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Le Roi après ce qui est fait , se tait .
il baisse la tete ,il réfléchit .
Qu'a-t-elle ma fille ? Que lui est-il arrivée? Pourtant je la connaissais,
tout du moins jusqu'a aujourd'hui , je le pensais .
Hummmm .. c'est cela, j'ai trouvé .
oh, ma petite c'est ma faute.
je vais y remédier; j'en prends soin , j'en prends note .
la princesse ... oui ma, la princesse .
qu'est-ce qu'elle a la princesse ?
elle rentra à sa chambre, se jeta sur son lit .
Mon lit ;qu'as-tu mon lit ?
tu étais si doux et chaud , tu étais mon nid .
Maintenant tu me parais plus grand et froid .Tu me renies .
Tu crois que tu peux me juger toi!.Tu crois que tu me donnes envie !.
D'ailleurs, t'es qu'un lit en bois , t'as ni sentiment ni vie
C'est moi la première qui te quitte ,c'est moi.Et puis quoi,.. et puis tant pis .
Elle descenda de son lit se precipita vers son balcon.
Voir ses petits oiseaux , voir ses plantes fleurissantes .
Vous voilà ma petite laura .ces graines sont pour toi .
Ou est Frità,ou est Adrar?
Peut-être qu'elle est avec ses amis en train de chanter ...
Adrar lui, joue toujours à la cour des grands.
Il doit être avec Zaki,ou bien avec Far .
Te voilà enfin , t'es revenue .tu n'es pas toute seule , dis ?
Avec qui tu es,avec qui?
Vous avez de la chance , vous les oiseaux.
Vous vous croisez,vous vous aimez ,vous bâtissez votre nid.
Vous ne pensez, ni au passé , ni au lendemain,
Ni aux rangs, ni à la caste.
Ni à la cour , qu'elle soit petite au vaste
Ni à ceux qui vous entourent pieux soitent-ils,odieux, médiocres , avares ou chastes .
Vous ne vous souciez de rien .
Pas comme nous les humains .
Ou allez-vous mes oiseaux, ne vous envolez pas .
qu'ai-je dit ,qu'ai-je fait, ne suis-je toujours pas votre amie ?
vous aussi,vous me reniez ; vous aussi vous faites comme mon lit?
vous n'aurez ni de graines,ni de mes nouvelles.Et puis quoi,.. et puis tant pis.
j'ai mes plantes ...
Elles, elles sont toujours là. Elles , elles ont besoin de moi ...
Elles, elles vous rendent ce que tu leur donnes,même plus que tu ne dois .
Elles, elles vous procurent une serinité interne .Elles, elles vous couvrent de joie.
N'est-ce pas mes petites fleurs, mes douces plantes .
Ai-je raison dans tout ce que j'ai dit ?
Ai-je raison, au moins en votre compte ?
le ciel se fait sombre , après qu'il était clair .
L' orage se mettait à gronder de toutes parts.
les petites plantes se tordaient, tellement, le vent était fort .
Quelques fleurs sont arrachées . au grand chêne dans la cour adjacente aussi il en faisait tord .
Notre belle , au prince charmant se hâta d'entrer .
pauvre petite !
Tu t' accroches à ton enfance , tu refuses de grandir.
Tu repousses ton destin , tu t'agrippes aux souvenirs.
Quant au Roi :
Une fois la nuit tombée , notre Roi appela son valet .
- Hate - toi , fais réveiller le Vizir. préparez les attelages .
- Seigneur , en cette nuit froide ? En ce moment ?
- Oui , vizir , dans cet orage .
Les chevaux galopaient à toute allure , à travers les buissons et les " nervures ".
Les routes sinueuses , paraissaient droites.
Le vent très puissant soufflait sans aucun répit.A leur gauche et à leur droite .
le Roi et ses preux chevaliers , allaient de l'avant,
Ne se souciant guère de ce qui leur attend.
Les embûches, les mauvais coups, ça les connait.
Les bassesses de toutes sortes et les complots.
Depuis la nuit des temps, jusqu'à Lancelot.
Leur devise est :
Même si la coupe est pleine , même si elle en déborde...
Aguerri comme tu es , tu dois comprendre:
qu'est-ce que la vie de tout un chacun ?
Qu'est-ce que le mérite?
Qu' en serait - il donc de la valeur des humains ?
Si un CESAR et un lézard ne se déméritent ?
Seigneur , qu' allons - nous chercher , pourquoi toute cette hâte ?
Tu en sauras demain , pourquoi tu t'empresses ?
