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Tanger Tech décroche le statut de zone franche

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  • Tanger Tech décroche le statut de zone franche

    Tanger Tech décroche le statut de zone franche


    Par*Ali ABJIOU*| Edition N°:5519 Le 20/05/2019 | Partager*

    468 hectares au sein de la commune de Aouama à Ain Dalia
    • Secteurs visés: L’automobile mais aussi le cuir, le textile, l’agroalimentaire, etc.
    • Des équipementiers ont déjà entamé la construction de leurs unités


    Tanger Tech est promise à un redécollage après l’obtention du statut de zone franche dans une zone bien équipée en voies routières et même en lignes ferroviaires*(Ph. Adam)

    Une 2e vie pour la zone de Tanger Tech. Le gouvernement vient d’adopter, jeudi dernier, le projet de décret portant création de la zone franche Tanger Tech. Elle sera localisée au sein de la ville industrielle intégrée du même nom, à Ain Dalia, dans la commune Al-Aouama relevant de la province de Tanger-Asilah.

    La future zone franche sera construite sur 468 ha et ciblera les entreprises actives dans les secteurs de l’industrie automobile et aéronautique, les énergies renouvelables, l’industrie du cuir et du textile, les industries métallurgiques, mécaniques, électriques et électroniques, outre l’industrie plastique, l’agro-alimentaire, les industries chimiques et semi-chimiques et l’industrie des matériaux de construction. Le projet de décret avait déjà reçu le visa de la commission nationale des zones franches qui l’avait examiné et adopté lors de sa réunion du 14 mars 2019 et ce selon les dispositions de la loi n° 19.94 sur les zones franches.

    En attendant, plusieurs projets ont d’ores et déjà été lancés à la Tanger Tech, il s’agit des équipementiers automobiles Lear, Yazaki, Dicastal ou de BYD Auto Industry, dont le projet d’usine automobile a été confirmé dernièrement. Les travaux d’infrastructure ont eux aussi connu un avancement significatif avec la remise à niveau de la gare ferroviaire d’Ain Dalia et de l’ouverture d’une bretelle d’autoroute pour connecter la zone.

    A noter que TangerTech est une ville industrielle intégrée, durable et intelligente qui sera construite sur une superficie totale de 2.167 hectares et qui comprendra des zones industrielles et de services, des complexes résidentiels, ainsi que tous les services publics et privés nécessaires à l’animation d’un pôle urbain. Sa réalisation fait l’objet de deux mémorandums d’entente signés en présence du Roi Mohammed VI lors de sa visite en Chine en mai 2016 et à Tanger en mars 2017.

    A rappeler que Tanger Tech est née dans le sillage du lancement du programme Tanger-Métropole. La zone avait pour objectif de renforcer et de structurer le tissu économique local grâce à une offre foncière et immobilière adaptée aux industriels locaux en mettant sur le plateau près de 1.200 ha de terrains. Elle devait servir, entre autres, à recaser les métiers comme la mécanique ou la ferronnerie qui pullulent partout en ville, entre temps, son rôle a nettement évolué.

    La zone est bien située avec une gare ferroviaire à proximité immédiate ainsi qu’une connexion directe sur l’autoroute. Ain Dalia avait aussi été annoncée pour accueillir le projet de Nassijmed, la zone industrielle intégrée pour les opérateurs du textile, un projet qui n’a pu être concrétisé.

    Tanger Tech profitera de l’expérience chinoise qui a développé un savoir-faire incontestable en matière de villes industrielles et de villes intelligentes. Des cités qui intègrent de façon harmonieuse les zones industrielles, commerciales, résidentielles, de services publics et de loisirs, les dotant des technologies les plus évoluées et les plus adaptées aux exigences de la vie moderne.

    Le projet est porté par la BMCE Bank of Africa, à travers la Société d'Aménagement Tanger Tech (SATT) et le Conseil de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima auxquels s’est joint dernièrement un nouvel associé chinois, China Communication Construction Company Limited International (CCCC) à travers sa filiale China Road and Bridge Corporation (CRBC).

    CCCC fait figure de géant dans le monde des entreprises du BTP, il emploie 118.000 personnes avec des filiales de taille comme la très connue ZPMC, spécialisée dans la construction d’engins de levage portuaires. C’est d’ailleurs cette dernière qui a équipé le port de TangerMed et son extension.

