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ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET KOUNINEF 12 politiques mis en cause

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  • ILS SERAIENT IMPLIQUÉS DANS LES AFFAIRES HADDAD ET KOUNINEF 12 politiques mis en cause

    Neuf anciens ministres et trois hauts responsables ayant servi durant la période de Abdelaziz Bouteflika sont appelés à comparaître prochainement devant la Cour suprême pour des affaires liées à la corruption. Parmi eux, se trouvent deux anciens chefs de gouvernement.
    Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Hier, à l’heure où l’attention était focalisée sur le Conseil constitutionnel réuni dans une situation inédite, une information de taille était portée à la connaissance de l’opinion publique. Le parquet d’Alger faisait ainsi savoir que des dossiers «d’enquêtes préliminaires instruits par la police judiciaire et la gendarmerie d’Alger» ont été transmis à la Cour suprême. Quelques instants plus tard, cette instance publie à son tour un communiqué indiquant avoir reçu les dossiers de procédures relatives aux poursuites contre un groupe d’anciens membres du gouvernement». Il précise que les concernés sont poursuivis pour «conclusion de contrats contraires à la réglementation».
    La liste publiée par le parquet général d’Alger comporte douze noms ayant déjà eu à comparaître auprès du tribunal Abane-Ramdane il y a quinze jours. Deux anciens Premiers ministres y figurent : Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia. Sept autres ministres sont également concernés. Amara Benyounes, Abdesslam Bouchouareb, Karim Djoudi (ancien ministre des Finances avant d’être conseiller de Bouteflika), Bouazghi Abdelkader (ancien ministre de l’Agriculture), Abdelghani Zaâlane (ancien ministre des Travaux publics et des Transports, il a été nommé directeur de campagne en mars dernier pour remplacer Sellal), Boudjema talai et Amar Ghoul.
    Les deux derniers cités occupent actuellement respectivement les postes de député et sénateur. Ils bénéficient de ce fait d’une immunité qui interdit les poursuites à leur encontre. A-t-elle été levée ? Le 20 avril dernier, date de comparution du groupe devant le procureur d’Alger, des sources bien informées avaient fait savoir que la justice avait demandé la levée de l’immunité parlementaire de certaines de ces personnes afin de pouvoir procéder au traitement de leur affaire.
    L’information a d’ailleurs été largement relayée par les chaînes de télévision qui retransmettaient en direct l’évènement.
    Peu de détails ont filtré depuis, mais au regard de l’évolution de la situation, tout laisse à penser qu’une procédure visant à ôter à ces deux anciens ministres leur immunité a bel et bien eu lieu. Il faut aussi savoir que deux anciens hauts responsables figurent parmi les personnalités concernées par ces affaires.
    Il s’agit de l’actuel wali d’El-Bayadh, Khanfar Mohamed Djamel, et de Abdelkader Zoukh. Le parquet d’Alger a également indiqué qu’il s’est basé sur l’article 573 du code pénal. Ce dernier stipule que «lorsqu’un membre du gouvernement, un magistrat de la Cour suprême, un wali, un président de cour ou un procureur général près une cour est susceptible d’être inculpé d’un crime ou d’un délit commis dans l’exercice de ses fonctions, le procureur de la République saisi de l’affaire transmet le dossier par voie hiérarchique au procureur général près la Cour suprême».
    Les affaires des douze personnalités mises en cause sont toutes liées à celles de Haddad et des Kouninef, d’ailleurs présents au tribunal d’Alger lors de leur audition. Des informations émanant de sources sûres indiquent que les noms de ces ministres ont été cités à plusieurs reprises par ces symboles de l’oligarchie construite à l’ombre des Bouteflika.
    Les deux anciens chefs de gouvernement ont été «littéralement enfoncés» par les prévenus, puisque c’est durant leur fonction que la majorité des faits reprochés au groupe se sont produits et qu’aucune démarche ou conclusion de contrat ne pouvait s’effectuer sans leur autorisation, ajoutent ces mêmes sources.
    Le processus enclenché à leur encontre pourrait même aboutir à leur inculpation «compte tenu des preuves solides contenues dans leurs dossiers», nous dit-on.
    A. C.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    Les affaires des douze personnalités mises en cause sont toutes liées à celles de Haddad et des Kouninef, d’ailleurs présents au tribunal d’Alger lors de leur audition.
    Toutes les affaires sont liées à Haddad et Kouninef ?!!!
    woww.. la pêche était bonne hier !.. 14 langoustes dans le panier des accusés

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    • #3
      Ça n’intéresse quasiment plus personne ces affaires .
      le peuple est en attente d'une réponse politique à ses exigences .
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        Envoyé par xenon
        Ça n’intéresse quasiment plus personne ces affaires .
        le peuple est en attente d'une réponse politique à ses exigences .

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        • #5
          Il faut arrêter les mafieux et les corrompus avant qu'ils ne cherchent à se venger du Hirak qui vient de les débusquer
          « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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