Nous vivons depuis quelques années une situation kafkaïenne ou en plus du droit, même la dignité a été ravalée au rang de luxe idéologique porteur des germes de la division, au point ou se prévaloir d’un quasi prostitution au maître des lieux, était une source de fierté pour le gros des tenants d’un pouvoir erratique.
- Une fois la situation devenue intenable, et le peuple sorti dans la rue sous l’effet de la peur de lendemains incertains sous la houlette d’une bande de malfaiteurs ayant intronisé une fausse idole comme tête de proue de la bande.
- Les retournements, et les vocations à chevaucher le bon peuple sont apparues de toutes part, y compris chez les chevilles ouvrière de l’ancien système, à la recherche d’une continuation de leur position à l’abri de n’importe quelle autre supercherie et au risque de n’importe quelle autre aventure.
- Il est évident qu’en bon tacticiens de terrain, les tenants du pouvoir de fait après le départ de l’idole, savaient qu’ils ne pouvaient s’encombrer de toute la faune qui a accompagné la précédente divinité à sa fin fatale, ni encore moins se passer des coquilles vides qu’ils ont laissé derrière eux comme partis, organisations et structures de mobilisation, mises en veilleuse le temps de voir venir.
- De l’autre côté, nous assistons à une sarabande de volontés non affichées clairement de prendre en otage une population, qui dans la rue représente un levier de pression mais dans l’urne un risque majeur de ne retrouver que ses rares électeurs parmi cette foule.
- Et manifestement la qualité la plus partagée par toute la classe politique structurée du pays, est cette défiance du peuple appréhendé comme entité politique, et sa propension à le chevaucher comme une bête en furie en ne lui laissant aucun répit pour réfléchir à son destin.
- Et comme chacun semble être certain qu’à un moment donné, aucune foule, ni aucun peuple ne petit rester dans une impasse à tourner en rond, chacun veut l’exploiter à sa manière.
- Une partie en position de faiblesse criante devant le système tel que structuré, veut arracher le maximum de concessions non pas démocratiques mais politiques et même politiciennes au pouvoir de fait, avant la dispersion de ce peuple, que personne n’a jamais pu convaincre de représenter une alternative crédible au pouvoir en place.
- De l’autre côté, certains pressés initialement de le disperser pour vaquer à leurs plans préétablis dans la précipitation de relancer une nouvelle variante du même pouvoir, ne semblent pas aussi pressés qu’avant, surtout après que certaines tentatives de diviser la rue, ont failli diviser le pays tout court si elles avaient pris dans la société.
- Et ne passent pas une semaine sans annoncer soit une mesure populiste, soit un complot dans un régime formaté au complot depuis sa genèse, soit un recul vers une concession à première vue impossible à mettre en pratique.
- Et comme tout un chacun semble avoir un plan précis sur lequel il ne veut pas déroger sur quoi que ce soit, mais qu’il ne peut annoncer clairement sous peine de prendre sur lui, la responsabilité de la suite des événements.
- Chacun attend l’usure de l’autre, et calcule les rapports de force dans la société, les institutions et à l’international avant d’abattre son faux joker au mauvais moment qu’il croit être le bon.
- En attendant nous assistons à une querelle de légitimité qui navigue entre la rue pour les uns, sans donner aucun aperçu plus clair de leurs plans, dans la pratique, en dehors des habituels poncifs sur les suspicions de fraude, et la nécessité d’assainir tout le champ politique et institutionnel avant le retour à des élections, selon des mécanismes que personne ne veut développer ni une composante ou personne ne veut s’afficher comme tête de file ou participant direct.
- Et la Constitution pour les autres, mais selon une lecture étriquée d’une constitution elle-même étriquée et portant en elle les germes de toutes les contestations et de tous les dérapages passés, présents et à venir.
- Ainsi, au nom du respect de la constitution, on refuse d’évincer des personnages falots ou impliqués dans des fraudes massives dans un passé récent, mais on fait quand même intrusion dans leurs prérogatives et leurs pouvoirs chaque jour que dieu fait, sans qu’aucun article ne les en dessaisisse au profit de qui que ce soit.
- Au nom du respect de la constitution, on maintient le flou sur la date et les personnels appelés à gérer ces élections, tout en proposant la création d’instances non prévues par la constitution elle-même.
- Au nom de la constitution, on affirme que la présidence était entre les mains de forces extra constitutionnelles, avant le 2 avril, mais que c’est le président qui a nommé les quidams qui sont au gouvernement, et qui a démissionné en toute connaissance de cause.
- Et au nom d’une guerre entre la constitution et le peuple sous-entendu la rue, toutes les parties s’accrochent à leurs ambitions plus qu’à la survie du pays déjà bien mal en point et malmené par de faux projets antinomiques mais dangereux, érigés en passages obligés par toutes les parties antagonistes.
