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Par Pica Ouazi 25 mai 2019 à 19:36
Kabylie – Les services de la Gendarmerie nationale ont procédé, au cours de cette semaine, à la fermeture de l’église de la région de Makouda en raison de l’absence d’autorisation. Le lieu de culte accueillait des dizaines de chrétiens de la région pour leur messe hebdomadaire qui a lieu chaque vendredi, a-t-on appris de sources locales.
Plusieurs citoyens de la localité ont dénoncé cette mesure, considérée comme « une atteinte grave à la liberté d’opinion et de culte ». Ils témoignent sur « la bonne conduite des habitués du lieu qui n’ont jamais été à l’origine d’un quelconque dépassement ou tapage ».
Cette fermeture a fait réagir les citoyens qui se sont indignés sur les réseaux sociaux et qualifient ces pratiques de pression sur « une minorité » qui ne cherche qu’à pratiquer sa religion ; une liberté que la Constitution garantit. Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que les autorités ferment une église. Plusieurs autres ont été scellés durant ces dernières années.
Les responsables de l’église protestante d’Algérie ont déjà dénoncé par le passé ces atteintes à leur liberté de culte. Ils considèrent que leur organisation subit de l’ostracisme de la part des autorités malgré leur respect des lois en vigueur. Ils ont déploré la mise sous scellés de plusieurs églises officiellement affiliées à l’église protestante d’Algérie, et ils considèrent les motifs officiels avancés par les autorités comme des subterfuges pour réprimer leurs adeptes.
Il faut rappeler que la Constitution algérienne garantit la liberté de culte et de conscience dans ses textes et que les églises sont considérées comme des associations soumises aux autorisations des directions de la réglementation de l’administration générale (DRAG). Ces autorisations ont souvent été un moyen de pression utilisé par les walis.
Lire aussi : l’Algérie blâmée pour les droits des chrétiens et la liberté de culte
Kabylie – Les services de la Gendarmerie nationale ont procédé, au cours de cette semaine, à la fermeture de l’église de la région de Makouda en raison de l’absence d’autorisation. Le lieu de culte accueillait des dizaines de chrétiens de la région pour leur messe hebdomadaire qui a lieu chaque vendredi, a-t-on appris de sources locales.
Plusieurs citoyens de la localité ont dénoncé cette mesure, considérée comme « une atteinte grave à la liberté d’opinion et de culte ». Ils témoignent sur « la bonne conduite des habitués du lieu qui n’ont jamais été à l’origine d’un quelconque dépassement ou tapage ».
Cette fermeture a fait réagir les citoyens qui se sont indignés sur les réseaux sociaux et qualifient ces pratiques de pression sur « une minorité » qui ne cherche qu’à pratiquer sa religion ; une liberté que la Constitution garantit. Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que les autorités ferment une église. Plusieurs autres ont été scellés durant ces dernières années.
Les responsables de l’église protestante d’Algérie ont déjà dénoncé par le passé ces atteintes à leur liberté de culte. Ils considèrent que leur organisation subit de l’ostracisme de la part des autorités malgré leur respect des lois en vigueur. Ils ont déploré la mise sous scellés de plusieurs églises officiellement affiliées à l’église protestante d’Algérie, et ils considèrent les motifs officiels avancés par les autorités comme des subterfuges pour réprimer leurs adeptes.
Il faut rappeler que la Constitution algérienne garantit la liberté de culte et de conscience dans ses textes et que les églises sont considérées comme des associations soumises aux autorisations des directions de la réglementation de l’administration générale (DRAG). Ces autorisations ont souvent été un moyen de pression utilisé par les walis.
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