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Débat sur les impôts en Algérie

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    En matière de mesures fiscales, les responsables des impôts en Algérie citent, entre autres, la baisse de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), ramenés de 30% à 25%, la suppression progressive du versement forfaitaire, la réduction de la taxe sur l’activité professionnelle, la mise en place d’un impôt forfaitaire unique… Il reste néanmoins beaucoup à faire pour que soient créées les conditions qui permettront à l’entreprise algérienne d’évoluer dans un environnement sain. En effet, la fiscalité exerce une influence importante sur les comportements d’investissement des entreprises, et mérite, de ce fait, un traitement approprié.

    Des taux d’imposition adaptés et la stabilité des règles fiscales revêtent une grande importance. Les autres animateurs de la rencontre ont beaucoup insisté sur la nécessité de la suppression de la taxe sur les activités professionnelles (TAP) qui est considérée comme une taxe prohibitive, notamment pour les secteurs où la marge bénéficiaire d’intervention est très réduite. Mais pour M. Raouya, il faut aussi tenir compte des effets du démantèlement tarifaire (baisse des ressources), projeté dans l’accord d’association avec l’Union européenne.

    Le directeur général des impôts explique que l’administration fiscale travaille dans le sens d’une réduction de la pression fiscale, tout en tenant compte de la baisse des recettes, notamment douanières, découlant de la mise en œuvre des accords d’association et de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC. Mais en dépit de certaines insuffisances, d’aucuns reconnaissent l’effort de modernisation et de simplification entrepris par l’administration fiscale. La fraude fiscale, comme le souligne M. Jean-Marie Pinel, président-directeur général de KPMG Algérie, reste tout de même importante, citant “l’exemple d’une opération d’investissement qui a échoué parce que la partenaire algérien fait plus de 50% du chiffre d’affaires au noir”.

    Si l’entreprise a été au centre des préoccupations de l’administration fiscale, les animateurs de la table ronde estiment, par contre, que les salariés ont été des laissés-pour-compte de la réforme fiscale. Ils signalent à juste titre que le barème de l’IRG n’a pas connu d’évolution contrairement au SNMG. Le responsable des impôts partageant ce constat ne se prononce pas pour autant sur la modification ou non de ce barème.

    source : Liberté
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