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Le Maroc mise sur Casashore pour attirer les délocalisations

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  • Le Maroc mise sur Casashore pour attirer les délocalisations

    Sur plus de 50 hectares boisés de palmiers, à deux pas de l'aéroport international Mohammed-V et de la plus grande agglomération du pays, le Maroc propose « des bâtiments à la pointe de la technologie et de l'ergonomie, des services et des commerces pour répondre à tous les besoins des locataires », soulignent les promoteurs en récitant leur plaquette de présentation. Un projet suivi de près par le roi Mohammed VI en personne, dit-on ici.

    À ce jour, l'aménagement du site est terminé mais les bâtiments sont construits au fur et à mesure de la commercialisation. Le nom de ce lieu, tout entier dédié à l'accueil des activités que les groupes internationaux décident d'externaliser : « Casashore », devenu tout récemment « Casanearshore », car un petit malin avait eu l'idée de déposer ce nom avant ses promoteurs officiels. « Cela nous permet d'être encore plus précis sur notre spécificité : la localisation des activités à proximité de l'Europe, souligne Mohamed Ali Ghannam, nous sommes à moins de trois heures de Paris pour des prestations 30 % moins chères qu'en France. »

    Il ne s'agit plus seulement d'inciter les entreprises étrangères à installer ici un simple centre d'appel, mais de proposer des activités à valeur ajoutée, nécessitant des employés qualifiés (ingénieurs, comptables, juristes, scientifiques, designers...).

    Deux éléments ont convaincu les autorités marocaines d'adopter une telle stratégie. La montée de la concurrence des pays d'Europe de l'Est et d'Asie sur les activités les plus basiques comme les call centers. Mais aussi les conclusions d'une étude fort instructive commandée au cabinet américain de stratégie McKinsey.

    Une offre globale

    Les experts y insistent sur l'énorme potentiel de délocalisation des entreprises européennes et françaises pour leurs services généraux (le back-office). « Contrai****rement à leurs concurrents américains, les groupes français ont très peu externalisé leurs services, insiste Naim Temsamani. Dans les prochaines années, ce marché aura une croissance exponentielle. » Les services en question concernent le traitement des données bancaires, des sinistres et réclamations d'assurance, les transcriptions médicales, la gestion des feuilles de paie, l'envoi de courriers commerciaux, les études de marché...

    Déjà, plusieurs entreprises françaises ont été approchées. « Nous avons fait un petit tour de France ces dernières semaines en insistant sur les économies possibles pour les patrons que nous avons rencontré », révèlent les fonctionnaires marocains. Plusieurs d'entre elles ont déjà annoncé leur arrivée à Casashore. Ainsi, à quelques jours d'intervalle, BNP Paribas et les groupes d'informatique GFI et Capgemini ont confirmé leur implantation. À chaque fois, les contrats sont signés dans le bureau du premier ministre Driss Jettou. Signe que le royaume marocain pèse de tout son poids pour appuyer Casashore. Car comme l'expliquent ses promoteurs : « Notre offre très globale prévoit aussi un volet fiscal : l'exonération de l'impôt sur les sociétés pendant les cinq premières années puis un abattement de 50 % par la suite ; un impôt sur le revenu limité à 20 %, et des subventions pour le recrutement et la formation de la main-d'oeuvre locale et des loyers à prix d'amis - 8 euros par mois le mètre carré. »

    Difficile de résister pour les entreprises françaises. « Nous sommes 30 % moins chers qu'une implantation en région parisienne, et 25 % moins cher qu'un site en PACA ». Mieux encore, le pays s'engage à fournir les jeunes diplômés dont les entreprises ont besoin, qu'ils soient designers ou informaticiens bilingues.

    À lui seul, le site de Casashore devrait permettre la création de 91 000 nouveaux emplois directs à l'horizon 2013. Une telle ambition risque fort d'être critiquée, si l'on imagine que les emplois créés ici seront perdus en France. « Nos intérêts sont liés, c'est en créant des emplois au Sud que l'on stabilisera les migrations vers le Nord », plaide Jean-Louis Guigou, le président de l'Institut de prospective économique du monde méditerranéen.

    source : le figaro

  • #2
    C'est la bonne politique a suivre, les call centers sont destinees a arriver a sturation, l'exemple indien a bien montre que c'est en se diversifiant et en faisant plusieurs types d'offshoring ou la plus value est bien plus interessante qu'on cree des emplois...

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    • #3
      C'est la bonne politique a suivre, les call centers sont destinees a arriver a sturation, l'exemple indien a bien montre que c'est en se diversifiant et en faisant plusieurs types d'offshoring ou la plus value est bien plus interessante qu'on cree des emplois...
      Le Maroc peut encore progresser sur les call center, en attirant les call center spécialisé dans les services à hautes valeurs ajoutés. Call center B to B comme les supports informatiques pour Windows, Oracle, Sybase, etc... A ma connaissance il existe quelques call center spécialisé sur les solution SAP et Business Object.

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      • #4
        Oui pour les call-center, j'ai vu les chiffres de 2006 publiés par les associations de prof. du domaine. Actuelement, il existe 18.000 postes ... alors qu'on parle de 150.000 postes qui serons délocalisés à terme des marchés français, belge et espagnol.

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        • #5
          Oui pour les call-center, j'ai vu les chiffres de 2006 publiés par les associations de prof. du domaine. Actuelement, il existe 18.000 postes ... alors qu'on parle de 150.000 postes qui serons délocalisés à terme des marchés français, belge et espagnol.
          Si le Maroc arrive à récupérer 40% à 50% se sera déjà pas mal.

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