Le chant que me chantait naguère
Ma mère douce, au long des nuits,
A dû mourir avec ma mère …
Nul ne me l’a chanté depuis.
Et c’est en vain qu’au seuil des portes
Obstinément, je l’ai quêté.
Ô ma mère, tes lèvres mortes
Dans la tombe l’ont emporté.
En vain, sous les lampes huileuses,
J’ai fait, dans l’âtre des maisons,
Sourdre au coeur des vielles fileuses
L’eau vive des vieilles chansons.
La berceuse qui me fut chère
Le doux chant naguère entendu,
Le chant que me chantait ma mère
Avec ma mère s’est perdu.
Poésie Maman décédée
Ecrit par Anatole Le Braz(1859-1926).
Ma mère douce, au long des nuits,
A dû mourir avec ma mère …
Nul ne me l’a chanté depuis.
Et c’est en vain qu’au seuil des portes
Obstinément, je l’ai quêté.
Ô ma mère, tes lèvres mortes
Dans la tombe l’ont emporté.
En vain, sous les lampes huileuses,
J’ai fait, dans l’âtre des maisons,
Sourdre au coeur des vielles fileuses
L’eau vive des vieilles chansons.
La berceuse qui me fut chère
Le doux chant naguère entendu,
Le chant que me chantait ma mère
Avec ma mère s’est perdu.
Poésie Maman décédée
Ecrit par Anatole Le Braz(1859-1926).