SIN et AMI
ORIFARDI
il baisse la tete ,il réfléchit .
Qu'a-t-elle ma fille ? Que lui est-il arrivée? Pourtant je la connaissais,
tout du moins jusqu'a aujourd'hui , je le pensais .
Hummmm .. c'est cela, j'ai trouvé .
oh, ma petite c'est ma faute.
je vais y remédier; j'en prends soin , j'en prends note .
la princesse ... oui ma, la princesse .
qu'est-ce qu'elle a la princesse ?
elle rentra à sa chambre, se jeta sur son lit .
Mon lit ;qu'as-tu mon lit ?
tu étais si doux et chaud , tu étais mon nid .
Maintenant tu me parais plus grand et froid .Tu me renies .
Tu crois que tu peux me juger toi!.Tu crois que tu me donnes envie !.
D'ailleurs, t'es qu'un lit en bois , t'as ni sentiment ni vie
C'est moi la première qui te quitte ,c'est moi.Et puis quoi,.. et puis tant pis .
Elle descenda de son lit se precipita vers son balcon.
Voir ses petits oiseaux , voir ses plantes fleurissantes .
Vous voilà ma petite laura .ces graines sont pour toi .
Ou est Frità,ou est Adrar?
Peut-être qu'elle est avec ses amis en train de chanter ...
Adrar lui, joue toujours à la cour des grands.
Il doit être avec Zaki,ou bien avec Far .
Te voilà enfin , t'es revenue .tu n'es pas toute seule , dis ?
Avec qui tu es,avec qui?
Vous avez de la chance , vous les oiseaux.
Vous vous croisez,vous vous aimez ,vous bâtissez votre nid.
Vous ne pensez, ni au passé , ni au lendemain,
Ni aux rangs, ni à la caste.
Ni à la cour , qu'elle soit petite au vaste
Ni à ceux qui vous entourent pieux soitent-ils,odieux, médiocres , avares ou chastes .
Vous ne vous souciez de rien .
Pas comme nous les humains .
Ou allez-vous mes oiseaux, ne vous envolez pas .
qu'ai-je dit ,qu'ai-je fait, ne suis-je toujours pas votre amie ?
vous aussi,vous me reniez ; vous aussi vous faites comme mon lit?
vous n'aurez ni de graines,ni de mes nouvelles.Et puis quoi,.. et puis tant pis.
j'ai mes plantes ...
Elles, elles sont toujours là. Elles , elles ont besoin de moi ...
Elles, elles vous rendent ce que tu leur donnes,même plus que tu ne dois .
Elles, elles vous procurent une serinité interne .Elles, elles vous couvrent de joie.
N'est-ce pas mes petites fleurs, mes douces plantes .
Ai-je raison dans tout ce que j'ai dit ?
Ai-je raison, au moins en votre compte ?
le ciel se fait sombre , après qu'il était clair .
L' orage se mettait à gronder de toutes parts.
les petites plantes se tordaient, tellement, le vent était fort .
Quelques fleurs sont arrachées . au grand chêne dans la cour adjacente aussi il en faisait tord .
Notre belle , au prince charmant se hâta d'entrer .
pauvre petite !
Tu t' accroches à ton enfance , tu refuses de grandir.
Tu repousses ton destin , tu t'agrippes aux souvenirs.
Quant au Roi :
Une fois la nuit tombée , notre Roi appela son valet .
- Hate - toi , fais réveiller le Vizir. préparez les attelages .
- Seigneur , en cette nuit froide ? En ce moment ?
- Oui , vizir , dans cet orage .
Les chevaux galopaient à toute allure , à travers les buissons et les " nervures ".
Les routes sinueuses , paraissaient droites.
Le vent très puissant soufflait sans aucun répit.A leur gauche et à leur droite .
le Roi et ses preux chevaliers , allaient de l'avant,
Ne se souciant guère de ce qui leur attend.
Les embûches, les mauvais coups, ça les connait.
Les bassesses de toutes sortes et les complots.
Depuis la nuit des temps, jusqu'à Lancelot.
Leur devise est :
Même si la coupe est pleine , même si elle en déborde...
Aguerri comme tu es , tu dois comprendre:
qu'est-ce que la vie de tout un chacun ?
Qu'est-ce que le mérite?
Qu' en serait - il donc de la valeur des humains ?
Si un CESAR et un lézard ne se déméritent ?
Seigneur , qu' allons - nous chercher , pourquoi toute cette hâte ?
Tu en sauras demain , pourquoi tu t'empresses ?
SIN et AMI
ORIFARDI
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