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La Banque d'Algérie à propos de la gestion des risques de crédits

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  • La Banque d'Algérie à propos de la gestion des risques de crédits

    Les crédits accordés à l’économie nationale ont atteint 1 942 milliards de dinars à fin 2006. C’est noté dans le bulletin de conjoncture présenté hier par le gouverneur de la Banque d’Algérie. 52% des crédits attribués l’ont été au privé, a relevé Mohamed Leksaci qui s’est étalé sur une succession d’indices au vert, de la masse monétaire à la bonne tenue des réserves de changes à l’intermédiation bancaire en passant par le taux de change, entre autres. Mohamed Leksaci a souligné, dans une lecture de la structure des crédits à l’économie, que la concentration des crédits au titre de certains gros débiteurs privés s’est davantage accentuée au cours de l’année 2006.

    Des crédits en expansion, la liquidité bancaire a enregistré un relèvement de 264,3 milliards de dinars au second semestre 2006. Elle est passée ainsi de 882,6 milliards de dinars à fin juin 2006 à 1 146,9 milliards de dinars à fin décembre 2006 contre seulement 150,6 milliards de dinars d’accroissement au premier semestre 2006. En proportion, ces flux bancaires ont représenté 20,3% et 32,4% respectivement au premier et second semestre 2006, de l’augmentation globale du système financier (banques et Trésor).
    Le gouverneur de la Banque d’Algérie a expliqué que l’évolution ainsi enregistrée de la liquidité des banques reflète l’augmentation de l’excès de liquidités sur le marché monétaire, en contexte de «stérilisation» d’une partie des ressources par le Trésor public. Est-ce suffisant ? Mohamed Leksaci a expliqué que, pour ancrer un financement bancaire approprié et non inflationniste de l’économie nationale, la Banque d’Algérie met en œuvre une politique monétaire qui permette de résorber durablement l’excès de liquidités structurel sur le marché monétaire.

    Ainsi, la reprise de liquidités, la facilité marginale de dépôts et les réserves obligatoires constituent des instruments actifs de la politique monétaire que la Banque d’Algérie utilise avec flexibilité. Et le rôle des banques ? Les banques publiques sont interpellées pour mettre en place les meilleures pratiques en matière de gestion des risques de crédits et de contrôle interne. Risque opérationnel ? Le risque opérationnel des banques reste élevé malgré la modernisation de l’infrastructure des systèmes de paiement au cours de l’année 206, a-t-il noté. Et de détailler : suite au renforcement de la supervision des banques par les inspecteurs de la Banque d’Algérie qui a révélé des insuffisances en matière de gestion des risques bancaires notamment en termes de forte concentration des crédits, la commission bancaire a engagé au deuxième semestre 2006 l’évaluation de résultats des audits externes institutionnels et financiers des banques publiques réalisés par des cabinets internationaux.

    Aussi, ladite commission et la banque des banques continuent-elles de veiller à ce que toutes les banques poursuivent les efforts requis pour une amélioration durable de la gestion des risques de crédits. Au chapitre des réformes bancaires, le gouverneur de la Banque d’Algérie a parlé, entre autres, de l’évolution de l’intermédiation bancaire qui s’est améliorée, selon lui. La collecte des ressources a connu un développement appréciable au cours du second semestre 2006 avec une croissance de 9,3%, soit une performance plus que double de celle réalisée au deuxième semestre 2005. Elle a été marquée par l’importance de la part des dépôts auprès des entreprises privées et des ménages, par une légère hausse des dépôts collectés par les banques privées relativement au total des ressources des banques, soit 7,2% à fin 2006 et 6,7% à fin juin 2006. Les réserves de changes ont occupé une bonne place dans l’exposé du gouverneur de la Banque centrale. Elles ont atteint 77,78 milliards de dollars à fin décembre 2006. C’est un matelas en devises qui représente plus de trois années d’importation des biens et services de 2006. Elles avaient atteint 65,66 milliards de dollars à fin juin 2006.

    source : la tribune
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