L’activiste yéménite Tawakkol Karman, prix Nobel de la paix 2011, a accusé les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite de mener une contre-révolution dans plusieurs pays, dont l’Algérie, afin de faire échouer toute aspiration des peuples au changement démocratique.
« Le projet des contre-révolutions, mis en place avec l’argent des pays du Golfe, la complicité des pays occidentaux et les régimes en place, ne pourra qu’échouer », estime la militante yéménite lors d’une cérémonie de son association, organisée le samedi 25 mai à Istanbul.
« Ces deux pays (Arabie saoudite et Émirats arabes unis) craignent les révolutions même au Mozambique ou dans un État en Amérique du Sud », a déclaré Tawakkol Karman.
Surpris par les révolutions en Algérie et au Soudan
« Alors que les despotes du monde arabe pensaient tout contrôler et que les peuples ont enfin, abandonné toute aspiration à la démocratie, la surprise venait des révolutions en Algérie et au Soudan. Maintenant, ils essaient à tout prix, d’atteindre ces deux pays et de transformer le printemps des leurs peuples en automne », souligne-t-elle.
Tawakkol Karman rappelle que « quand la jeunesse du Printemps arabe exprimait la nécessité du changement démocratique réelle, certains régimes et États dictatoriaux activaient, publiquement et secrètement, pour revenir en arrière ». Elle estime que « les projets de destruction et de tyrannie qui se sont propagées au Yémen, en Syrie, en Libye et en Égypte, ne sont que le produit de la politique de ces régimes hostiles à la démocratie ».
La militante engagée, Tawakkol Abdel-Salam Karman est née le 7 février 1979 à Taizz au Yémen. C’est une activiste engagée dans la défense des droits de l’Homme et des femmes, fondatrice en 2005 du groupe Femmes journalistes sans chaînes. Elle reçoit en 2011, prix Nobel de la paix en 2011, conjointement avec les Libériennes Ellen Johnson Sirleaf et Leymah Gbowee, pour son rôle durant le conflit yéménite. Primée à 32 ans, elle est l’un des plus jeunes lauréats du prix Nobel de l’histoire.
Par Ahmed Oul 27 mai 2019 à 13:43
@ Algerie Observe
« Le projet des contre-révolutions, mis en place avec l’argent des pays du Golfe, la complicité des pays occidentaux et les régimes en place, ne pourra qu’échouer », estime la militante yéménite lors d’une cérémonie de son association, organisée le samedi 25 mai à Istanbul.
« Ces deux pays (Arabie saoudite et Émirats arabes unis) craignent les révolutions même au Mozambique ou dans un État en Amérique du Sud », a déclaré Tawakkol Karman.
Surpris par les révolutions en Algérie et au Soudan
« Alors que les despotes du monde arabe pensaient tout contrôler et que les peuples ont enfin, abandonné toute aspiration à la démocratie, la surprise venait des révolutions en Algérie et au Soudan. Maintenant, ils essaient à tout prix, d’atteindre ces deux pays et de transformer le printemps des leurs peuples en automne », souligne-t-elle.
Tawakkol Karman rappelle que « quand la jeunesse du Printemps arabe exprimait la nécessité du changement démocratique réelle, certains régimes et États dictatoriaux activaient, publiquement et secrètement, pour revenir en arrière ». Elle estime que « les projets de destruction et de tyrannie qui se sont propagées au Yémen, en Syrie, en Libye et en Égypte, ne sont que le produit de la politique de ces régimes hostiles à la démocratie ».
La militante engagée, Tawakkol Abdel-Salam Karman est née le 7 février 1979 à Taizz au Yémen. C’est une activiste engagée dans la défense des droits de l’Homme et des femmes, fondatrice en 2005 du groupe Femmes journalistes sans chaînes. Elle reçoit en 2011, prix Nobel de la paix en 2011, conjointement avec les Libériennes Ellen Johnson Sirleaf et Leymah Gbowee, pour son rôle durant le conflit yéménite. Primée à 32 ans, elle est l’un des plus jeunes lauréats du prix Nobel de l’histoire.
Par Ahmed Oul 27 mai 2019 à 13:43
@ Algerie Observe
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