- Si les uns reconnaissaient clairement qu’ils veulent une période de transition aussi longue que possible, pour peser sur le destin du pays, et le leur surtout, sans aucune élection immédiate dans laquelle ils savent n’avoir strictement aucune chance de passer, ayant tous été nourris à la mamelle du quota fluctuant au gré des allégeances et des capacités de nuisance, les choses seraient plus clair du coté de notre opposition supposée.
- Et si les autres reconnaissaient que tous leurs agissements, propositions et projections, ainsi que leur refus de reculer même de quelques mois des élections qu’ils savent ne pas se tenir dans les délais initiaux, en se couvrant d’un constitutionnalisme de façade, pour énoncer leurs vrais projets pour l’après 04 juillet, le pays se porterait encore mieux.
- Nous allons vers ce vide constitutionnel, et nous y sommes déjà si on s’en tient à l’esprit et non la lettre de la constitution, et ce avec la participation active de toutes les parties, chacune pour ses projections et planifications, qu’elles mettront sur la table le jour venu, en pensant chacune que l’impasse les sert et dessert l’autre partie.
- Sinon comment expliquer pour le chef d’état-major, la concession de taille sur la création d’une instance d’organisation et de supervision des élections, alors qu’aucun texte constitutionnel ne la prévoit, ni ne l’habilité lui à en faire état ou la demande, sous le silence assourdissant du pensionnaire d’El Mouradia passée de mouroir à maison de vieillesse temporaire.
- Et en même temps, demander à encadrer la rue, ou plus exactement les rues, ce qui n’est pas sans poser des questions sur ses projets en la matière, qui risquent d’accélérer les choses, si une fois décryptées en jargon civil, cela passe par un encadrement imposé par des forces choisies par lui et ses pairs.
- Pour les constitutionnalistes, dont la formation et la vocation est de dire le droit au bon moment et à la bonne partie, j’espère qu’ils ne sont pas impliqués dans la rédaction de l’actuelle constitution qui est un chef d’œuvre de textes inapplicables, jamais appliqués pour les volets garantissant les droits des citoyens, et surtout relevant de la forfaiture pour les pouvoirs du monarque en place.
- Auquel cas, ils seraient eux même accusés de coup d’état par légitimation de la dictature à l’état brut.
- Mais qu’ils s’invitent à faire des lectures alambiquées, dans lesquelles on navigue entre le non mais et le oui mais, et ou jamais les tenants du pouvoir ne sont égratignés, la rue prise en porte à faux, on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
- Une fois la situation devenue intenable, et le peuple sorti dans la rue sous l’effet de la peur de lendemains incertains sous la houlette d’une bande de malfaiteurs ayant intronisé une fausse idole comme tête de proue de la bande.
- Les retournements, et les vocations à chevaucher le bon peuple sont apparues de toutes part, y compris chez les chevilles ouvrière de l’ancien système, à la recherche d’une continuation de leur position à l’abri de n’importe quelle autre supercherie et au risque de n’importe quelle autre aventure.
- Il est évident qu’en bon tacticiens de terrain, les tenants du pouvoir de fait après le départ de l’idole, savaient qu’ils ne pouvaient s’encombrer de toute la faune qui a accompagné la précédente divinité à sa fin fatale, ni encore moins se passer des coquilles vides qu’ils ont laissé derrière eux comme partis, organisations et structures de mobilisation, mises en veilleuse le temps de voir venir.
- De l’autre côté, nous assistons à une sarabande de volontés non affichées clairement de prendre en otage une population, qui dans la rue représente un levier de pression mais dans l’urne un risque majeur de ne retrouver que ses rares électeurs parmi cette foule.
- Et manifestement la qualité la plus partagée par toute la classe politique structurée du pays, est cette défiance du peuple appréhendé comme entité politique, et sa propension à le chevaucher comme une bête en furie en ne lui laissant aucun répit pour réfléchir à son destin.
- Et comme chacun semble être certain qu’à un moment donné, aucune foule, ni aucun peuple ne petit rester dans une impasse à tourner en rond, chacun veut l’exploiter à sa manière.
- Une partie en position de faiblesse criante devant le système tel que structuré, veut arracher le maximum de concessions non pas démocratiques mais politiques et même politiciennes au pouvoir de fait, avant la dispersion de ce peuple, que personne n’a jamais pu convaincre de représenter une alternative crédible au pouvoir en place.
- De l’autre côté, certains pressés initialement de le disperser pour vaquer à leurs plans préétablis dans la précipitation de relancer une nouvelle variante du même pouvoir, ne semblent pas aussi pressés qu’avant, surtout après que certaines tentatives de diviser la rue, ont failli diviser le pays tout court si elles avaient pris dans la société.