    TFZ précurseur


    Tanger Tech est de fait la dernière des zones franches industrielles lancées par le Maroc dont la liste comprend, entre autres, celle de Kénitra, l’Atlantic Free Zone, de Melloussa avec Renault et la Tanger Automobile City en plus de la Tanger Free Zone, la zone aéroportuaire de Tanger qui a été la première du genre à avoir été lancée en 1999. Avec 450 hectares de superficie, elle a réussi à attirer depuis plus de 500 entreprises avec à la clé la création de 30.000 postes d’emploi et l’attraction de plus de 6 milliards de DH en investissements. Actuellement elle est la première zone franche du pays et la sixième au niveau mondial, selon le groupe TangerMed dont elle fait partie.

    Ali ABJIOU

  • #2
    maintenant ,on passe aux choses sérieuses ,il faut donner de la visibilité aux investisseurs

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    • #3
      Oui 1 200 hectares c'est énorme la zone sud est de Tanger passe à un autre niveau !

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      • #4
        Bruxelles ne l'entend pas de cette oreille

        dans le viseur CFC , Les zones franches de Tanger , etc...
        Droite des Valeurs
        Gauche du Travail
        Centre "Intérêt de Mon Pays"

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        • #5
          Ah bon et qu'ont ils a reprocher ?

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          • #6
            L'offshore tangérois et le CFC dans le viseur de Bruxelles

            Les accords de libre-échange agricole et de pêche à peine renégociés, une nouvelle passe d'armes oppose déjà le Maroc à l'Union européenne (UE). Selon nos sources, Bruxelles exerce une pression croissante pour obtenir des modifications substantielles de Casablanca Finance City [...]


            africainintelligence.fr
            Droite des Valeurs
            Gauche du Travail
            Centre "Intérêt de Mon Pays"

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            • #7
              @Hand

              L'offshore tangérois et le CFC dans le viseur de Bruxelles
              C'est normal quand tu travailles tu derange la competition, quand tu dors comme les caporaux tu n'es dans le viseur de personne oeilfermé

              Commentaire


              • #8
                L'offshore tangérois et le CFC dans le viseur de Bruxelles

                Les accords de libre-échange agricole et de pêche à peine renégociés, une nouvelle passe d'armes oppose déjà le Maroc à l'Union européenne (UE). Selon nos sources, Bruxelles exerce une pression croissante pour obtenir des modifications substantielles de Casablanca Finance City [...]


                africainintelligence.fr
                Oui et donc ils reprochent quoi ?

                Commentaire


                • #9
                  Bruxelles est jalouse.

                  En 2010, CFC n'existait pas.

                  En 2014, CFC est la 62ème place financière mondiale.

                  En 2016, CFC est la 1ère place financière africaine et la 33ème mondiale.

                  Aujourd'hui, en 2019, CFC est classé 22ème place financière mondiale.

                  The Global Financial Centres, Index 25, MARCH 2019:

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                  • #10
                    Oui et donc ils reprochent quoi ?
                    ""Place financière tournée vers l’Afrique, CFC pratique une fiscalité souple pour attirer l’investissement. Or cette stratégie de séduction déplaît à l’UE qui place le Maroc sur la liste grise des paradis fiscaux"". telquel

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                    • #11
                      Place financière tournée vers l’Afrique, CFC pratique une fiscalité souple pour attirer l’investissement. Or cette stratégie de séduction déplaît à l’UE qui place le Maroc sur la liste grise des paradis fiscaux
                      Monaco, Luxembourg, la Suisse, etc... font bien mieux, etc...

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                      • #12
                        ""Le conseil européen juge que les avantages fiscaux octroyés aux entreprises ayant le statut CFC sont dommageables pour l’économie des états européens.""

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                        • #13
                          Chacun fait selon ses convenances et de plus la menace de Casablanca entre dans le cadre de la mondialisation ! Chaque place financière joue sur ses avantages et les européens ne peuvent pas gagner à chaque fois ils doivent admettre de partager le gâteau !

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                          • #14
                            les europeens sont des mauvais perdants, ils ne font rien concerant la Suisse, Monaco ni le liechtenstein , mais quand un pays africain entre en competition avec eux ils pleurnichent, ce qui est halucinant c'est de voir ''des freres'' cachiristes se rejouire de cette situation
                            Dernière modification par Hichamkech, 29 mai 2019, 14h18.

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                            • #15
                              Les européens sont des créves la faim sur ces sujets, pour le cachiriste la moindre mauvaise nouvelle les rejouis grandement !

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