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Algérie : Chadli Bendjedid qualifiait Nezzar de « criminel » (Témoignage)

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  • Algérie : Chadli Bendjedid qualifiait Nezzar de « criminel » (Témoignage)

    Algérie – L’ancien président de la République Chadli Bendjedid n’a jamais appelé Khaled Nezzar par son nom et utilisait le mot “criminel” pour le qualifier ; c’est ce qu’a déclaré l’écrivain et journaliste Boubakir Abdelaziz lorsqu’il a été invité au forum du journal El-Hiwar le samedi 25 mai. L’ancien général n’a pas tardé à réagir à ces déclarations.
    Ayant collaboré à l’écriture des mémoires de l’ancien président Chadli Bendjedid, le journaliste, écrivain et universitaire Abdelaziz Boubakir rapporte que l’ancien président de l’Algérie, en fonctions entre 1979 et 1992, qualifiait de Khaled Nezzar de « criminel » à la suite d’un fait qui s’était produit lors des événements d’octobre 1988.
    « Le 5 ou le 6 octobre, Nezzar allait tirer sur des manifestants qui saccageaient le siège de la kasma FLN à Kouba. Mais c’est le président Chadli Bendjedid qui l’en a dissuadé lorsque Nezzar l’avait appelé pour demander son autorisation », révèle Abdelaziz Boubakir.

    C’est depuis cette affaire que Chadli aurait commencé à utiliser le nom de « criminel » pour parler de Khaled Nezzar. D’après Boubakir, l’ancien chef d’État regrettait également la nomination de Nezzar au poste de ministre de la Défense.

    Boubakir prêt à « affronter Nezzar dans un face-à-face »
    Interrogé sur les déclarations de Boubakir, le général Khaled Nezzar n’a pas apprécié l’entretien accordé par l’écrivain au quotidien arabophone El Hiwar. À ce propos, Nezzar avait déclaré au site d’information « Algérie Patriotique » appartenant à son fils que « Abdelaziz Boubakir devra répondre devant la justice pour ses propos diffamatoires, aussi bien lors de son intervention au journal arabophone, mais aussi dans son livre ».
    Face aux menaces de Khaled Nezzar, Abdelaziz Boubakir n’a pas hésité à l’inviter publiquement à un face-à-face télévisé : « je n’ai fait que rapporter les propos de Chadli […] Je dis à Khaled Nezzar, allons-y, sois un homme, j’ai Dieu avec moi, le Hirak et la justice de mon pays ».

    Il est à noter qu’un grand élan de soutien et de solidarité s’était installé autour du journaliste à travers les réseaux sociaux dès que l’information de cette menace de plainte s’est propagée.
    ObserverAlgérie
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