelée à relever plusieurs défis en même temps, c’est de sortir le plus tôt possible de la crise dans laquelle on se trouve, en évitant l’impasse voulue et planifiée par la «bande», ses réseaux et ses clientèles au sein de certaines formations politiques, associations-écrans et organisations non gouvernementales (minés, infiltrés et manipulées), ainsi d’ailleurs que des médias, sans parler des lobbys au sein de l’Administration. À l’évidence, l’opération «Mains propres» — menée par la justice, non pas contre le menu fretin, mais bien contre les gros requins — a eu une forte réaction, qui s’est traduite par le brouillage des enjeux de l’heure, celle portée par le mouvement citoyen du 22 février.
La désinformation en marche vise à la fois à empêcher coûte que coûte la tenue d’une élection présidentielle transparente, parce que la «bande» et ses «démembrements» occultes n’ont jamais cru à l’urne ; pour eux, le peuple n’est pas mûr pour la démocratie, et c’est pour cette raison qu’ils ont toujours préféré la cooptation et l’allégeance à la compétence et à la performance, parce que, de cette manière, ils peuvent placer des hommes malléables à des postes à responsabilités, pour satisfaire leurs propres doléances, grossir leurs fortunes en ruinant le pays et en décimant ses élites. Le démantèlement de la machine à fraude par la création d’une instance indépendante, qui sera chargée, non pas de la surveillance, mais de l’organisation des élections du début jusqu’à la fin, signifie tout simplement la mise à mort d’un régime dont la corruption et la prévarication lui étaient consubstantielles. Aussi, le schéma véhiculé par certains, celui d’une présidence collégiale avec les attributs d’un président de la République élu, est l’exacte réplique de celui préconisé au début des années 1990 et dont l’efficacité n’a pas été prouvée ; bien au contraire, on paie encore aujourd’hui son caractère manipulateur et antipopulaire.
Son objectif aujourd’hui est de faire en sorte que les prédateurs échappent à la justice et le peuple mis sous tutelle pendant une période indéterminée, au moment où les problèmes économiques s’accumulent et les convoitises extérieures se réactivent. La sortie de crise est possible, car les enjeux de la période que nous traversons sont visibles et accessibles à une jeunesse éduquée et cultivée, ambitieuse et soucieuse de voir son pays évoluer au rythme des grandes nations, en bannissant l’impunité et en jetant les bases d’un État de droit. Un long processus qui ne saurait faire l’économie de l’urne et de l’élection. Et, en ce moment, le plus urgent est de préparer les bonnes conditions d’un scrutin présidentiel transparent, la seule issue qui nous préservera de l’arbitraire et de l’instabilité, nous permettra de neutraliser durablement la «issaba» et nous ouvrira de belles perspectives, dans tous les domaines.
EL MOUDJAHID
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