C'est le contraire qui va s'opérer et les prochaines débats à l'Union africaine le démontreront. Entre la dictature marocaine et l'Afrique du Sud les relations vont de détériorer en ceci en toute bonne logique.
- Si l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa a de nouveau crispé la relation Maroc-Afrique du Sud après une période de détente amorcée par son prédecesseur Jacob Zuma, le business et la realpolitik pourraient bien aplanir les différends.
A l’issue d’élections législatives où le parti au pouvoir, l’African National Congress (ANC), a enregistré son score le plus faible depuis la fin de l’apartheid (57%), Cyril Ramaphosa sera de nouveau installé dans ses fonctions de président de la république sud-africaine, le 25 mai, pour les cinq prochaines années. Une nouvelle qui a sans doute été accueillie avec scepticisme de l’autre côté du continent, à Rabat.
En effet, depuis son accession à la fonction suprême en février 2018, le président sud-africain a prôné une diplomatie ouvertement anti-marocaine sur le dossier du Sahara. Sur ce sujet, les positions des deux pays n’ont jamais semblé aussi inconciliables depuis la reconaissance de la RASD par l’Afrique du Sud en 2004. Pourtant, les deux diplomaties n’excluent pas de trouver un terrain d’entente.
Rupture épistolaire:
- Si l’arrivée au pouvoir de Cyril Ramaphosa a de nouveau crispé la relation Maroc-Afrique du Sud après une période de détente amorcée par son prédecesseur Jacob Zuma, le business et la realpolitik pourraient bien aplanir les différends.
A l’issue d’élections législatives où le parti au pouvoir, l’African National Congress (ANC), a enregistré son score le plus faible depuis la fin de l’apartheid (57%), Cyril Ramaphosa sera de nouveau installé dans ses fonctions de président de la république sud-africaine, le 25 mai, pour les cinq prochaines années. Une nouvelle qui a sans doute été accueillie avec scepticisme de l’autre côté du continent, à Rabat.
En effet, depuis son accession à la fonction suprême en février 2018, le président sud-africain a prôné une diplomatie ouvertement anti-marocaine sur le dossier du Sahara. Sur ce sujet, les positions des deux pays n’ont jamais semblé aussi inconciliables depuis la reconaissance de la RASD par l’Afrique du Sud en 2004. Pourtant, les deux diplomaties n’excluent pas de trouver un terrain d’entente.
Rupture épistolaire:
“Comme c’est le cas avec la cause palestinienne, l’Afrique du Sud s’identifie à la lutte pour l’autodétermination du Sahara occidental, qu’elle associe à sa propre histoire”.
Frank Mattheis, chercheur à l’université de Pretoria in Tel Quel. ma
Frank Mattheis, chercheur à l’université de Pretoria in Tel Quel. ma
Commentaire