Après la clôture du dépôt de dossiers de candidature au Conseil constitutionnel et l’insistance de nombreuses parties pour le report des élections, le pays se trouve dans une nouvelle étape nécessitant l’amorce du dialogue pour faire en sorte que la crise ne puisse perdurer. C’est dans ce contexte que la réflexion se dirige vers l’instauration d’une période de transition qui soit la plus courte possible, durant laquelle il faudrait procéder à la création d’une commission indépendante de l’organisation du scrutin.
En effet, si son report venait à être annoncé officiellement, il serait clair qu’il faudrait fixer une nouvelle date pour la tenue du rendez-vous, pour trouver une issue à la situation actuelle. Pour cela, la classe politique, les représentants du mouvement populaire, les syndicats et la société civile, ainsi que des compétences nationales sont appelés à imaginer des mécanismes adéquats pour ne pas enjamber le cours constitutionnel.
Il faudra établir un consensus et concrétiser les aspirations des citoyens à des réformes profondes et à la fondation d’une nouvelle République, garante des droits et des libertés. Il est cependant illusoire de s’attendre à un bouleversement radical d’un système aux commandes des affaires du pays depuis des décennies, et c’est pour cette raison que le changement ne sera que progressif. Le mouvement populaire a déjà été à l’origine de nombreux acquis, et prolonger la crise ne ferait qu’hypothéquer d’autres réalisations. La crainte est également celle d’une dégradation de la situation sécuritaire et économique.
C’est pour ces raisons que quels que soient les choix opérés, la priorité devra être la sauvegarde de la paix et de la sécurité sans lesquelles aucune initiative politique ne pourrait aboutir, sachant que des menaces pèsent sur la nation. La sagesse voudrait que la recherche de solutions soit accompagnée d’une volonté d’explorer les voies augurant des perspectives prometteuses pour un avenir meilleur au profit de la génération montante.
Dans tous les cas de figure, il s’agit de donner la priorité au dialogue entre les diverses parties, tout en plaçant le devenir du peuple avant les intérêts personnels. Qu’elles proviennent de personnalités ou de partis, de nombreuses initiatives se succèdent et leurs auteurs sont tous d’accord pour souligner la nécessité de passer par les urnes pour choisir le prochain président. S’agissant des délais, le consensus est loin d’être obtenu, même si la parole devrait être donnée au peuple souverain dans le cadre de réelles garanties d'une rivalité honnête et équitable.
El Moudjahid
En effet, si son report venait à être annoncé officiellement, il serait clair qu’il faudrait fixer une nouvelle date pour la tenue du rendez-vous, pour trouver une issue à la situation actuelle. Pour cela, la classe politique, les représentants du mouvement populaire, les syndicats et la société civile, ainsi que des compétences nationales sont appelés à imaginer des mécanismes adéquats pour ne pas enjamber le cours constitutionnel.
Il faudra établir un consensus et concrétiser les aspirations des citoyens à des réformes profondes et à la fondation d’une nouvelle République, garante des droits et des libertés. Il est cependant illusoire de s’attendre à un bouleversement radical d’un système aux commandes des affaires du pays depuis des décennies, et c’est pour cette raison que le changement ne sera que progressif. Le mouvement populaire a déjà été à l’origine de nombreux acquis, et prolonger la crise ne ferait qu’hypothéquer d’autres réalisations. La crainte est également celle d’une dégradation de la situation sécuritaire et économique.
C’est pour ces raisons que quels que soient les choix opérés, la priorité devra être la sauvegarde de la paix et de la sécurité sans lesquelles aucune initiative politique ne pourrait aboutir, sachant que des menaces pèsent sur la nation. La sagesse voudrait que la recherche de solutions soit accompagnée d’une volonté d’explorer les voies augurant des perspectives prometteuses pour un avenir meilleur au profit de la génération montante.
Dans tous les cas de figure, il s’agit de donner la priorité au dialogue entre les diverses parties, tout en plaçant le devenir du peuple avant les intérêts personnels. Qu’elles proviennent de personnalités ou de partis, de nombreuses initiatives se succèdent et leurs auteurs sont tous d’accord pour souligner la nécessité de passer par les urnes pour choisir le prochain président. S’agissant des délais, le consensus est loin d’être obtenu, même si la parole devrait être donnée au peuple souverain dans le cadre de réelles garanties d'une rivalité honnête et équitable.
El Moudjahid
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