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Dix choses à savoir sur le Corps d'armée Ahmed Gaïd Salah.

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  • Dix choses à savoir sur le Corps d'armée Ahmed Gaïd Salah.

    Chaoui
    Il naît en 1940 à Aïn Yagout, en pays chaoui. En janvier 1957, en pleine guerre d’Algérie, la petite ville devient officiellement une commune française. Il prend alors le maquis et rejoint l’Armée de libération nationale (ALN).

    • Moscovite
    À l’indépendance, il suit une formation en artillerie à l’Académie militaire de Vystrel, près de Moscou. Dans sa promotion, le futur général de corps d’armée Ben Ali Ben Ali, qui dirige la garde républicaine depuis 2015. L’écrivain Yasmina Khadra fréquentera la même académie dans les années 1980.

    • Hyperactif
    Contrairement à ses prédécesseurs, qui affectionnent plutôt les bureaux du ministère de la Défense, il ne se passe pas une semaine sans qu’il fasse une visite de terrain dans l’une des six régions militaires du pays. Une hyperactivité savamment relayée sur les réseaux sociaux, Facebook en tête.

    • Dur à cuire
    En 1994, au plus fort de la guerre civile, il est nommé commandant des forces terrestres, engagées dans la lutte antiterroriste. Une promotion qu’il doit à deux généraux, avec qui il se brouillera par la suite : Mohamed Lamari, alors chef d’état-major de l’armée, et Khaled Nezzar, l’ex-ministre de la Défense.

    • Indéboulonnable
    En 2003, Lamari soumet au président une liste de gradés à mettre à la retraite. Parmi eux, Gaïd Salah. Bouteflika appelle aussitôt l’intéressé pour l’en informer. « Tu veux nous quitter ? » lui demande-t-il malicieusement. Il sera finalement maintenu.

    • Tacticien
    Hostile à un deuxième mandat de Bouteflika, le bouillonnant Lamari démissionne en août 2004. Son remplaçant ? Gaïd Salah, qu’il voulait expédier à la retraite un an auparavant ! Depuis, le promu ne manque jamais une occasion de manifester sa reconnaissance au président.

    • Homme lige
    Nommé vice-ministre de la Défense en septembre 2013, il a été l’un des plus fervents partisans d’un quatrième mandat du raïs. « Je serai au service du moujahid [maquisard de la guerre de libération] Bouteflika jusqu’à la mort ! » aime-t-il à dire.

    • Gourmet
    Amateur de bonne chère et gros fumeur, il est réputé – et craint – pour ses terribles accès de colère. Dans l’armée, on apprécie néanmoins la très bonne connaissance des unités de combat de cet homme qui a dirigé plusieurs régions militaires.

    • Père fouettard
    En février 2014, il interdit à des hauts gradés de disputer des matchs de foot avec des ministres et des civils dans un stade de la caserne du DRS (services secrets), à Beni Messous, sur les hauteurs d’Alger.

    À ce rituel hebdomadaire prenait part le général Mediène (alias « Toufik »), à l’époque patron du DRS (restructuré en 2016), dont l’inimitié avec Gaïd est un secret de polichinelle.

    • Ambitieux
    Fidèle parmi les fidèles de Bouteflika, il se verrait tout de même jouer un rôle déterminant dans l’hypothèse où le raïs serait « empêché ». Certains voient en lui un Sissi algérien.
    Par Farid Alilat

  • #2
    Azul,
    ton GAID n'est plus le jeune Moudjahid, l'argent et le pouvoir lui ont fait tourner la tête.

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    • #3
      • Ambitieux
      Fidèle parmi les fidèles de Bouteflika, il se verrait tout de même jouer un rôle déterminant dans l’hypothèse où le raïs serait « empêché ». Certains voient en lui un Sissi algérien.
      Ce point a échappé au supporter de Gaid Salah
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        shadok OUI je l'ai remarqué et je l'ai posté a causé de ca
        et puis cet article date de 15 mars 2018

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        • #5
          • Indéboulonnable
          En 2003, Lamari soumet au président une liste de gradés à mettre à la retraite. Parmi eux, Gaïd Salah. Bouteflika appelle aussitôt l’intéressé pour l’en informer. « Tu veux nous quitter ? » lui demande-t-il malicieusement. Il sera finalement maintenu.
          Reste à savoir pourquoi Boutef voulait absolument le garder auprès de lui...

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          • #6
            cet article date de 15 mars 2018
            Pire encore. Ça veut dire qu'avant le Hirak, Gaid Salah avait des ambitions de prendre le pouvoir
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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