L’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour a révélé son intention de se porter candidat aux prochaines élections présidentielles dans une émission de la radio nationale Chaîne 3, hier mercredi 29 mai. Il affirme que si les conditions sont favorables à une transparence et une compétition « il sera candidat ».
Le candidat malheureux des présidentielles de 2014 a exclu dans son intervention la possibilité de conduire une période de transition. Il appelle l’institution militaire à accompagner le processus électoral tout en respectant le choix du peuple : « ce n’est plus à vous d’installer un chef d’État, mais d’accompagner ce processus de changement de telle sorte à arriver à l’élection d’un président porté par le peuple ».
Ahmed Benbitour a tenu à répondre au chef des armées sur son offre de dialogue, en soutenant que cette démarche ne doit pas rester au stade d’échange de points de vue : « les tenants du pouvoir doivent comprendre lorsqu’ils parlent de dialogue, qu’il s’agit de négociations pour changer profondément le système et non pas de débattre des théories ». Il estime qu’il ne faut pas perdre encore plus de temps pour lancer ce dialogue en vue d’une sortie de crise.
L’ancien chef du gouvernement propose une période transition qui doit s’étaler sur une durée de 8 à 12 mois, pour permettre de mettre en place un gouvernement de transition afin de gérer les affaires du pays, et d’un programme de communication important à l’adresse des citoyens, ainsi qu’une réorganisation des 65 000 bureaux de vote.
Cette période sera destinée exclusivement à l’organisation des élections présidentielles, estime l’invité de la Chaîne 3. Les grands chantiers comme la révision de la constitution doivent être laissés au nouveau président élu conclu Ahmed Benbitour.
Le candidat malheureux des présidentielles de 2014 a exclu dans son intervention la possibilité de conduire une période de transition. Il appelle l’institution militaire à accompagner le processus électoral tout en respectant le choix du peuple : « ce n’est plus à vous d’installer un chef d’État, mais d’accompagner ce processus de changement de telle sorte à arriver à l’élection d’un président porté par le peuple ».
Ahmed Benbitour a tenu à répondre au chef des armées sur son offre de dialogue, en soutenant que cette démarche ne doit pas rester au stade d’échange de points de vue : « les tenants du pouvoir doivent comprendre lorsqu’ils parlent de dialogue, qu’il s’agit de négociations pour changer profondément le système et non pas de débattre des théories ». Il estime qu’il ne faut pas perdre encore plus de temps pour lancer ce dialogue en vue d’une sortie de crise.
L’ancien chef du gouvernement propose une période transition qui doit s’étaler sur une durée de 8 à 12 mois, pour permettre de mettre en place un gouvernement de transition afin de gérer les affaires du pays, et d’un programme de communication important à l’adresse des citoyens, ainsi qu’une réorganisation des 65 000 bureaux de vote.
Cette période sera destinée exclusivement à l’organisation des élections présidentielles, estime l’invité de la Chaîne 3. Les grands chantiers comme la révision de la constitution doivent être laissés au nouveau président élu conclu Ahmed Benbitour.
Commentaire