- Et ne passent pas une semaine sans annoncer soit une mesure populiste, soit un complot dans un régime formaté au complot depuis sa genèse, soit un recul vers une concession à première vue impossible à mettre en pratique.
- Et comme tout un chacun semble avoir un plan précis sur lequel il ne veut pas déroger sur quoi que ce soit, mais qu’il ne peut annoncer clairement sous peine de prendre sur lui, la responsabilité de la suite des événements.
- Chacun attend l’usure de l’autre, et calcule les rapports de force dans la société, les institutions et à l’international avant d’abattre son faux joker au mauvais moment qu’il croit être le bon.
- En attendant nous assistons à une querelle de légitimité qui navigue entre la rue pour les uns, sans donner aucun aperçu plus clair de leurs plans, dans la pratique, en dehors des habituels poncifs sur les suspicions de fraude, et la nécessité d’assainir tout le champ politique et institutionnel avant le retour à des élections, selon des mécanismes que personne ne veut développer ni une composante ou personne ne veut s’afficher comme tête de file ou participant direct.
- Et la Constitution pour les autres, mais selon une lecture étriquée d’une constitution elle-même étriquée et portant en elle les germes de toutes les contestations et de tous les dérapages passés, présents et à venir.
- Ainsi, au nom du respect de la constitution, on refuse d’évincer des personnages falots ou impliqués dans des fraudes massives dans un passé récent, mais on fait quand même intrusion dans leurs prérogatives et leurs pouvoirs chaque jour que dieu fait, sans qu’aucun article ne les en dessaisisse au profit de qui que ce soit.
- Au nom du respect de la constitution, on maintient le flou sur la date et les personnels appelés à gérer ces élections, tout en proposant la création d’instances non prévues par la constitution elle-même.
- Au nom de la constitution, on affirme que la présidence était entre les mains de forces extra constitutionnelles, avant le 2 avril, mais que c’est le président qui a nommé les quidams qui sont au gouvernement, et qui a démissionné en toute connaissance de cause.
- Et au nom d’une guerre entre la constitution et le peuple sous-entendu la rue, toutes les parties s’accrochent à leurs ambitions plus qu’à la survie du pays déjà bien mal en point et malmené par de faux projets antinomiques mais dangereux, érigés en passages obligés par toutes les parties antagonistes.
- Si les uns reconnaissaient clairement qu’ils veulent une période de transition aussi longue que possible, pour peser sur le destin du pays, et le leur surtout, sans aucune élection immédiate dans laquelle ils savent n’avoir strictement aucune chance de passer, ayant tous été nourris à la mamelle du quota fluctuant au gré des allégeances et des capacités de nuisance, les choses seraient plus clair du coté de notre opposition supposée.
- Et si les autres reconnaissaient que tous leurs agissements, propositions et projections, ainsi que leur refus de reculer même de quelques mois des élections qu’ils savent ne pas se tenir dans les délais initiaux, en se couvrant d’un constitutionnalisme de façade, pour énoncer leurs vrais projets pour l’après 04 juillet, le pays se porterait encore mieux.
- Nous allons vers ce vide constitutionnel, et nous y sommes déjà si on s’en tient à l’esprit et non la lettre de la constitution, et ce avec la participation active de toutes les parties, chacune pour ses projections et planifications, qu’elles mettront sur la table le jour venu, en pensant chacune que l’impasse les sert et dessert l’autre partie.
- Sinon comment expliquer pour le chef d’état-major, la concession de taille sur la création d’une instance d’organisation et de supervision des élections, alors qu’aucun texte constitutionnel ne la prévoit, ni ne l’habilité lui à en faire état ou la demande, sous le silence assourdissant du pensionnaire d’El Mouradia passée de mouroir à maison de vieillesse temporaire.
- Et en même temps, demander à encadrer la rue, ou plus exactement les rues, ce qui n’est pas sans poser des questions sur ses projets en la matière, qui risquent d’accélérer les choses, si une fois décryptées en jargon civil, cela passe par un encadrement imposé par des forces choisies par lui et ses pairs.
- Pour les constitutionnalistes, dont la formation et la vocation est de dire le droit au bon moment et à la bonne partie, j’espère qu’ils ne sont pas impliqués dans la rédaction de l’actuelle constitution qui est un chef d’œuvre de textes inapplicables, jamais appliqués pour les volets garantissant les droits des citoyens, et surtout relevant de la forfaiture pour les pouvoirs du monarque en place.
- Auquel cas, ils seraient eux même accusés de coup d’état par légitimation de la dictature à l’état brut.
- Mais qu’ils s’invitent à faire des lectures alambiquées, dans lesquelles on navigue entre le non mais et le oui mais, et ou jamais les tenants du pouvoir ne sont égratignés, la rue prise en porte à faux, on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
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