La machine répressive du général Gaïd Salah n’a pas fonctionné. Une coulée humaine pacifique et sans précédent a emporté sur son passage tous les cordons de sécurité mis en place pour dissuader les Algérois de sortir. Avec des slogans nets et précis, les centaines de milliers d’Algérois ont revendiqué une république civile et non militaire. Une façon d’inviter le général Gaïd Salah à lever ses godasses du champs politique.
La bataille d’Alger. Il ne manquait de Massu !
Tôt ce matin, les Algérois se sont levés avec un centre ville en état de siège. Des milliers de policiers ont quadrillé tous les carrefours et toutes les places. Des policières sont même appelées en renfort, une première depuis le début du Hirak, pour probablement se charger « de charger » les femmes. Tout porteur de drapeau ou de pancarte est systématiquement débarqué. Le but de la manœuvre est de faire d’Alger-centre un « no man’s land ». Le décors était tel qu’un internaute ose un post fort significatif : « On est dans la bataille d’Alger. Il ne manque que le général Massu ! ».
Le peuple met Gaïd Salah dans la case des traitres
Puis arrive les grands bataillons populaires de tous les quartiers et toutes les ruelles. La masse devient impossible à contenir, et encore moins à réprimer. Les slogans contre le système militaire que veut installer le général Gaïd Salah fusent de partout. « Dawla madania, machi 3askariya ( État civil et non militaire ) », « El Djeich Echaab, khawa khawa, Gaïd Salah mâa el khawana ( Peuple et Armée frères, Gaid Salah est avec les traîtres) » sont les slogans phares de ce 14e vendredi de contestation.
Les Algériens reprennent Sahat Echouhada
L’autre signe marquant de cette journée est la reprise de la place des martyrs. Après la fermeture de la place de la grande poste, des milliers de marcheurs ont décidé de reprendre possession d’un autre haut lieu de lutte. cette mythique place est connue par le passé comme réceptacle de toutes les marches Algériennes en faveur de la liberté.
Le peuple gagne la guerre d’Algérie
Dans les autres villes du pays, la même mobilisation est constatée. Les slogans sont identiques. Le peuple parle d’une même voix et rêve d’un même projet : État républicain démocratique social et civil.
Ce 14e vendredi, le chef d’état major, en dépit de tout l’arsenal répressif déployé et l’armée de mouches électroniques engagée pour conduire une contre révolution, perd définitivement la bataille d’Alger et le peuple semble gagner haut la main la guerre d’Algérie.
Arezki Lounis -Ameslay-
La bataille d’Alger. Il ne manquait de Massu !
Tôt ce matin, les Algérois se sont levés avec un centre ville en état de siège. Des milliers de policiers ont quadrillé tous les carrefours et toutes les places. Des policières sont même appelées en renfort, une première depuis le début du Hirak, pour probablement se charger « de charger » les femmes. Tout porteur de drapeau ou de pancarte est systématiquement débarqué. Le but de la manœuvre est de faire d’Alger-centre un « no man’s land ». Le décors était tel qu’un internaute ose un post fort significatif : « On est dans la bataille d’Alger. Il ne manque que le général Massu ! ».
Le peuple met Gaïd Salah dans la case des traitres
Puis arrive les grands bataillons populaires de tous les quartiers et toutes les ruelles. La masse devient impossible à contenir, et encore moins à réprimer. Les slogans contre le système militaire que veut installer le général Gaïd Salah fusent de partout. « Dawla madania, machi 3askariya ( État civil et non militaire ) », « El Djeich Echaab, khawa khawa, Gaïd Salah mâa el khawana ( Peuple et Armée frères, Gaid Salah est avec les traîtres) » sont les slogans phares de ce 14e vendredi de contestation.
Les Algériens reprennent Sahat Echouhada
L’autre signe marquant de cette journée est la reprise de la place des martyrs. Après la fermeture de la place de la grande poste, des milliers de marcheurs ont décidé de reprendre possession d’un autre haut lieu de lutte. cette mythique place est connue par le passé comme réceptacle de toutes les marches Algériennes en faveur de la liberté.
Le peuple gagne la guerre d’Algérie
Dans les autres villes du pays, la même mobilisation est constatée. Les slogans sont identiques. Le peuple parle d’une même voix et rêve d’un même projet : État républicain démocratique social et civil.
Ce 14e vendredi, le chef d’état major, en dépit de tout l’arsenal répressif déployé et l’armée de mouches électroniques engagée pour conduire une contre révolution, perd définitivement la bataille d’Alger et le peuple semble gagner haut la main la guerre d’Algérie.
Arezki Lounis -Ameslay-
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