Par Pica Ouazi 25 mai 2019
Algérie – Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s’est exprimé une nouvelle fois sur la campagne de lutte contre la corruption engagée par la justice algérienne. Le parti demande, dans une déclaration rendue publique ce samedi 25 mai, à ce que l’ex-président de la République Abdelaziz Bouteflika soit convoqué par les autorités judiciaires.
Le RCD considère que vu son rôle important depuis deux décennies, Bouteflika doit s’expliquer « sur ses actions et sur les activités de ses collaborateurs » pour ainsi donner de la crédibilité aux actions engagées par la justice algérienne.
Dans le communiqué, le parti démocrate explique que ce gage est nécessaire afin de prouver à l’opinion publique que cette institution agit en toute liberté, et loin de toute pression. « À ce stade, c’est l’unique gage de crédibilité pour que ce qui est présenté comme une opération mains propres ne soit pas dans les faits une chasse aux sorcières », explique le RCD.
Le parti de Mohcine Belabbas se demande pourquoi l’ex-président de la République n’est pas encore entendu, il interpelle le chef de l’état-major de l’armée, le Général Ahmed Gaïd Salah, afin de répondre à cette question : « y a-t-il des obstacles pour que la justice convoque l’ex-chef de l’État pour l’entendre ? Là est la question sur laquelle elle est attendue. Se peut-il que le chef de l’état-major qui a pris la tête de la croisade contre la “bande” ait une réponse ».
Le RCD conclut sa déclaration par des critiques acerbes vis-à-vis du chef de l’état-major de l’armée à qui le parti reproche son « déni des réalités » ainsi que sa volonté d’imposer une solution rejetée par le peuple. Il accuse Gaïd Salah de vouloir « contourner les revendications du mouvement populaire et de son obstination à organiser une élection présidentielle sous un nouveau rapport de force clanique ».
Algérie – Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s’est exprimé une nouvelle fois sur la campagne de lutte contre la corruption engagée par la justice algérienne. Le parti demande, dans une déclaration rendue publique ce samedi 25 mai, à ce que l’ex-président de la République Abdelaziz Bouteflika soit convoqué par les autorités judiciaires.
Le RCD considère que vu son rôle important depuis deux décennies, Bouteflika doit s’expliquer « sur ses actions et sur les activités de ses collaborateurs » pour ainsi donner de la crédibilité aux actions engagées par la justice algérienne.
Dans le communiqué, le parti démocrate explique que ce gage est nécessaire afin de prouver à l’opinion publique que cette institution agit en toute liberté, et loin de toute pression. « À ce stade, c’est l’unique gage de crédibilité pour que ce qui est présenté comme une opération mains propres ne soit pas dans les faits une chasse aux sorcières », explique le RCD.
Le parti de Mohcine Belabbas se demande pourquoi l’ex-président de la République n’est pas encore entendu, il interpelle le chef de l’état-major de l’armée, le Général Ahmed Gaïd Salah, afin de répondre à cette question : « y a-t-il des obstacles pour que la justice convoque l’ex-chef de l’État pour l’entendre ? Là est la question sur laquelle elle est attendue. Se peut-il que le chef de l’état-major qui a pris la tête de la croisade contre la “bande” ait une réponse ».
Le RCD conclut sa déclaration par des critiques acerbes vis-à-vis du chef de l’état-major de l’armée à qui le parti reproche son « déni des réalités » ainsi que sa volonté d’imposer une solution rejetée par le peuple. Il accuse Gaïd Salah de vouloir « contourner les revendications du mouvement populaire et de son obstination à organiser une élection présidentielle sous un nouveau rapport de force clanique ».
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